Les travailleurs européens se rassemblent contre les coupes sociales, la guerre et le racisme

Pour conclure sa campagne électorale à Berlin, le Parti de l’Egalité sociale (Partei für Soziale Gleichheit, PSG) organise une réunion des Travailleurs européens le samedi 17 septembre. La réunion aura lieu à 15 heures 30, au Tempodrom (Möckernstr. 10, 10963 Berlin).

Sont invités tous ceux qui veulent lutter contre les bas salaires, les coupes sociales, le chômage, la xénophobie et le danger de la guerre et qui ne veulent pas accepter les dictats que l’aristocratie financière impose à la société.

Cette réunion discutera d’une réponse socialiste à la crise capitaliste. En plus des candidats du PSG, des représentants de la Quatrième Internationale d’autres pays interviendront lors de la conférence.

Le PSG n’est pas en quête d’aumône et de réformes. Il vise à construire un nouveau parti qui permettra aux travailleurs d’intervenir dans les événements politiques. Le capitalisme se trouve dans sa plus profonde crise de ces quatre-vingts dernières années. Une catastrophe menace l’humanité si on laisse aux directeurs des banques et à leurs laquais politiques le soin de prendre les décisions qui affectent le sort de milliards de gens.

Dans les années 1930, la crise économique a mené à la dictature nazie et à la Deuxième Guerre mondiale. Ces expériences amères menacent de se répéter. Le déclin de l’économie mondiale s'accompagne du démantèlement des droits démocratiques, d'une xénophobie croissante, de tensions nationales grandissantes, de l’effondrement de l’Union européenne et de guerres impérialistes de plus en plus brutales en Afghanistan, en Irak et en Libye.

La crise actuelle est même encore plus fondamentale qu’il y a quatre-vingts ans. A l’époque, l’Europe s’enfonçait dans le gouffre alors que les Etats-Unis réussissaient grâce au New Deal à reprendre la situation en main et parvenaient à émerger de la Deuxième Guerre mondiale comme la puissance économique dominante. De nos jours, les Etats-Unis eux-mêmes sont au cœur de la crise et aucun pays ou aucune alliance ne peut assumer son rôle d’ancre de l’économie mondiale capitaliste.

Seule une révolution sociale peut empêcher une nouvelle catastrophe. Tant que le pouvoir de décision sur des ressources de plusieurs milliards restera entre les mains de propriétaires privés et que des spéculateurs boursiers décideront du sort d’économies nationales entières, aucun problème social ne pourra être résolu. C’est pourquoi, les institutions financières et les grands groupes doivent être expropriés et placés sous contrôle démocratique. On ne peut laisser la vie économique à l’anarchie des marchés et aux intérêts de profit des capitalistes.

Les partis représentés au parlement et les syndicats ne préconiseront jamais une telle perspective ; un millier de liens les lient à l’élite dirigeante.

Un programme socialiste ne peut être réalisé en exerçant une pression sur les institutions d’Etat existantes. Ceci requiert la mobilisation indépendante de millions de travailleurs de par le monde, la mise en place de gouvernements ouvriers et l’établissement des Etats socialistes unis d’Europe.

La crise économique et ses causes

L’économie capitaliste est hors de contrôle. Les gouvernements sont poussés par les événements. Un sommet d’urgence en chasse un autre, et pourtant les taux d’intérêt des emprunts publics montent en flèche. La panique sur les marchés boursiers annonce une profonde récession. Les grands groupes réagiront par de nouvelles vagues de licenciements, les gouvernements par de nouvelles réductions budgétaires.

Se référant à la forte dette publique, les plans d’austérité se succèdent. Personne ne peut vivre en permanence au-dessus de ses moyens, nous annonce-t-on comme justification. Mais les dettes ne sont pas tombées du ciel. Elles sont la conséquence de réductions d'impôts incessantes pour les riches et de programmes de sauvetage à hauteur de milliards de dollars pour les banques. A présent, les banques ont inversé les rôles. Il y a trois ans, elles ont pu se faire renflouer par l’argent public, maintenant elles exigent que les trous ainsi faits dans les budgets soient bouchés par des mesures d’austérité brutales.

L’argent ne manque pas, mais il se trouve dans la poche des riches. En Europe, plus de trois millions de millionnaires détiennent des actifs d’un montant de 7,5 milliers de milliards d’euros. Un prélèvement spécial unique de 4,7 pour cent sur cette fortune suffirait à rembourser d’une seule traite l’ensemble de la dette souveraine de la Grèce.

En Allemagne, le montant de la richesse privée a augmenté ces 15 derniers mois de 350 milliards d’euros, et ce malgré la crise financière. Cela aussi correspond exactement à ce dont la Grèce aurait besoin pour s’acquitter de toutes ses dettes.

Les divisions de classes de la société n’ont jamais été aussi profondes qu’aujourd’hui. Les salaires annuels et les primes s’élevant à des dizaines de millions de dollars ne sont pas exceptionnels pour ceux qui se trouvent au sommet de l’échelle hiérarchique. Le patron d’une grande entreprise gagne entre 300 et 500 fois le salaire d’un travailleur – il y a quarante ans, il était tout juste de 20 à 40 fois supérieur. Le 10 pour cent le plus riche de la population possède à présent 60 pour cent de la fortune privée.

De l’autre côté, il y a toute une génération qui n’a aucune perspective d’avenir. En Espagne, un jeune sur deux entre 15 et 24 ans est sans emploi, en Europe c’est un sur cinq. En Allemagne, le nombre de jeunes au chômage est plus faible, mais seulement parce que la plupart travaillent dans des emplois précaires et mal payés.

Pour maîtriser cette crise et la dépression imminente il faut mettre en route un énorme programme de travaux publics se chiffrant à des milliards d’euros. Les profits spéculatifs, les revenus élevés et la fortune doivent être taxés en conséquence ou confisqués. Mais de telles mesures ne sont même pas discutées et encore moins appliquées.

En ce qui concerne l’économie, les médias et la politique c’est l’aristocratie financière qui décide tout. Elle refuse de céder volontairement sa fortune et ses privilèges, aussi farouchement que l’aristocratie française à la veille de la révolution de 1789.

Rien n’illustre mieux ceci que les récents événements survenus en Angleterre. Le gouvernement britannique a réagi avec une main de fer à la révolte sociale de jeunes gens désespérés. Quelque 3.000 personnes ont été arrêtées pour avoir commis principalement des infractions mineures dont un jeune de onze ans. Certains ont déjà été condamnés à de longues peines de prison. Les réseaux sociaux et les téléphone portables sont surveillés par les services secrets. La police dispose d’un total de 30 000 noms sur ses listes de personnes recherchées.

La défense des droits démocratiques

Les événements survenus en Angleterre prouvent qu'inégalité sociale et démocratie sont inconciliables. Partout en Europe, les droits démocratiques sont la cible d’attaques. Les pouvoirs des Etats sont renforcés dans le but de surveiller et de contrôler la population. Les grèves sont interdites, les travailleurs sont congédiés pour des fautes mineures et l’on se sert de la justice pour intimider et réprimer les protestations. Au parlement, les représentants élus approuvent sans discuter les décisions prises pour octroyer des milliards aux banques.

Dans le même temps, des groupes antimusulmans et d’extrême droite sont activement encouragés à détourner l’indignation sociale vers des canaux réactionnaires en incitant les éléments désespérés à s’élever contre la classe ouvrière.

En Hongrie, en Italie et aux Pays-Bas, des organisations d’extrême droite sont impliquées dans le gouvernement. En France, le Front national est systématiquement renforcé. En Allemagne, des semaines durant Thilo Sarrazin a eu droit à une tribune publique pour propager ses vues racistes. Le Parti d’extrême droite allemand NPD a bénéficié d’une subvention de l’Etat s’élevant à plusieurs millions pour mener sa campagne électorale ; l’ampleur de l’infiltration du parti par les services secrets est telle qu’un juge de la Cour constitutionnelle l’a même qualifiée d’« affaire gérée par l’Etat. »

Ceux qui sont responsables de la montée de la droite sont le Parti social-démocrate (SPD), le parti Die Linke (La Gauche) et les syndicats qui, au nom d'une « politique de gauche », attaquent les personnes socialement faibles, traitent les réfugiés avec dureté et sabordent les luttes des travailleurs en abandonnant les questions sociales à l’extrême droite.

Le Parti de l’Egalité sociale défend tous les droits démocratiques fondamentaux. Nous défendons tout particulièrement les droits démocratiques et sociaux des immigrés et des réfugiés. Chaque travailleur doit avoir le droit de vivre et de travailler dans le pays de son choix, sans restrictions.

La défense des droits démocratiques et l’opposition à l’extrême droite sont intimement liées à la lutte contre la dictature des banques. Lorsque les travailleurs commenceront à intervenir massivement dans les événements politiques, ils saperont la droite.

La lutte contre le militarisme et la guerre

Soixante-cinq ans après la Deuxième Guerre mondiale, l’Europe est une fois de plus déchirée par des Etats-nations rivaux. La classe dirigeante se querelle quant à la meilleure façon de satisfaire l’appétit insatiable des marchés financiers soit par l’émission d’obligations européennes communes soit par l’abandon de l’Union européenne à son destin.

Le PSG rejette les deux versions. La première assujettit tout aux dictats des institutions financières les plus puissantes en exigeant l’introduction de mesures d’austérité sanguinaires auxquelles des pays tels la Grèce, l’Irlande et le Portugal doivent d’abord se soumettre avant qu’elles ne soient étendues au reste de l’Europe. La seconde version ferait éclater l’Europe en plongeant le continent dans des rivalités nationalistes, des conflits et des guerres.

La ligne de partage en Europe ne se situe pas entre les nations mais entre les classes. Seule une lutte unie de tous les travailleurs européens peut briser la domination de l’aristocratie financière, qui est défendue à la fois par les promoteurs d’une UE forte et par leurs détracteurs nationalistes, et unifier l’Europe sur une fondation progressiste.

Alors que l’UE est en train de se désagréger, les grandes puissances européennes reviennent sur leurs vieux objectifs coloniaux. La guerre contre la Libye est une pure guerre de conquête. Sous le prétexte cynique de protéger la population civile, les puissances occidentales ont bombardé le pays pendant six mois, en tuant des milliers de civils et en affermissant un régime qui sert plus docilement leurs intérêts que ne l’avait fait la dictature Kadhafi. A présent, elles se ruent pour contrôler le pétrole libyen et les milliards d’avoirs gelés dans des comptes bancaires occidentaux.

L’Allemagne ne s’était abstenue dans cette guerre que pour des raisons tactiques parce qu’elle ne voulait pas mettre en péril ses relations avec la Russie et la Chine. A présent, elle veut être partie prenant au partage du butin et aussi participer aux futures guerres. La guerre en Libye est le prélude à un repartage de l’ensemble du Moyen-Orient, une région qui au siècle dernier était déjà le centre d’intrigues impérialistes. Les prochaines cibles des puissances occidentales sont la Syrie et l’Iran.

Le soi-disant mouvement de la paix s’est totalement effondré. Nombre de ses anciens représentants soutiennent à présent explicitement la guerre en Libye. Les Verts voulaient y participer dès le départ. Leur passage du côté de l’impérialisme est lui-même le résultat d’une profonde crise du capitalisme. On ne peut résoudre les fortes différences de classes par des demi mesures.

La lutte contre la guerre est indissolublement liée à la lutte contre ses racines dans le système capitaliste. Seule une offensive socialiste de la classe ouvrière peut arrêter le militarisme.

Le PSG appelle à la fin immédiate des guerres en Afghanistan, en Irak et en Libye et au retrait de toutes les troupes étrangères, notamment de la bundeswehr allemande.

En Egypte et en Tunisie, nous préconisons une deuxième révolution qui non seulement renverserait les dirigeants de l’ancien régime mais le régime même en portant la classe ouvrière au pouvoir. Les travailleurs arabes, juifs et autres de la région doivent s’unir pour le renversement des dirigeants monarchiques et bourgeois et pour expulser les puissances impérialistes. Seuls les Etats socialistes unis du Proche et du Moyen Orient peuvent instaurer la démocratie, la paix et le progrès dans la région.

La construction d’un nouveau parti ouvrier

Les partis qui autrefois prétendaient préconiser la justice sociale et les intérêts des travailleurs se prosternent devant les marchés financiers. Nulle part ceci n'est mieux démontré qu’à Berlin où le Parti social-démocrate (SPD) et Die Linke ont gouverné ensemble ces dix dernières années.

Le Sénat, formé par la coalition SPD-Die Linke, a accumulé un bilan social catastrophique. Le taux de chômage officiel est de 13,5 pour cent à Berlin, le plus élevé de tous les Länder allemands. Près d’un demi million de personnes dépendent des misérables allocations chômage Hartz IV. Les emplois mal rémunérés ont considérablement augmenté. L’infrastructure sociale a été détruite, et des bibliothèques et des écoles sont laissées dans un état de délabrement ou bien fermées. Il en est de même des piscines et des équipements sportifs, culturels et de loisirs ainsi que du S-Bahn de Berlin (système de transport urbain.)

Le Sénat SPD-Die Linke de Berlin a injecté des milliards dans la Berliner Bankgesellschaft de Berlin, société bancaire criblée de dettes, dans le but de protéger les actifs financiers de la brochette de célébrités de Berlin. Il a complété cette générosité à l’égard des riches par une longue liste d’attaques impitoyables contre la population. Il a réduit de 12 pour cent le salaire des employés du service public, il a supprimé un emploi municipal sur trois, il a réduit les subventions accordées aux universités de Berlin, il a mis fin à la fourniture gratuite de matériel scolaire dans les écoles, il a augmenté les frais de garderie et prolongé les heures de travail des enseignants. Il a drastiquement réduit les frais de personnel de la compagnie des transports berlinois, Berliner Verkehrsbetriebe, et des universités et il a vendu presque un logement public sur deux à des requins de la finance, provoquant ainsi une augmentation dévastatrice des loyers.

Cette orgie de rigueur a été soutenue par les syndicats dont les responsables sont souvent porteurs d’une carte de membre du SPD et de Die Linke.

Le SPD et Die Linke sont étroitement liés à l’élite dirigeante, partageant leur fortune et leurs privilèges. Partout dans le monde, des partis semblables pratiquent la même politique. Il est impossible de leur faire adopter une autre forme de politique en exerçant sur eux une pression au moyen de manifestations dans la rue. Quiconque affirme le contraire ne fait que semer des illusions. C’est en cela que réside le rôle joué par des groupes tels Socialist Alternative (SAV) et marx21. Ils travaillent au sein de Die Linke, masquant leur politique droitière par une rhétorique de gauche.

Le Parti de l’Egalité sociale condamne fermement ces magouilles politiques. Sans une rupture avec le SPD, Die Linke et l’appareil syndical, la classe ouvrière ne pourra parvenir à aucune réalisation sociale et encore moins lutter pour une politique socialiste.

Nous construisons un nouveau parti fondé sur le long héritage du marxisme révolutionnaire. Le PSG est la section allemande de la Quatrième Internationale qui a été fondée par Léon Trotsky en 1938 pour défendre le programme de l’internationalisme socialiste contre le stalinisme. Ses racines remontent à l’Opposition de Gauche qui a lutté dès 1923 contre la dégénérescence stalinienne de l’Union soviétique

Notre candidature à la chambre basse du gouvernement de la ville offre aux Berlinois une alternative à la politique du SPD et de Die Linke. Toutefois, l’importance et la pertinence de cette campagne va au-delà de la capitale allemande. Si nos camarades sont élus, ils se serviront de leur présence à la chambre des députés pour mobiliser la classe ouvrière en Allemagne et internationalement pour un programme socialiste.

Le programme du PSG

La condition préalable à une transformation socialiste de la société sont les luttes sociales qui sont déjà en cours. Notre programme est fondé sur les besoins actuels des travailleurs et il défend leurs droits et leurs acquis contre les attaques de la classe dirigeante, et contribue ainsi au développement de la conscience politique au sein de la classe ouvrière.

Nos revendications ne se limitent pas à ce que le capitalisme prétend pouvoir ou ne pas pouvoir réaliser. Notre point de départ est la concrétisation des besoins actuels de la société de masse moderne. Nous refusons de limiter nos exigences à ce que les opportunistes à l’esprit obtus prétendent être « faisable ici et maintenant. » Ce qu’il est possible de réaliser dans une situation donnée est déterminé par la lutte politique. Ceux qui ne veulent pas lutter n’arriveront à rien.

Le PSG met en avant un programme de droits fondamentaux inaliénables :

Le droit au travail

Le droit le plus fondamental est le droit au travail. Sans un emploi permanent et bien payé il est impossible de satisfaire d’autres besoins. Au lieu de consacrer des milliards d’euros au renflouement des banques, nous réclamons des programmes de travaux publics à salaire plein et régulier. Il reste beaucoup à faire. Il y a pénurie de personnel dans le secteur médical, chez les infirmiers et le secteur de l’éducation. L’infrastructure de nos établissements scolaires et de nos villes est dans un état précaire.

Les emplois existants doivent être défendus par principe. Ceci ne peut être laissé aux syndicats et aux comités d’entreprise qui sont étroitement liés à la direction et prêts à saborder toute lutte sérieuse. Nous préconisons la mise en place de comités d’action qui – sans avoir recours aux syndicats – prendront contact avec les ouvriers des usines, occuperont les usines menacées de fermeture et prendront des mesures pour instaurer un contrôle démocratique de la production.

Le droit à un salaire décent et un revenu adéquat

La pauvreté grandissante a des conséquences désastreuses tant pour la jeune génération que la génération vieillissante. Nous exigeons un salaire de base de 1.500 euros pour tous, financé par une augmentation des impôts pour les riches et les ultra-riches ainsi qu’une limite pour les revenus de la tranche la plus élevée. Un revenu de 20.000 euros par mois devrait être suffisant pour tout le monde.

Le droit au logement

Nous revendiquons le droit à un logement adéquat et à un approvisionnement abordable en électricité et en gaz ainsi qu’en eau !

Le droit aux loisirs

Les travailleurs ont droit à un temps adéquat avec leurs familles, ainsi que pour les loisirs et les activités culturelles. Ceci inclut le droit aux vacances ainsi qu’à un service gratuit de garde d’enfants et l'accès gratuit à des activités récréatives et d’espaces éducatifs pour les jeunes.

Le droit à l’éducation

Dans une société où l’accès à l’éducation dépend en grande partie du revenu, toute discussion sur l’égalité des chances est une plaisanterie. L’éducation ne devrait pas être réduite aux besoins immédiats du marché. Elle est une base importante pour la participation démocratique à la vie sociale. C’est pourquoi, le PSG appelle à la fin des coupes dans les services sociaux et, au lieu de cela, à un investissement massif dans les garderies, les écoles et l’éducation des adultes ainsi que dans les musées, les bibliothèques et les théâtres. L’accumulation de toutes les connaissances de l’humanité doit être librement mise à la disposition de tous sur Internet.

Le droit à la santé et à un environnement sain

La santé et le bien-être dépendent d’un environnement sain. Toutefois, il est impossible d’empêcher la destruction de l’environnement si les décisions sociales sont dictées par des motifs de profit.

La catastrophe nucléaire de Fukushima révèle les conséquences catastrophiques de l’énergie nucléaire. Seule l’expropriation des entreprises énergétiques permet une sortie de l’énergie nucléaire et le passage à des formes alternatives et renouvelables d’énergie.

L’abolition des lois discriminatoires sur l’immigration

Ces droits s’appliquent à tout le monde indépendamment de leur origine et croyance religieuse. Nous luttons pour la défense les droits démocratiques et sociaux illimités des réfugiés et des immigrants. Chaque travailleur doit avoir le droit de vivre et de travailler dans le pays de son choix sans aucune restriction.

Pour la construction du Parti de l’Egalité sociale et la Quatrième Internationale !

La condition préalable la plus importante à une transformation socialiste de la société est la construction du Parti de l’Egalité sociale en un parti de masse.

Que tous ceux qui sont d’accord avec nos objectifs votent pour le PSG le 18 septembre, viennent à la réunion des Travailleurs européens, lisent le World Socialist Web Site, étudient les « Fondements historiques du Parti de l’Egalité sociale » et adhèrent au PSG.

Heure et lieu de la réunion des Travailleurs européens :

Samedi, 17 septembre 2011, à 15 heures 30

Tempodrom (Möckernstrasse 10, 10963 Berlin)

 

(Article original paru le 13 septembre 2011)

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