Le référendum écossais et les questions de classe

Le texte qui suit est une version abrégée d'un discours prononcé le 27 août dernier par le secrétaire national du Parti de l'égalité socialiste, Chris Marsden, lors d'une réunion publique au Patrick Burgh Hall, à Glasgow.

Il y a de véritables enjeux et intérêts au cœur du référendum sur l'indépendance de l'Écosse et dans la façon dont les groupes de la pseudo-gauche présentent faussement ces enjeux.

J'ai longuement réfléchi à la manière dont j'allais résumer le rôle pernicieux et malhonnête que jouent ces tendances politiques dans le référendum sur l'indépendance de l'Écosse. Heureusement, j'ai eu la chance de tomber sur un épouvantable article publié le 12 août dans Socialist Worker. Il est intitulé «La dispute sur la monnaie de l'Écosse masque la crainte de l'indépendance dans la classe dirigeante». Vous pouvez imaginer ce qu'il contient.

En gros, l'article défend l'idée que l'Écosse ne devrait pas conserver la livre après l'indépendance et devrait adopter plutôt sa propre monnaie. La raison est apparemment la suivante: «Ce n'est qu'en ayant une monnaie indépendante de la livre sterling que l'Écosse aura les pouvoirs nécessaires pour s'occuper de la taxation, de l'aide sociale et des dépenses du gouvernement.» Cela est présenté comme quelque chose d'essentiel pour établir une utopie semi-socialiste au nord de la frontière.

Cela va bien sûr étonner les travailleurs de la Turquie, de la Bulgarie, de l'Estonie et d'une foule d'autres pays à qui l'on dit qu'il faut absolument qu'ils se débarrassent de la livre turque, du lev, de la couronne estonienne ou de toute autre monnaie, et qu'ils adoptent l'euro s'ils veulent s'engager sur la voie de la prospérité.

On pourrait ainsi penser que les travailleurs grecs sont tout à fait impatients d'assister au retour de la drachme afin qu'ils puissent être payés en ce qui ressemblerait à des coupons alimentaires n'ayant presque aucune valeur ailleurs dans le monde.

Mais laissez-moi attirer votre attention sur le dernier passage de l'article, écrit par Carlo Morelli, qui ne se laisse pas distraire par la vérité pour développer son argumentation. Il écrit que «le vote sur l'indépendance ne va pas être décidé par les futurs succès de l'économie capitaliste d'une Écosse indépendante».

Cela, au moins, est vrai: il s'agit d'un avertissement lancé au Parti national écossais (SNP) qu'il ne peut pas vendre son projet d'«indépendance» aux travailleurs écossais sans que d'autres mentent à sa place; et j'entends par ces autres le SWP, le Parti socialiste écossais, la Campagne radicale pour l'indépendance (RIC) et des individus comme Tommy Sheridan, qui prétendent que l'indépendance permettra d'abord de créer une Écosse réformiste de gauche et, bien plus tard, une république socialiste d'Écosse.

Évidemment, quand ils écrivent que la situation de 1974 pourrait se reproduire à nouveau avec (quelle horreur!) une version écossaise du Parti travailliste traditionnel au pouvoir, ils parlent en fait d'un gouvernement du SNP à Holyrood. Mais ils ne peuvent pas l'admettre ouvertement.

Donc Morelli soutient que peu importe ce que dit ou fait le NSP, cela n'a pas d'importance, «car dans la campagne pour le oui existe une forte demande de la classe ouvrière pour mettre fin à l'austérité» et «un vote pour le oui est une opposition au système capitaliste actuel».

Il affirme ensuite que «Le dépliant de la campagne pour le oui qui est distribué partout le démontre: il aborde la question des garderies, de l'égalité, des pensions, de l'éducation et de la communauté avant de parler des affaires. La raison est que c'est le vote de la classe ouvrière qui va déterminer l'issue du référendum et c'est pourquoi les socialistes devraient voter oui.»

Pardonnez-moi, mais tout cela n'est que purs mensonges.

J'ai lu ce que je pense être les trois principaux dépliants de la campagne du oui et ils disent tous plus ou moins la même chose: ils commencent en s'adressant au monde des affaires de l'Écosse et parlent de la richesse de la nation.

Je vais me concentrer sur la question du gouvernement écossais qui, je présume, est celle à laquelle fait spécifiquement référence Morelli. Mais je pourrais faire les mêmes points sur toutes ces questions.

Le document commence en appelant les gens à voter oui, non pas parce que l'Écosse serait en quelque sorte opprimée, mais parce que «l'Écosse est l'un des pays les plus riches du monde». Il ajoute ensuite: «Notre économie produit plus par habitant que le Royaume-Uni, la France, le Japon et la plupart des autres pays développés.»

Pour faire bonne mesure, il ajoute aussi que «Les experts affirment que l'Écosse est l'un des pays les plus riches du monde.»

Il est indiqué assez clairement dans la section suivante que l'indépendance permettrait à la bourgeoisie de l'Écosse d'avoir le contrôle du pétrole de la Mer du Nord et d'autres revenus: «Une Écosse indépendante aurait de saines finances... l'Écosse paie plus que sa part. Des études montrent que chaque année, au cours des 33 dernières années, nous avons généré plus d'impôts par personne que l'ensemble du Royaume-Uni. Dans les cinq dernières années, nos finances publiques ont été plus solides que celles du Royaume-Uni par un total de 8,3 milliards £: c'est presque 1600 £ pour chaque personne en Écosse.»

Cette partie se termine ainsi: «La question n'est pas de savoir si l'Écosse est suffisamment riche pour être indépendante. La question est d'établir si c'est le gouvernement de l'Écosse ou de Westminster qui doit décider comment nous devons utiliser notre richesse.»

Ne vous laissez pas berner quand ils parlent de «chaque personne en Écosse». Il s'agit d'un butin pour la classe dirigeante et une couche supérieure de la classe moyenne. Cela est montré dans le passage suivant intitulé: «Attirer et garder les entreprises».

«L'Écosse est réputée pour attirer les entreprises, qui apprécient nos ressources et notre main-d'oeuvre talentueuse», proclame le SNP. «Mais nous pourrons faire plus avec l'indépendance. Nous pourrons utiliser nos politiques de taxation et notre plus grande stature internationale pour attirer et garder les sièges sociaux des entreprises: il sera ainsi plus facile de faire carrière en Écosse.»

Voilà, en bref, de quoi il est question: attirer les multinationales grâce au faible taux de l'impôt en Écosse; garder les revenus de ce côté-ci de la frontière, pour que la bourgeoisie écossaise puisse s'enrichir – et ainsi offrir aux idéologues de la petite-bourgeoisie qui font son éloge une longueur d'avance dans les postes de gestion, tant dans le secteur privé que public, où ils pourront regarder de haut une main-d'oeuvre abondamment exploitée.

C'est cette perspective qui attire les couches sociales représentées dans les 57 variétés de «nationalistes de gauche». Elles parlent de «socialisme» et de «réformes» à la classe ouvrière. Mais elles participent à des conférences en compagnie de représentants du SNP et du patronat qui savent très bien que rien de tout cela n'est prévu.

Le mythe d'un sociale-démocratie écossaise est présenté, non pas parce que la classe ouvrière sera avantagée par l'indépendance, mais parce que ceux qui le véhiculent seront avantagés.

Dans les faits, le dépliant qui est approuvé par le SWP parle très peu de politiques sociales et celles qui sont mentionnées n'ont aucune valeur. Il traite de la question de l'égalité en présentant quelques statistiques avant d'affirmer finalement que «L'indépendance ne va pas tout régler en une journée, mais elle va nous donner les moyens d'y arriver.»

Les garderies pour les enfants de moins de 5 ans sont présentées comme une façon de «permettre à plus de gens de retourner au travail» pour que les revenus des employeurs «demeurent ici et ne soient pas envoyés au Trésor de Londres».

Il y a ensuite la promesse de «prolonger l'initiative du salaire suffisant introduite par le gouvernement écossais et encourager plus d'entreprises privées à garantir un salaire équitable pour une journée de travail».

Le «salaire suffisant» n'est qu'un misérable 7,65 £ l'heure, tandis que le salaire moyen dans le secteur public est de 16,28 £ l'heure, et de 14,16 £ l'heure dans le secteur privé. De plus, le gouvernement écossais a rejeté une proposition visant à étendre cette mesure du secteur public à des entreprises du secteur privé qui exécuteraient des contrats publics, affirmant que cela contreviendrait au droit européen. L'Union européenne a affirmé que cette affirmation était tout simplement fausse.

Le chef du SNP Alex Salmond l'a rejetée, car il est opposé à toute mesure qui pourrait envoyer un mauvais signal à de potentiels investisseurs.

Le rôle des nationalistes de la fausse gauche est de tromper la classe ouvrière: aller dans les régions où le SNP n'est pas le bienvenu et faire campagne pour la création d'une Écosse capitaliste, pas socialiste.

Cette fonction politique est essentielle depuis que le SNP tente de se débarrasser de son titre, entièrement justifié, de conservateurs écossais depuis les années 1980. Ce projet a réuni Alex Salmond et des gens comme Jim Sillars, sa femme Margot Macdonald et l'actuel ministre de la Justice du SNP Kenny MacAskill dans le Groupe des 79.

Ces mêmes personnes dirigent maintenant la campagne du oui et des organisations comme la Campagne radicale pour l'indépendance (connue sous son acronyme anglais, RIC). Nous avons écrit sur la RIC qui envoie des centaines de militants dans les quartiers ouvriers pour donner au programme séparatiste réactionnaire du SNP des allures progressistes en affirmant que ce sont les travailleurs qui veulent l'indépendance.

La RIC a fait scission et l'un de ses principaux porte-parole, Robin McAlpine, a formé le groupe Common Weal dans une lutte plutôt inconvenante au sujet de leurs finances. Mais ces deux organisations sont loin d'être radicales. Elles ne défendent rien de plus que l'adoption d'un modèle économique allemand et scandinave.

Peu importe que l’Écosse conserve la livre, qu’elle adopte l’euro ou qu’elle crée sa propre devise, elle veut faire partie de l’Union européenne – une organisation qui impose vigoureusement des limites dans les dépenses publiques et qui a été le chef de file dans l’imposition de brutales mesures d’austérité en Grèce, en Espagne, au Portugal et sur tout le continent. La pseudo-gauche n’a pas un mot à dire là-dessus parce que cela nuirait à son discours qui présente une rupture avec Westminster comme l’équivalent du Jardin d’Éden.

La classe dirigeante le sait et elle compte sur les menteurs pour cacher ces faits aux travailleurs. Ce mois-ci, le World Socialist Web Site a publié un article à propos d’un document produit pour l’Union européenne après le krach de 2008 par l’Institut d’études de sécurité de l’Union européenne (IESUE). On peut y lire que «les responsabilités de la police et des forces armées sont de plus en plus fusionnées et les capacités pour contrer les protestations sociales se développent.»

Tomas Ries, un professeur de l’Institut suédois pour les Affaires internationales, a écrit que la menace centrale pour la «sécurité» serait un violent «conflit entre des classes socioéconomiques inégales dans une société globale», qui nécessite une «symbiose» avec les entreprises mondiales.

Il explique que les riches doivent être protégés, vu que «le pourcentage de la population qui est pauvre et frustré va continuer d’être très élevé, les tensions entre ce monde et le monde des riches vont continuer d’augmenter, avec les conséquences qui l'accompagnent.»

Pendant l’été 2013, l’Organisation internationale du travail a dit que le potentiel pour qu’il y ait des troubles sociaux dans les pays de l’Union européenne est plus élevé que partout ailleurs dans le monde et que le fossé grandissant entre les riches et les pauvres en est le principal déclencheur.

Un rapport du Forum économique mondial publié en novembre dernier a émis un avertissement par rapport au taux de chômage de 27 pour cent en Espagne et en Grèce et au taux de chômage encore plus élevé chez les jeunes, qui atteint 75 pour cent dans certaines parties de la Grèce: «Il y a un consensus de plus en plus grand quant au fait que si nous ne nous occupons pas du problème du chômage chronique, il y aura une escalade des troubles sociaux.»

Comment vont-ils faire face à cette réalité en Écosse ainsi qu’en Angleterre? Par la répression.

Regardez ce qui se passe à Ferguson aux États-Unis et pensez à Glasgow demain.

C’est ce qui motive la décision du maire de Londres, Boris Johnson, d’acheter trois canons à eau. Ce qui a encore plus d'implications pour la répression policière, c'est le fait d’armer de manière permanente la police, une décision prise par le président de l’Autorité de la police écossaise.

Il a pris cette décision après avoir consulté nul autre que le ministre de la Justice MacAskill précédemment cité.

Tous ceux qui soulèvent ces questions, qui mettent en garde la classe ouvrière contre les conséquences entièrement négatives du séparatisme, sont dénigrés comme étant des gens qui «attisent la peur» par la chorale pour le Oui.

Le camp pour le Oui insiste pour dire que toute référence à l’impact du nationalisme et du régionalisme revient, en quelque sorte, à diffamer le «peuple écossais», qui, nous dit-on, est universellement plus gentil et plus à gauche qu’en Angleterre et, en fait, que du reste du monde. Ce sens «inné» pour la justice sociale est présenté comme un rempart contre toute méchanceté associée au nationalisme écossais.

Comment peut-on autrement comprendre un article aussi stupide que celui qui a été publié sur le site web du RIC le 19 juillet et qui utilise l’offensive brutale d’Israël contre Gaza comme un argument en faveur du nationalisme écossais.

Après tout, n’est-ce pas la terrible conséquence du sionisme? Ce dernier est un mouvement national qui a été présenté comme un projet socialiste pour remédier à un authentique crime historique et d’envergure mondiale contre tout un peuple – l’Holocauste – et non pour répondre à des doléances largement imaginées ou datant de centaines d’années contre l’Angleterre. Et que dire de la terrible expérience des Palestiniens eux-mêmes avec une lutte nationale sous la direction de la bourgeoisie qui les a condamné à vivre emprisonnés dans un camp de facto dirigé par des régimes corrompus et réactionnaires autant en Cisjordanie qu’à Gaza?

Que dire de l’Irak, où l’attisement délibéré d’antagonismes religieux et nationaux par l’impérialisme américain pourrait plonger le Moyen-Orient dans un massacre fratricide et qui a déjà ouvert la voie à une nouvelle intervention militaire par Washington et Londres?

Que dire de l’Ukraine, où des groupes linguistiques sont montés les uns contre les autres dans une guerre civile qui pourrait très bien mener à une guerre qui se déroulerait en sol européen contre la Russie?

Bien sûr, ceux qui protestent n’ont aucun scrupule à présenter presque tout le monde en Angleterre et, particulièrement, ceux qui sont au sud de Watford, comme étant des pro-Thatcher enragés, des partisans du Parti pour l’Indépendance du Royaume-Uni, du Parti national britannique ou pire.

Mais, est-ce que quelqu’un croit vraiment à cela? Ou est-ce que c’est un appel à des gens qui sont désespérés de mettre un terme à l’austérité et au militarisme, mais qui ne voient pas encore de voie de l’avant?

Je crois que c’est plutôt la deuxième explication. Permettez-moi de vous demander ceci: y a-t-il quelqu’un ici à penser qu’il n’y a pas des millions de personnes en Angleterre, au Pays de Galles et partout en Europe qui ont les mêmes sentiments et qui cherchent aussi une alternative? 

Les groupes nationalistes déclarent ouvertement qu’il n’y a aucune possibilité de réponse unifiée de la classe ouvrière et que l’indépendance permettra aux travailleurs écossais d’aller de l’avant politiquement et socialement, libérés de l’influence restrictive des Anglais arriérés.

Pardonnez-moi le mot, mais ce n’est que des conneries.

La classe ouvrière à travers le Royaume-Uni n’a pas montré une absence du désir de se battre ou d’une lutte plus sérieuse. Mais, toutes les luttes ont été trahies, non seulement par le Parti travailliste, mais aussi par la bureaucratie syndicale, la même dont la pseudo-gauche lèche les bottes.

Ils utilisent les trahisons des travaillistes afin de justifier une alliance avec le SNP, les Verts, Plaid Cymru dans le Pays de Galles, tous des partis capitalistes. Et maintenant, ils proclament que les seules organisations qui doivent être maintenues en tant qu’organisations de tout le Royaume-Uni sont les syndicats. C’est le prix qu’ils sont prêts à payer afin de maintenir leur propre existence privilégiée au sein de l’appareil syndical.

Nous, le Parti de l’égalité socialiste, représentons la seule véritable alternative au Parti travailliste et à la bureaucratie syndicale, au SNP et compagnie.

Nous n’appelons pas simplement à un vote pour le Non, mais à une mobilisation unifiée de la classe ouvrière au nord comme au sud de la frontière, partout en Europe et internationalement pour renverser le capitalisme.

Comme nous le disons dans notre déclaration: «La fonction première d'un État écossais indépendant serait d'établir des relations encore plus directes avec les banques, sociétés et spéculateurs qui dominent l'économie en proposant d'augmenter le niveau d'exploitation, d'attaquer les salaires et les conditions de travail, de détruire ou privatiser les services sociaux et d'éliminer autant que possible l'impôt sur les revenus des sociétés.»

Nous voulons mettre fin à toutes les divisions nationales en mettant de l’avant une perspective d’internationalisme socialiste comme base pour l’organisation d’un mouvement des travailleurs. Nous sommes pour le renversement de l’impérialisme britannique et de son appareil d’État et non pour un accord négocié afin d’établir un nouvel appareil répressif.

Les nationalistes de la pseudo-gauche offrent de faire la paix avec le capitalisme en échange d’un (soi-disant) montant additionnel de 1600 livres par personne en revenus d’impôts. Judas Iscariot serait fier. Ils vendent les droits politiques fondamentaux de la classe ouvrière pour un plat de lentilles.

Nous voulons que les travailleurs se montrent à la hauteur et remplissent les tâches posées par la crise accélérée du capitalisme mondial en développant un mouvement anti-austérité, anti-guerre qui aura comme objectif de créer un gouvernement socialiste des travailleurs en Grande-Bretagne dans le cadre des États-Unis socialistes d’Europe.

Le plus grande dommage que la gauche nationaliste cause à la classe ouvrière est d'encourager les travailleurs à adopter la réponse la plus étroite, irréfléchie et empreinte d’esprit de clocher aux problèmes sociaux auxquels ils font face. Tout dépend de la mobilisation de la classe ouvrière dans une direction opposée. 

Il ne faut pas prendre le chemin de la moindre résistance, dans l'espoir de gains à court terme qui ne se matérialiseront jamais. Il faut plutôt prendre position en se basant sur des principes politiques qui sont enracinés dans le caractère essentiel de la classe ouvrière en tant que classe ouvrière internationale, en tant que fossoyeur du capitalisme.

Cette perspective est incarnée dans la lutte menée par le PES, la section britannique du Comité international de la Quatrième Internationale, le parti mondial de la révolution socialiste fondé par Léon Trotsky. Adhérez à ce parti et construisez-le. 

Pour une couverture détaillée (en anglais) de la campagne entourant le référendum écossais, visitez:

http://www.socialequality.org.uk/www.socialequality.org.uk

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