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Les Palestiniens sous un siège militaire et économique

Par Jean Shaoul
20 août 2001

L'Israël a augmenté sa pression militaire sur les Palestiniens et menace de réoccuper la Cisjordanie et le Gaza.

Les armes les plus avancées, hélicoptères d'assaut, avions de chasse F-16, chars, blindés, artillerie, sont employées contre un des peuples les plus pauvres au monde. La semaine dernière, l'Israël a déployé des avions F-16 pour larguer des bombes d'une tonne sur un bâtiment de la police palestinienne à Ramallah en Cisjordanie, a occupé la Maison de l'Orient ­ le QG de l'OLP dans Jérusalem-Est, le quartier arabe ­ et a commencé une invasion aérienne et terrestre de Jenin. Ses troupes se préparent à envahir Bethléhem.

L'Israël s'est équipé de matériel électronique avancé de surveillance et d'autres technologies sophistiquées pour obtenir les données de surveillance, d'intelligence, et de balistique nécessaires pour poursuivre sa politique d'assassinats de leaders et de militants palestiniens. L'Israël a systématiquement assassiné des dizaines de personnes, dont beaucoup étaient des enfants ou des passants innocents, au cours de ses assauts contre les leaders politiques.

La violence de l'Israël dépasse de loin celle utilisée pour supprimer l'intifada de 1987, quand on utilisait du gaz lacrymogène, des balles en caoutchouc et en plastique, des grenades incapacitantes, et des balles perforantes. Moins de deux semaines après le début de l'Intifada d'el-Aqsa, les forces de l'ordre de l'Israël avaient tué plus de personnes que dans les quatre premiers mois de l'insurrection de 1987. Jusqu'ici, 609 Palestiniens sont morts et 15 000 ont été blessés.

L'Israël a été critiqué par des organisations internationales comme Human Rights Watch et Amnistie internationale pour un usage aveugle de la force, des tueries arbitraires, l'usage de punitions collectives telles que la confiscation de biens ou de démolitions de maisons, et la violence et les destructions imposées par les colons.

Le blocus économique

Mais pendant que l'attention du monde se concentre sur les confrontations et les manoeuvres militaires, on parle peu de la guerre économique menée par l'Israël et l'importance du désastre humain en Palestine.

L'Israël assiège les territoires palestiniens depuis presque onze mois. Son blocus maritime, aérien, et terrestre a isolé la Cisjordanie et le Gaza de tout commerce intérieur et extérieur. Les frontières avec l'Égypte et la Jordanie sont fermées. Le commerce extérieur est presque nul, et les produits palestiniens restent dans les douanes israéliennes.

Des points de contrôle sur toutes les entrées en Israël empêchent les Palestiniens d'entrer dans le pays, y compris les 120 000 ouvriers qui avaient des postes dans des chantiers ou sur des fermes en Israël, ou dans des hôtels et des usines. D'autres points de contrôle sur des routes à l'intérieur des territoires occupés font que des trajets de quinze minutes prennent deux heures, à condition de pouvoir les effectuer. Plus de 200 000 ouvriers ne peuvent pas arriver à leur travail.

Les fermetures sont même plus désastreuses pour les Palestiniens de Gaza. Étant donné que Gaza a la densité d'habitants la plus élevée au monde, quasi aucune ressource naturelle et très peu d'industrie, il dépend totalement de l'Israël. Le blocus a transformé Gaza en une sorte de prison.

Les usines ont cessé de fonctionner, ne pouvant pas faire parvenir leurs produits sur les marchés. Les prix des produits de base ont monté en flèche à cause du prix de transport par des chemins détournés pour éviter le blocus. Des centaines de bus ont cessé de fonctionner, rendant même plus difficile la tâche d'arriver au travail ou d'aider des proches.

L'Israël a mis en oeuvre plusieurs moyens pour tenter d'étrangler l'économie palestinienne et plonger les Palestiniens encore plus loin dans la pauvreté et l'endettement. Il n'a pas payé la plupart des impôts et des paiements de TVA de l'Autorité palestinienne (AP) depuis le début de l'intifada, empêchant l'AP de payer ses employés. C'est en contravention directe aux accords de Paris, qui insistent que l'Israël doit rembourser l'argent qu'il obtient sur la part de l'AP dans un délai de six jours.

Le taux officiel de chômage avant l'insurrection était de moins de quinze pour cent. Ce chiffre, cependant, est trompeur, car il excluait les jeunes et les travailleurs intermittents. En réalité, le taux était plus proche de trente pour cent. À présent il est à plus de cinquante pour cent.

En novembre 2000, on calculait que l'économie palestinienne perdait 3,4 millions de dollars par jour à cause de la perte des salaires de ceux qui travaillaient normalement en Israël et six millions de dollars en impôts et frais de douane retenus par L'Israël. La perte des revenus touristiques obtenus grâce aux Lieux Saints, anciennement une grande source de revenus, empirait la situation.

Selon l'ONU, après deux mois seulement il y avait eu une réduction de dix pour cent du PNB palestinien et le taux de croissance est passé de quatre pour cent à moins dix pour cent. Au mois de mai, les revenus palestiniens avaient chuté jusqu'à la moitié de leur niveau précédent, et le chômage officiel était à trois fois son niveau en septembre.

Une détérioration si nette et si rapide du niveau de vie est presque inouïe. Et pourtant, cela arrive à un des peuples les plus pauvres du monde. En 1999, les revenus par personne de la Cisjordanie étaient de 2000 dollars ­ comparé à 18 300 dollars en Israël ­ mais même le chiffre pour la Cisjordanie était le double de celui pour Gaza.

La situation actuelle souligne la dépendance des Palestiniens sur l'Israël mise en place par les Accords d'Oslo et l'Accord économique de Paris. Sous ces arrangements, on ne prévoyait aucun plan pour le développement d'une économie palestinienne viable : une Palestine autonome et finalement « indépendante » devait rester sous la domination économique de l'Israël.

Selon le Bureau de statistiques palestinien, soixante-quatre pour cent des trois millions de Palestiniens vivent sous le seuil de la pauvreté, comparé à vingt-trois pour cent avant l'intifada, la pauvreté étant définie comme moins de 434 dollars pour une famille de deux adultes et de quatre enfants. Au début du mois de mai, les revenus de l'AP étaient tombés de quatre-vingt-dix millions de dollars par mois à vingt millions.

Chaque mois la United Nations Relief Works Agency (UNRWA ­ Agence pour les travaux de secours de l'ONU) donne un colis alimentaire de base ­ farine, riz, huile, sucre, et lait ­ à un demi-million de familles. Cependant, la malnutrition se répand et atteint les quatorze pour cent. Un nombre grandissant d'enfants souffrent de développement physique et mental attardé.

L'Israël a mis en place une politique de terre brûlée et a déraciné presque 400 000 orangers, oliviers, et amandiers. L'Institut de recherches appliquées de Jérusalem (ARIJ) rapporte que la destruction de l'économie agricole palestinienne comporte : la fermeture et la séparation de villages et de districts, des destructions au bulldozer, l'incendie d'arbres fruitiers, l'intimidation et l'assassinat des bergers pour les empêcher d'arriver aux pâturages, la destruction de champs et de matériel agricole, la fermeture des ports de pêche et la restriction des déplacements des pêcheurs, et une réduction dramatique de la production animale et laitière.

Le docteur Azzen Tbeleh, ministre député de l'agriculture pour l'AP, a dit au magazine d'affaires Globes que les actes des forces de sécurité avaient causé au mois de mai plus de 300 millions de dollars de dommages à l'économie palestinienne depuis le début de l'intifada.

On refuse l'accès aux soins médicaux aux Palestiniens

Les fermetures, les blocus, et les couvre-feux ont eu un impact dévastateur sur tous les aspects de la vie sociale, y compris la santé et l'éducation. Chaque voyage comporte des risques. Les voitures et les camions sont arrêtés et fouillés. Quand un Palestinien quitte sa maison, il n'y a aucune certitude qu'il reviendra à l'heure prévue.

Les fermetures sont en réalité le plus pénibles pour les plus vulnérables : les jeunes, les personnes âgées et les malades. Les fermetures ont un prix énorme en santé et en vies humaines, en contravention aux lois internationales, comme la Quatrième convention de Genève de 1949.

L'Article 17 dit : « Les partis aux conflits travailleront pour conclure des accords locaux afin d'évacuer des zones assiégées ou encerclées les personnes malades, blessées, infirmes, ou âgées, les enfants et les femmes enceintes, et pour le passage du personnel religieux ou médical et du matériel médical à destination de telles zones ».

Dix-sept Palestiniens nécessitant des soins médicaux sont morts depuis le mois de septembre à cause de délais aux points de contrôle israéliens. Le problème ne s'arrête pas là, car plus de soixante-dix pour cent de la population palestinienne vivent dans des zones rurales desservies par les services médicaux les plus restreints.

Les Palestiniens ne peuvent se rendre à Jérusalem-Est, le coeur même de la Cisjordanie. L'Israël a de fait divisé la Cisjordanie en deux cantons, séparant les familles et leur refusant les soins médicaux secondaires et tertiaires. Ceci touche particulièrement les urgences et les naissances, puisque même les ambulances se voient arrêter à main armée.

Quelques exemples montrent les conséquences horribles de cette atteinte aux droits humains élémentaires. Des femmes en fin de grossesse ont dû faire des kilomètres à pied pour éviter des points de contrôle afin de recevoir des soins et donner naissance. UNRWA rapporte une augmentation de cinquante-huit pour cent du nombre de morts-nés et quatre naissances à des points de contrôle militaires. L'Union palestinienne des comités de secours médicaux rapporte une augmentation de cent pour cent des naissances à domicile. UNRWA indique aussi une baisse des services de prévention, comme la baisse de cinquante-deux pour cent du nombre de femmes qui ont accès aux soins après naissance.

Les deux organisations rapportent qu'elles ne peuvent aucunement mener leurs programmes de vaccination d'une manière suivie. Le taux de participation est tombé de douze pour cent dans les quatre premiers mois de l'intifada, ce qui ne fera qu'aggraver les problèmes médicaux à l'avenir.

Des patients qui nécessitent des soins constants, pour les maladies rénales ou les cancers, doivent affronter de longues queues pendant des heures aux points de contrôle israéliens. La fermeture des frontières internationales a empêché les Palestiniens de recevoir des soins médicaux spécialisés dans au moins quatre-vingt-dix cas.

Recevoir la permission de voyager à l'étranger pour des raisons médicales ne constitue pas forcément un succès. Fatima Sharafi, âgée de soixante-quatre ans, est morte au poste de frontière de Rafah, à Gaza. Elle revenait d'un traitement à l'hôpital Nasser en Égypte mais avait été fatalement retardée quand elle essayait de rentrer à Gaza pour se rendre à son domicile.

On dénombre au moins 164 incidents où on a refusé l'accès aux ambulances de la Société palestinienne du Croissant rouge (PRCS). La PRCS a fait de nombreux rapports d'attaques directes par des soldats israéliens sur le personnel médical. Pour citer qu'un exemple, en janvier, quatre assistants médicaux du PRCS ont été interceptés à un point de contrôle israélien, arrachés à leur véhicule, fouillés, mis à nu, et battus pendant quatre heures.

Il faut aussi tenir compte des souffrances mentales et émotionnelles provoquées par le climat constant de violence et de peur. Le plus souvent, les avions et les hélicoptères israéliens survolent les Palestiniens, terrorisant tout le monde en attente de la prochaine attaque.

Le docteur Eyad Sarraj, chef du programme de Santé mentale communautaire de Gaza, a dit : « Tout le monde à Gaza est traumatisé, y compris moi-même. Les plus traumatisés sont les enfants. Ils ont perdu leur monde de sécurité. Ils vivent dans une cage sans toit et sont traumatisés par le ciel et le regard de leurs parents. Certains vivent en un état de panique constante. Chaque famille a au moins une personne qui mouille les draps. Même les adolescents de quatorze ou quinze ans subissent ces effets. Les enfants répondent au traumatisme en le recréant, en écrivant des histoires là-dessus, et en dessinant ce qu'ils ont vu ».

La confrontation avec l'Israël « devient un jeu horrible » qu'ils jouent en manifestant et en jetant des pierres. Ils meurent, « mais ils n'ont pas de conception de la mort », a-t-il observé.

Un membre de l'UNRWA a dit qu'il avait vu au moins un enfant, une fillette de dix ans, qui cherchait la mort dans une manifestation pour que sa famille reçoive une aide financière. Un docteur de clinique a ajouté qu'il voyait un grand nombre de cas de stress, de dépression, d'hypertension, et de troubles sexuels.

Les assauts sur les écoles

Les fermetures et les blocus ont durement touché le système d'éducation. Plus de la moitié de la population palestinienne a moins de seize ans, mais des centaines d'écoles et d'autres institutions pédagogiques ont dû fermer ou bien ne peuvent fonctionner que de façon intermittente. Les instituteurs et les élèves ne peuvent arriver à leurs écoles. Ses revenus lui étant refusés, l'AP n'a pas les fonds nécessaires pour payer les salaires.

Des écoles dans les zones partiellement ou totalement contrôlées par l'Israël ont été visées par les forces de sécurité et des dizaines d'élèves et d'instituteurs ont été tués ou blessés. News from Within rapporte bon nombre d'incidents. Une école s'est vue encerclée et attaquée plus de vingt fois par des balles et du gaz lacrymogène. L'armée israélienne a converti beaucoup d'écoles en bases militaires, promulguant des décrets qui fermaient les écoles pour une période indéfinie. En décembre elle a entouré l'école pour filles d'al-Sharageh et a ouvert le feu, blessant des dizaines d'élèves. Elle a fait la même chose à l'école Sadeh al Hartheyeh, près de Jenin.

La jeunesse se voit refuser une éducation normale, sous des conditions où l'éducation est à mi-temps au meilleur des cas. La situation est particulièrement difficile pour les plus vulnérables, les enfants handicapés.

Geraldine Shawa, chef de la Société Atfaluna pour les enfants sourds, a indiqué que beaucoup des élèves de l'organisation sont non seulement traumatisés, mais aussi affamés. Ils doivent être nourris, réduisant encore ressources déjà maigres de la Société. En plus, les enfants des familles pauvres ne peuvent payer les frais de ramassage scolaire et les dix ou quinze dollars par mois pour les piles de leurs appareils.

Les enfants sourds sont souvent plus traumatisés que les entendants parce que les sourds ne comprennent pas ce qui se passe. Quand ils entendent les explosions, ils peuvent sentir les vibrations et remarquer la tension. « Quelqu'un doit leur expliquer la situation par des gestes » a-t-elle dit. « Souvent leurs instituteurs doivent le faire ».

Si la plupart des universités restent ouvertes, les étudiants qui ne vivent pas près de leurs universités sont fréquemment absents; les cours sont souvent annulés, entraînant des pertes de temps et d'argent. L'année scolaire a été prolongée pour permettre à certains de finir leurs études.

Les forces d'occupation ont souvent visé les étudiants, avec des attaques fréquentes et des arrestations sur les routes et aux points de contrôle. Les étudiants de l'Université de Bethléhem arrivant du sud de la Cisjordanie se voyaient si souvent maltraités par les forces armées qu'ils ne pouvaient plus assister aux cours.

La violence des colons

Le nombre de colonies et de colons continue à augmenter malgré les accords internationaux.

Selon Peace Now, le nombre de colons a augmenté de cinquante-trois pour cent depuis les Accords d'Oslo en 1993 et se trouve actuellement à plus de 200 000. Ce chiffre ne tient pas compte d'un nombre comparable de colons dans les quartiers de Jérusalem-Est qui ont été incorporés à la ville de Jérusalem.

Depuis 1993, quarante-deux colonies non-officielles ont été établies. Douze ont été établies après les accords de Wye malgré les promesses faites par le premier ministre israélien de l'époque, Benyamin Netanyahu, au président américain Bill Clinton. Sous le premier ministre Ehud Barak, 22 419 colons se sont installés en Cisjordanie.

Entre juin 1999 et octobre 2000, on a préparé 3499 nouvelles unités d'habitation. Depuis octobre 2000 et le début de l'insurrection actuelle, on a commencé la construction de 954 unités d'habitation payées par l'état dans les colonies. Depuis l'élection d'Ariel Sharon comme premier ministre en février, 6000 nouvelles maisons ont été autorisées dans les territoires occupés et en mars 2832 ont été autorisées à Har Homa.

L'Israël a implicitement soutenu l'action de groupes de milices coloniales qui agissent comme une extension des forces d'occupation. Ces groupes ont organisé des assauts meurtriers contre des Palestiniens, vandalisé leurs maisons, leurs possessions, et leurs terres, et les ont empêché de semer et de récolter. Malgré leurs activités criminelles, les colons qui font partie de tels groupes sont rarement traduits en justice ou même réprimandés, même quand des preuves de leurs actions existent en vidéo.

Ils jouissent du soutien tacite de l'armée israélienne, qui punit souvent les Palestiniens qui contreattaquent en citant le besoin de « rétablir l'ordre ». Par exemple, les militaires ont déclaré les domiciles vandalisés une « zone militaire fermée » pendant trois mois, empêchant ainsi les familles d'y retourner.

Les colons décident de beaucoup des conditions les plus répressives, frustrantes, et humiliantes de la vie quotidienne des Palestiniens. Une de leurs actions les plus notoires consiste à avoir poussé le chef d'état-major de l'armée, Shaul Mofaz, à promulguer un décret interdisant aux hommes palestiniens de conduire leurs voitures en Cisjordanie si un des passagers n'est pas une femme.

L'aide internationale

Malgré ces conditions économiques et sociales désastreuses, les promesses d'aide internationale ont été rares et fort mal tenues.

La Banque mondiale a promis une allocation dérisoire de cinq millions de dollars. L'Union européenne (UE) a promis cinquante millions de dollars pour payer les salaires des employés de l'AP et pour empêcher l'AP de faire banqueroute. Mais ceci dépendait presque totalement de la confirmation du Fonds monétaire international que l'AP adhère à un budget d'austérité. L'UE a aussi exigé que les salaires soient payés par le ministère des Finances, non pas directement par les employeurs de services de sécurité.

Les États-Unis ont promis des millions de dollars d'aide à long terme. Cette somme est honteuse comparé au cadeau annuel de trois milliards de dollars que Washington fait à l'Israël. De toute façon, les capitaux destinés aux Palestiniens sont gelés depuis des mois.

Le Programme alimentaire mondial a demandé 3,9 millions de dollars aux pays industrialisés pour l'alimentation en novembre, mais cette somme n'a pas été atteinte. Même quand les denrées arrivent, les autorités israéliennes imposent des délais interminables.

Les sociétés et corporations du Golfe ont mis en place un fonds pour le chômage palestinien de vingt millions de dollars. Les gouvernements arabes ont promis 693 millions de dollars depuis le début des combats et se sont engagés à une aide supplémentaire de 240 millions de dollars en mars. Les Palestiniens n'ont presque rien reçu.

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