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WSWS : Nouvelles et analyses : Etats-Unis

Appel aux lecteurs du WSWS: Participez à la Conférence d’urgence de l’IEES/SEP contre la guerre

26 mars 2007

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Chers lecteurs,

Le 31 mars et le 1er avril, l’Internationale des étudiants pour l’égalité socialiste (IEES) et le Parti de l’égalité socialiste (SEP) organiseront une conférence d’urgence contre la guerre.

L’objectif de cette conférence et de poser les fondations d’un mouvement politique qui prendra le pouvoir internationalement et qui placera les forces productives du monde entier sous le contrôle de la population mondiale de sorte que ces ressources puissent servir à satisfaire les problèmes sociaux les plus pressants au lieu de perpétuer la guerre et l’inégalité.

Le mardi 20 mars marque le quatrième anniversaire de l’invasion américaine en Irak. Il est nécessaire de tirer des conclusions précises de cette expérience.

Les lecteurs qui ont suivi le WSWS savent que notre analyse et nos mises en garde ont été confirmées à maintes reprises. Le 14 septembre 2001, nous écrivions que les attentats du 11 septembre étaient considérés par des sections de l’élite dirigeante américaine « comme une occasion idéale pour mettre en pratique un programme militariste et qui était en préparation depuis plus d’une décennie. » Au cours des cinq dernières années et demie, le gouvernement Bush a lancé deux guerres, contre l’Afghanistan et contre l’Irak, et en planifie une troisième contre l’Iran.

Durant la période qui a précédé la guerre en Irak, nous avions dénoncé comme mensonges les prétextes avancés par le gouvernement Bush pour justifier l’invasion. Le comité de rédaction du WSWS, dans une déclaration publiée le 12 février 2003 distribuée dans les manifestations antiguerre précédant l’invasion, écrivait :

« On a rarement vu un crime de guerre aussi ouvertement entrepris aux yeux du monde entier que cette guerre contre l’Irak. Depuis plusieurs mois, le gouvernement américain manifeste sa détermination à envahir cette nation appauvrie, à la placer sous l’autorité militaire américaine et à saisir ses champs pétrolifères. Les préparatifs militaires procèdent suivant un calendrier prévu d’avance. Tout le reste, les prétendues armes de destruction massives de Saddam Hussein, pour lesquelles il n’existe pas de preuves crédibles, les résolutions et les négociations au Conseil de sécurité des Nations unies, les inspections de l’ONU, tout cela n’est que propagande destinée à manipuler et à duper l’opinion publique.

« La guerre contre l’Irak menace l’humanité tout entière d’une catastrophe. Par son action impitoyable, l’impérialisme américain aggrave les tensions existant entre les différentes nationalités et religions. La conquête de l’Irak ne satisfera pas l’appétit de Washington. Elle ne fera que l’attiser encore davantage. »

Dans notre déclaration du 21 mars, nous écrivions que l’invasion « est un combat terrible et inégal qui coûtera la vie à des dizaines, sinon des centaines de milliers de civils innocents ». Cette évaluation a été confirmée de manière tragique et brutale. Selon une étude des plus scientifique du coût humain de la guerre, 655 000 personnes ont été tuées et beaucoup plus encore ont été sérieusement blessées. La société irakienne en général a été décimée. De plus, plus de 3 400 soldats américains et soldats de la coalition sont morts.

L’invasion de l’Irak a engendré un sentiment d’écoeurement massif dans le monde entier, y compris aux Etats-Unis. Cette opposition au militarisme américain n’a cessé de croître au cours de ces quatre dernières années. Lors des élections de novembre 2006, le peuple américain a clairement exprimé son désir de mettre fin à la guerre. Ce qui a fait défaut, cependant, c’est une perspective politique capable d’exprimer les intérêts et les vues des centaines de millions de personnes au plan international.

Dans un article réagissant aux élections, nous remarquions le 14 novembre 2006, que « dans la foulée de la répudiation populaire de la guerre en Irak lors des élections de mi-mandat » des représentants de l’establishment politique américain, « tant républicains que démocrates, cherchent à élaborer une nouvelle politique qui empêchera une défaite manifeste et qui maintiendra la domination américaine sur ce pays riche en pétrole. »

Au cours de ces quatre derniers mois, les démocrates ont systématiquement oeuvré pour déstabiliser toute opposition authentique à la guerre. La tâche des démocrates est de défendre les intérêts de l’impérialisme américain tout en conservant une certaine image publique afin de limiter le développement d’une opposition à l’extérieur du système bipartite. La classe ouvrière aux Etats-Unis doit rejeter sans équivoque ces manoeuvres.

Dans une interview accordée la semaine passée au New York Times, Hillary Clinton, l’une des principales candidates du Parti démocrate aux élections présidentielles de 2008, a clairement fait comprendre que les diverses résolutions des démocrates au Congrès et au Sénat n’avaient rien à voir avec l’arrêt de l’engagement militaire américain dans la région. Notant que l’Irak se trouvait « au cœur même de la région pétrolifère », Clinton a dit qu’il y avait encore « des intérêts vitaux de sécurité nationale en Irak » nécessitant une présence américaine dans le pays pour une durée indéterminée.

Quelles que soient les critiques que pourraient avoir les démocrates à l’encontre de la politique gouvernementale, ils partagent l’objectif fondamental de l’administration Bush qui est d’assurer le contrôle sur le Proche-Orient et l’Asie centrale dans l’intérêt du capitalisme américain. Le résultat au Congrès de cette prise de position sera l’adoption d’un autre projet de loi de finances qui, avec le soutien du Parti démocrate, financera totalement l’occupation de l’Irak tout en donnant carte blanche à Bush pour poursuivre sa politique d’intensification militaire.

La direction du parti démocrate a insisté pour faire adopter une nouvelle loi sur le pétrole en Irak et en faire un de ses « critères » pour mesurer le « progrès » réalisé en Irak. Un article dans la rubrique « éditorial et opinion » du New York Times de mardi (« Mais à qui appartient donc le pétrole ? » par Antonia Juhasz d’Oil Change International) constatait que la loi « enlèvera des mains du gouvernement irakien la majorité du pétrole et le rendra disponible aux compagnies pétrolières internationales pour une génération ou plus ». Voilà le véritable objectif de l’invasion.

La compréhension que la guerre est un produit des intérêts de l’élite dirigeante américaine est à la base de l’analyse développée par le WSWS au cours des dernières années. Dans ce contexte, nous avons cherché à expliquer le rôle du Parti démocrate aux Etats-Unis et d’organisations similaires sur le plan international. Nous avons clairement établi qu’un mouvement contre la guerre doit reposer sur la lutte pour l’indépendance politique de la classe ouvrière, armée d’un programme socialiste.

Un mouvement contre la guerre doit être dirigé non seulement contre les institutions politiques existant de par le monde, y compris le Parti démocrate aux Etats-Unis, mais également contre toutes ces tendances, telles les organisateurs des diverses manifestations antiguerre aux Etats-Unis qui, d’une manière ou d’une autre, servent à canaliser tout sentiment d’opposition vers des voies inoffensives.

Confrontées à la tâche de construire un mouvement socialiste international, les couches les plus avancées des travailleurs et des jeunes, ceux qui ont tiré les conclusions de la faillite de l’establishment politique et voient la nécessité d’une alternative socialiste, sont face à un choix : soit, se résigner à la domination de la réaction politique et à tout ce que cela implique, soit, décider d’entreprendre une lutte active pour une nouvelle perspective.

Nous vous conseillons vivement, lecteurs réguliers du WSWS, à vous engager à contribuer à la construction, dans votre ville et votre pays, du Parti de l’égalité socialiste et de l’Internationale étudiante pour l’égalité sociale. Participez à notre conférence contre la guerre et aidez-nous à faire de 2007 l’année d’un nouvel essor politique.

Pour avoir de plus amples informations sur la conférence et pour vous inscrire, adressez-vous à www.socialequality.com/conference. Vous y trouverez les détails concernant les réunions que nous organisons dans d’autres régions du pays et tout ce qu’il faut savoir sur l’ISSE et le SEP. Vous pouvez également télécharger des déclarations et des tracts pour les distribuer dans votre région.

Pour toute autre question ou pour savoir comment vous engager, n’hésitez surtout pas à nous contacter à l’adresse https://secure.wsws.org/phpform/use/comments/form1.html.

Cordialement,

Joe Kay pour l’ISSE et le SEP

Article original anglais paru le 20 mars 2007)


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