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WSWS : Nouvelles et analyses : Canada

L’IEES met en garde des étudiants de Montréal contre toute illusion envers Obama

14 février 2009

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L’Internationale étudiante pour l’égalité sociale (IEES) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) a récemment publié une déclaration dans Union libre, le journal de l’association facultaire étudiante de science politique et droit de l’UQAM. L’article est intitulé « Barack Obama : de la continuité plutôt que du changement ».

La déclaration de l’IEES était une réplique à toute la campagne servant à semer des illusions dans le nouveau président américain. Dans bien des universités du pays, des évènements étaient organisés pour souligner l’investiture d’Obama, le 20 janvier dernier. À Montréal, les universités McGill et Concordia ainsi que l’Université de Montréal avaient invité leurs étudiants à un visionnement en direct de l’assermentation.

À l’Université d’Alberta, à Edmonton, des centaines d’étudiants étaient réunis dans le pavillon de l’association étudiante pour regarder l’évènement. En Colombie-Britannique, un grand écran installé dans le salon étudiant était l’un des endroits où les gens pouvaient se rassembler pour être témoins de l’assermentation d’Obama.

L’article met en garde contre les illusions envers Barack Obama : « Malgré la vague rhétorique d’Obama sur le "changement", le nouveau président américain ne répondra pas aux attentes des millions de travailleurs qui l’ont porté au pouvoir et qui font maintenant face à une crise économique historique. »

L’article montre ensuite qu’Obama est totalement dédié à la défense des intérêts de l’élite dirigeante américaine et que la majeure partie de celle-ci a appuyé son élection : « Des sections importantes de la classe dirigeante américaine sont conscientes que les huit années de Bush ont affaibli sa position dans le monde, principalement en raison de l’échec de la guerre en Irak. Elles voient en Obama un représentant qui sera en mesure d’opérer un changement tactique dans la politique étrangère en se concentrant davantage sur l’Afghanistan ou sur d’autres pays tout en présentant un nouveau visage au monde entier. »

Les positions militaristes d’Obama iront de pair avec des attaques sur les conditions des travailleurs. Pour l’élite dirigeante américaine et Obama, ce sont les travailleurs qui doivent payer pour la crise économique historique qui frappe les États-Unis et le monde entier : « Qui est responsable de la crise et surtout qui devra en faire les frais ? » demande l’article.

« Sur ce dernier point, Obama a été particulièrement clair. Dans son discours d’investiture, le nouveau président américain a déclaré que le krach financier était le résultat " de la cupidité et de l’irresponsabilité de quelques-uns, mais aussi de notre échec collectif à prendre des décisions difficiles et à préparer la nation à une nouvelle époque."

« Soyons clairs. La crise financière historique qui fait rage devant nos yeux est le résultat d’un long processus dans lequel les activités visant à créer de la richesse aux États-Unis ont été de plus en plus dissociées de la production matérielle et orientées sans cesse davantage vers des pratiques obscures et frauduleuses liées à la financiarisation et à la spéculation. Pour illustrer l’ampleur de ce développement, la statistique suivante est particulièrement éloquente : en 1980, 6 pour cent des profits étaient générés par l’industrie de la finance ; en 2008, ce chiffre grimpe à 40 pour cent.

« Obama démontre clairement ici à quels intérêts son discours s’adresse. Selon lui, le travailleur américain, qui assiste impuissant au recul constant de sa position sociale, qui lutte pour conserver sa maison et son emploi et qui n’a aucun mot à dire sur les politiques de l’élite dirigeante américaine, est tout aussi responsable de la crise que la mince couche de spéculateurs et de banquiers, les architectes de toute une série d’outils spéculatifs frauduleux, qui ont engrangé des sommes colossales sur la misère de la population. »

L’article conclut en affirmant que les travailleurs vont rapidement entrer en conflit avec l’administration Obama : « La profonde crise du capitalisme va inévitablement révéler les véritables intérêts de classe qui se cachent derrière le Parti démocrate et Barack Obama. Les travailleurs ordinaires, qui souhaitent un véritable changement, vont nécessairement entrer en intense conflit avec la nouvelle administration. »

 

Pour accéder à l’article sur le site internet de Union libre, cliquer ici


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