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Le manifeste du SEP pour l’élection présidentielle 2010 au Sri Lanka

Un programme socialiste pour la lutte pour l’égalité sociale et les droits démocratiques

Par le Parti de l’Egalité socialiste (Sri Lanka)
13 janvier 2010

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Le Parti de l’Egalité socialiste (SEP) appelle les travailleurs et les jeunes à soutenir son candidat Wije Dias en participant à sa campagne électorale pour l’élection présidentielle du 26 janvier 2010 au Sri Lanka. Dias, 68 ans, est le secrétaire général et membre du comité de rédaction international du World Socialist Web Site. Il a voué sa vie entière d’adulte à la lutte pour le marxisme révolutionnaire.

Il y a une question primordiale à laquelle la population laborieuse est confrontée dans cette élection : quel bilan tirer après 26 ans de guerre civile entre le gouvernement et les séparatistes tamouls des Tigres de Libération de l’Eelam tamoul (LTTE) ? Il y a 70.000 morts, des centaines de milliers ou plus de personnes déplacées ou emprisonnées dans des camps de concentration, des millions vivant dans la pauvreté et des tensions amères persistant entre les communautés cinghalaises et tamoules. Voici le terrible prix à payer pour la politique communautariste de la classe dirigeante sri lankaise.

Les candidats présidentiels influents, le président Mahinda Rajapakse et le général Sarath Fonseka, ont supervisé les crimes de guerre et les graves violations des droits démocratiques. Rajapakse a redémarré le conflit en juillet 2006 et le général Fonseka l’a poursuivi. L’armée a tué des milliers de civils lors de bombardements aveugles et, après l’éclatement du LTTE, a emprisonné 280.000 hommes, femmes et enfants. Des centaines ont été enlevés ou tués par des escadrons de la mort qui opèrent partout sur l’île avec la complicité des forces de sécurité.

Rajapakse a hypothéqué l’île jusqu’au cou pour payer la guerre. Une fois les élections passées, le gouvernement sera obligé d’opérer des coupes énormes dans les dépenses publiques pour pouvoir respecter les conditions attachées au prêt accordé par le Fonds monétaire international (FMI) au pays. Il recourra aux méthodes d’Etat-policier développées lors de la guerre civile pour réprimer l’inévitable accroissement de l’opposition politique.

Le SEP fait campagne pour mobiliser la classe ouvrière en opposition à l’ensemble des représentants et des apologistes de la bourgeoisie. Nous luttons pour un gouvernement ouvrier et paysan sous la forme d’une république socialiste du Sri Lanka et de l’Eelam comme partie d’une fédération socialiste d’Asie du Sud et du monde entier.

La faillite du communautarisme

Rien ne sera résolu par une paix provisoire et qui a été obtenue au moyen de crimes de guerre et de l’oppression des minorités nationales. La brutalité du gouvernement dans la poursuite de la guerre civile garantit simplement que des tensions et des conflits communautaristes éclateront sous des formes nouvelles.

Une génération entière a grandi en ne connaissant rien d’autre que la guerre et la répression de l’Etat-policier. Toutes les tentatives pour assurer la paix par des arrangements en matière de partage du pouvoir ont fini par échouer du fait de la politique communautariste qui a formé au Sri Lanka, depuis son indépendance il y a 60 ans, la base du régime bourgeois. La « solution » proposée par Rajapakse et Fonseka implique l’occupation militaire permanente du Nord et de l’Est et l’application de mesures d’Etat-policier sur l’ensemble de l’île.

La fin de la guerre rend aussi un verdict dévastateur sur la perspective du LTTE consistant à créer un Etat tamoul capitaliste séparé au Nord du Sri Lanka. Son programme fondé sur l'ethnie l'a rendu incapable de faire appel aux travailleurs cinghalais, sans parler des travailleurs du tamil Nadu et d’autres régions en Inde, et c'est ce qui sous-tend ses attaques terroristes sanglantes contre les civils cinghalais. Le caractère anti-démocratique du LTTE qui s’était traduit dans la répression impitoyable de toute opposition politique, n’a fait qu’aliéner les masses tamoules pour résulter finalement dans la perte de leur soutien.

La politique du LTTE le laissa vulnérable aux aléas politiques, notamment à la fausse déclaration d’une « guerre contre le terrorisme » après les attentats du 11 septembre 2001. Au moment où l’Inde et les Etats-Unis devenaient de plus en plus préoccupés par l’influence grandissante de la Chine au Sri Lanka et dans l’Océan indien, les principales puissances conclurent que la guerre au Sri Lanka ne servait plus leurs intérêts. Toutes ont prêté assistance tandis que Rajapakse profitait des attaques terroristes du LTTE pour justifier sa propre impitoyable « guerre contre le terrorisme » à l’encontre du LTTE.

Les rivalités entre les grandes puissances en Asie du Sud

La fin de la guerre civile au Sri Lanka n’apportera pas la paix. Elle constitue plutôt un avertissement quant à l’énormité de la crise de la politique mondiale qui ne fera qu’engendrer d’autres conflits de par la région et le monde. Les relations internationales ont été profondément déstabilisées par les contradictions insolubles du système capitaliste qui ont trouvé leur expression dans la crise financière mondiale qui a éclaté en septembre 2008.

La réaction des Etats-Unis peut se résumer par la récente déclaration du gouvernement Obama d'un renfort de troupes en Afghanistan et par la pression exercée sur le Pakistan en vue d’intensifier les attaques contre les insurgés islamiques. Derrière la fausse façade d’une « guerre contre le terrorisme », les Etats-Unis cherchent à établir une position stratégique dans les régions d’Asie centrale et du Moyen-Orient, riches en énergie, dans le but de maintenir leur rôle d’arbitre de la politique mondiale à l’encontre de leurs principaux rivaux, notamment la Chine. Leur militarisme agressif, qui est impopulaire à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, est en train de déstabiliser l’ensemble du sous-continent indien qui est déjà déchiré par des antagonismes religieux et ethniques.

La guerre civile sri lankaise s'est terminée dans ce contexte. Rajapakse a exploité les unes contre les autres les principales puissances. Il a pu fermement compter sur les armes, le soutien financier et l’aide diplomatique de la Chine pour déjouer les appels américains et européens en faveur de la tenue d’une enquête sur les crimes de guerre. En échange, il a accordé un traitement préférentiel à l’investissement chinois, y compris dans les installations portuaires clé de Hambantota. Les craintes d’une influence chinoise grandissante au Sri Lanka ont joué un rôle important dans la décision prise par l’Inde et les Etats-Unis de soutenir Rapajakse dans la reprise de la guerre.

Les manœuvres de Rajapakse n’ont fait qu’enfoncer le Sri Lanka davantage dans les graves conflits internationaux déchirant l’ordre capitaliste mondial. Un récent rapport fourni par le Comité du sénat américain des Affaires étrangères a souligné l’importance stratégique du Sri Lanka, qui est situé au « nexus » (point de convergence) des voies maritimes de l’Océan indien, entre l’Asie et l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Le rapport a exprimé la détermination de Washington de ne pas « perdre le Sri Lanka » au profit de ses rivaux. Il est significatif de noter que le rapport a appelé à ranger au placard les affirmations à prétention humanitaire antérieures de Washington pour faire place à « une approche robuste » reconnaissant les réalités géostratégiques des Etats-Unis.

La résurgence de la lutte de classe

Tout comme leurs frères et sœurs de classe de par le monde, les travailleurs sri lankais sont confrontés à une attaque contre leur niveau de vie et leurs droits. Au Sri Lanka, la crise financière mondiale sape une économie qui est dévastée par la guerre civile. La dette publique s’élève maintenant à 4,1 mille milliards de roupies, soit plus de 90 pour du PIB, en raison principalement des dépenses militaires.

Le mécontentement et la colère croissante parmi les travailleurs ont causé l’éruption de nouvelles luttes dans les plantations, les ports et les secteurs du pétrole, de l’électricité et de l’eau. Dans chaque cas, les syndicats, pro-grouvernement ou pro-opposition, ont étouffé toute lutte indépendante de leurs membres. Ils ont catégoriquement rejeté toute lutte politique contre le gouvernement Rajapakse en s’inclinant devant ses menaces et en trahissant leurs membres.

Rajapakse a déchaîné les troupes contre les grévistes, a recouru aux décrets d’urgence pour interdire la grève et a instigué des attaques répétées contre les détracteurs des médias. Sa « construction de la nation » d’après-guerre a accéléré la restructuration et la privatisation pro libérale qui a pour but de transformer l’île en une nouvelle plateforme de main-d’œuvre bon marché pour les investisseurs étrangers. Le prochain gouvernement cherchera à réduire radicalement les niveaux des salaires et les dépenses publiques afin de rendre l’île « compétitive internationalement. » De telles attaques seront particulièrement féroces, étant donné que les pays asiatiques sont en concurrence pour accéder aux marchés export occidentaux et qui ont déjà été dévastés par l’appauvrissement de la classe ouvrière suite à la crise économique mondiale.

Le SEP insiste pour dire que les travailleurs ne peuvent se défendre contre la pauvreté et le danger d’une guerre mondiale qu’au moyen d’une stratégie socialiste pour la classe ouvrière internationale tout entière, visant à combattre le profit et le système dépassé de l’Etat-nation.

En pleine lutte pour les salaires, les travailleurs de la plantation de Balmoral à Agarapahana avaient formé leur propre comité d’action avec l’aide politique du SEP et indépendamment des syndicats en appelant les autres sections de la classe ouvrière à s’engager dans le même sens. Leur action représente un important premier pas pour la classe ouvrière de rupture d'avec les syndicats et de mobilisation contre le système de profit et ses partisans.

Les revendications du SEP

* Pour la fin de l’occupation militaire du Nord et de l’Est

Le SEP exige la fin immédiate de l’occupation du Nord et de l’Est et la libération de tous les détenus pour unifier les travailleurs tamouls, cinghalais et musulmans dans une lutte commune contre le régime capitaliste. Pour créer la base d’un véritable règlement démocratique, le SEP exige la convocation d’une assemblée constituante pour l’élaboration d’une nouvelle constitution et qui règlera toutes les questions démocratiques demeurant en suspens. Une telle assemblée doit être organisée et élue par la population laborieuse, elle doit mettre fin à toutes les lois discriminatoires afin de garantir de véritables droits démocratiques.

* La garantie d’emplois bien rémunérés pour tous

Des milliards de roupies doivent être impartis aux travaux publics pour créer des centaines de milliers d’emplois bien rémunérés et pour construire des logements, des hôpitaux, des installations culturelles et sportives, des routes et des projets d’irrigation. Le SEP propose d’accroître considérablement le nombre d’emplois en réduisant la durée hebdomadaire du travail à 30 heures sans perte de salaire et avec l’indexation des salaires sur le niveau du coût de la vie. Nous préconisons la fin du travail des enfants et la fin du travail de nuit pour les femmes et les jeunes. Pour obtenir les ressources nécessaires, nous exigeons la nationalisation de toutes les grandes banques et institutions financières, et la transformation des principales entreprises industrielles, y compris celles des zones de libre échange, en services appartenant à tous et démocratiquement contrôlés.

* Une éducation gratuite et de qualité

Actuellement, le système éducatif est déchiré par l’inégalité, les enfants de la classe ouvrière et des régions rurales vont dans des écoles publiques qui manquent de personnel et de matériel, tandis que les fils et les filles des riches disposent dans les écoles privées de moyens, de méthodes et de technologie modernes. Le SEP préconise une vaste extension du système de l’école publique pour fournir à tous ceux qui veulent poursuivre des études un enseignement gratuit et de qualité jusqu’au niveau universitaire. Les institutions existantes doivent être mises à niveau de façon à donner accès à des laboratoires scientifiques, à des ordinateurs et au matériel audio-visuel moderne ainsi qu’aux installations sportives et artistiques.

* Un système de santé universel

Des milliers de personnes meurent chaque année de maladies prévisibles, la dengue, la malaria, les oreillons et la tuberculose, au moment où se propagent de nouvelles maladies telle le H1N1 et la grippe aviaire. De plus en plus souvent ceux qui ont les moyens vont voir des docteurs et des cliniques privés tandis que les masses doivent recourir à un système de santé public sous-financé. Le SEP revendique le développement d’hôpitaux et de cliniques bien équipés et dotés d’un personnel approprié pour pouvoir fournir des soins de santé gratuits, universels et de qualité.

* Des logements décents pour tous

De nombreuses familles vivent dans des maisons de qualité inférieure sans aménagements de base telle l’eau courante, l’électricité et des toilettes correctes, et en étant confrontées à des augmentations de loyers et des évictions de la part des propriétaires. Le SEP revendique la construction de logements publics abordables, aux loyers modérés et comprenant tous les services essentiels afin de fournir un logement décent à tous.

* Il faut mettre fin à l’oppression des travailleuses

Les femmes au travail sont, du fait de la pauvreté, condamnées à porter le double fardeau du travail mal payé et des tâches ménagères. Elles accomplissent les travaux les plus pénibles, dans les usines de vêtements, la cueillette du thé et autres travaux agricoles. La crise économique mondiale a provoqué le licenciement de dizaines de milliers d’ouvrières du vêtement ainsi que la perte d’emplois et de revenus comme domestiques ou travailleurs subalternes à l’étranger au moment où la récession frappe le Moyen-Orient.

Le SEP défend le salaire égal et les conditions égales pour les femmes au travail, y compris un service de garde d'enfants de qualité et un congé maternité avec maintien du salaire. Nous revendiquons la proscription de la discrimination fondée sur le sexe, y compris celle relative aux lois du mariage. L’avortement doit être légalisé et librement accessible à tous. Le SEP fait son possible pour promouvoir un climat culturel progressiste dans lequel les hommes tout comme les femmes peuvent pleinement développer leurs talents et leurs personnalités.

* L’aide aux petits agriculteurs

Le manque d’accès à la terre affecte la plupart des petits agriculteurs et ce problème a joué un rôle significatif dans le déclenchement de la guerre civile. Les gouvernements successifs ont délibérément implanté des colonies de Cinghalais pauvres et sans terre dans des régions à dominance tamoule, dans la région de Wanni au Nord et à l’Est, en exacerbant les tensions raciales. Avec la fin de la guerre, cette politique est reprise. Le SEP revendique la distribution de terres publiques à tous les agriculteurs qui n’en possèdent pas, indépendamment de leur appartenance ethnique. Toutes les anciennes dettes contractées par les paysans et les pêcheurs pauvres doivent être annulées et des prêts, du matériel de ferme, des engrais et des produits chimiques, du matériel de pêche doivent être mis à disposition dans des conditions abordables.

Pour l’indépendance politique de la classe ouvrière

Un quart de siècle de guerre civile au Sri Lanka confirme les principes de base de la Théorie de la Révolution Permanente de Léon Trotsky : l’incapacité organique de la bourgeoisie des pays au développement capitaliste retardé à assumer les tâches démocratiques fondamentales. Seule la classe ouvrière, en rassemblant autour d’elle les masses opprimées dans la lutte pour la réorganisation socialiste de la société, peut garantir la paix et des droits démocratiques authentiques pour tous. Ceci n’est possible que sur la base d’une rupture fondamentale avec toutes les forces politiques qui lient les masses à la bourgeoisie.

La bourgeoisie sri lankaise n’a jamais été aussi clairement démasquée politiquement, au moment où les partis bourgeois s’alignent derrière Rajapakse ou Fonseka. Les ex partis de gauche, le LSSP (Lanka Sama Samaja Party) et le Parti communiste stalinien, se positionnent fermement derrière Rajapakse tandis que le chauvinisme cinghalais du JVP (Janatha Vimukthi Peramuna) trouve toute son expression dans le soutien de ce parti pour Fonseka, aux côté de l’United National Party (UNP). Le Tamil National Alliance (TNA), l’organe du LTTE jusqu’en mai, est engagé dans de grotesques négociations d’arrière-boutique pour savoir lequel des deux criminels de guerre offrira le meilleur marché en échange de son soutien.

Le rôle le plus néfaste toutefois incombe au Nava Sama Samaja Party (NSSP) et à l’United Socialist Party (USP) qui ont respectivement pour candidats Wickramabahu Karunaratne et Siritunga Jayasuriya. Ils s’affichent comme des adversaires de la guerre et comme des partisans du socialisme. Toutefois, comme le révèle leur longue et sordide histoire de manœuvres opportunistes avec les principaux partis bourgeois, ils sont organiquement hostiles à une politique indépendante de la classe ouvrière.

Après avoir rejoint en début d’année la fausse « Platform of Freedom » (Plateforme de paix) de l’UNP, le NSSP et l’USP déclarent à présent que l’objectif de leur candidature est d’empêcher que Fonseka ou Rajapakse remporte le premier tour. Comme ils l’ont fait lors de chacune des précédentes élections, ils se préparent à soutenir l’un ou l’autre candidat bourgeois comme étant « le moindre mal » au cas où les élections nécessiteraient un second tour. Ces promoteurs du crétinisme électoral et qui sont totalement intégrés dans l’establishment politique, servent à la bourgeoisie de soupape de sécurité cruciale pour le mécontentement populaire.

La lutte pour le socialisme en Asie du Sud

Le SEP est fondé sur les grands principes du socialisme international qu’incarne aujourd’hui le Comité international de la Quatrième Internationale (CIQI).

Le CIQI défend le programme avec lequel Lénine et Trotsky avaient mené la Révolution russe de 1917 : la révolution socialiste mondiale pour libérer l’humanité du capitalisme et de l’oppression de classe. La Quatrième Internationale fut fondée par Trotsky en 1938 pour combattre les trahisons de la bureaucratie stalinienne qui avait usurpé le pouvoir politique en Union soviétique en avançant la perspective antimarxiste du « socialisme dans un seul pays, » afin de défendre ses intérêts en tant que caste dirigeante conservatrice émergente. La confirmation ultime de l’opposition du mouvement trotskyste au stalinisme eut lieu en 1991, lorsque les staliniens renièrent le socialisme, démantelèrent l’Union soviétique et restaurèrent le capitalisme.

Le SEP se base sur l’héritage des représentants les plus clairvoyants du prolétariat qui poursuivirent la lutte pour l’internationalisme socialiste. Dans les années 1940, les trotskystes du Parti léniniste-bolchevique de l’Inde (BLPI) développèrent des racines profondes dans la classe ouvrière d’Asie du Sud en développant une perspective démocratique et socialiste pour la classe ouvrière et les masses opprimées du sous-continent indien. L’entrée ultérieure du LSSP dans le gouvernement de coalition bourgeois en 1964 fut un coup majeur porté au socialisme et à l’unité du prolétariat sri lankais.

Le RCL (Revolutionary communist League), le prédécesseur du SEP, fut fondé en 1968 comme section sri lankaise du CIQI dans une lutte politique directe contre la trahison du LSSP. Depuis plus de quatre décennies, le RCL et le SEP rejettent de façon intransigeante le communautarisme bourgeois, l’établissement du cinghalais comme langue nationale et le bouddhisme comme religion d’Etat, le chauvinisme cinghalais pseudo-populiste du JVP et le séparatisme du LTTE. Le SEP a été le seul parti à s’opposer de façon constante à la guerre civile et à exiger le retrait des troupes du Nord et de l’Est. Alors que la lutte de classe reprend partout en Asie du Sud et internationalement, les leçons de ces luttes fourniront des repères politiques essentiels à la classe ouvrière.

Nous invitons instamment tous ceux qui soutiennent notre programme et notre perspective à participer activement à notre campagne électorale. Ceci signifie nous aider à faire connaître notre candidat et nos réunions en diffusant et en discutant notre matériel électoral et en accroissant l’auditoire du World Socialist Web Site, la publication en ligne du CIQI. Mais avant tout, nous faisons appel à vous pour adhérer et construire le Parti de l’Egalité socialiste en tant que parti de masse de la classe ouvrière.

(Article original paru le 4 janvier 2010)

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