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Festival international de Cinéma de San Francisco - Première partie

Récompenses, déceptions et surprises

Par David Walsh
Le 24 mai 2002

Le récent Festival international de Cinéma de San Francisco (du 18 avril au 2 mai) a présenté quelque 180 films (112 longs métrages et 68 courts métrages) en provenance de 46 pays. Comme toujours, un tel événement ou la portion de cet événement qu'un critique peut vivre est source de récompenses, de déceptions et de surprises. Il est peut-être utile de rappeler une nouvelle fois les critères qui servent à déterminer ces catégories.

Dans la critique marxiste il est clair que les réalisateurs de films essaient de comprendre le monde qui les entoure et leur propre vie, mais pas dans des conditions qu'ils ont eux-mêmes choisies, ni en fait à l'aide d'instruments idéologiques ou esthétiques entièrement de leur choix.

Faire la différence entre la production artistique exceptionnelle et la production honnête mais limitée - ou pire entre la production manifestement malhonnête - est une des tâches du critique. Une autre tâche consiste à interpréter l'oeuvre comme faisant partie d'un tout historique et social, de considérer celle-ci comme une réponse de la part de certaines catégories et tendances sociales précises, sous la forme d'affirmation, de critique ou d'opposition ouverte à une situation existante. Le but global étant de proposer un " éclairage critique de la route " selon la définition de Trotski.

Nous vivons à une époque de changements rapides et spectaculaires, qui n'ont pas encore été compris ni même bien pris en compte par des masses de personnes. Ce n'est pas insulter l'humanité que de faire remarquer pour commencer que l'écart entre la conscience humaine et la réalité objective s'agrandit de façon inévitable dans de telles conditions. Si, dans le domaine de l'art, cette tendance est encore plus prononcée aujourd'hui, il faut prendre en compte les caractéristiques des couches sociales concernées qui sont relativement privilégiées ainsi que la sale atmosphère morale et culturelle qui prévaut depuis ces récentes décennies. En ce moment, on peut dire en gros que l'art " est certainement à la traîne."

Pour le réalisateur contemporain, plus précisément, ce n'est pas un mince exploit de percer la mystification officielle des dures réalités de classe d'un côté et, d'un autre côté, de résister aux énormes pressions (parfois séduisantes) de l'ensemble de l'industrie médiatique et du spectacle. Néanmoins, c'est là la tâche qui incombe à l'artiste de cinéma, qui souhaite que son oeuvre marque son époque de façon durable.

Zhang Yimou

Zhang Yimou (né en 1951) est probablement le réalisateur chinois le plus connu au niveau international. Il a été révélé au début des années 90 avec des films comme Raise the Red Lantern (1991), Qui Ju, une femme chinoise (1992) et Vivre (1994). Rétrospectivement, ses premières uvres, Le sorgho rouge (1987) et Ju Dou (1990) figurent peut-être parmi ses meilleurs films. Certains de ces films étaient de sévères critiques d'une société chinoise patriarcale et répressive, avec ses restes semi-féodaux de conformisme et de soumission. Même si ces films étaient souvent des oeuvres historiques, il était facile d'en deviner les applications à la société chinoise d'aujourd'hui. Par conséquent, Zhang a eu des problèmes avec la censure.

Son film le plus récent, Happy Times est le deuxième film en décor urbain (Keep Cool, réalisé en 1997, étant le premier). Un célibataire d'un certain âge, Zhao (interprété par le comédien très connu Zhao Bensham), fait la cour à une femme divorcée rondelette qui a un fils désagréable et paresseux et une belle fille aveugle qui est masseuse. La fille, Wu, attend le retour de son père pour que celui-ci finance une opération qui lui rendra la vue.

Afin d'impressionner la femme, Zhao prétend être le propriétaire du Happy Times Hôtel. En réalité Zhao et un de ses amis ont équipé un bus abandonné pour en faire un lieux de rendez-vous pour jeunes amoureux. Quand le bus est emmené à la fourrière, Zhao se trouve dépourvu de revenu ou de " poste ". Pressé par la belle-mère de la débarrasser de Wu, Zhao finit plus ou moins par se retrouver tuteur de la jeune aveugle. Afin d'entretenir le mythe qu'il dirige un hôtel, Zhao et ses anciens collègues aménagent un coin d'usine désaffectée en salle de massage et prétendent venir voir Wu en tant que clients. Elle finit par découvrir la supercherie, mais elle a développé un sentiment de respect et d'amour pour ceux qui essaient de l'aider.

Happy Times est un film séduisant par certains aspects. Comme toujours, Zhang a dirigé un film réalisé avec art et avec soin. La clarté des images et leur précision sont ses impératifs. Zhao Bensham a beaucoup de charme dans le rôle du " père célibataire " quelque peu dépassé par les événements et plein de bonnes intentions.

Cependant, cette oeuvre est loin d'être satisfaisante. Pour commencer, la fable est fragile et devient au fur et à mesure du film de plus en plus mince et de moins en moins crédible. Il y a quelque chose de légèrement invraisemblable dans le film, une certaine inconsistance interne. Il donne l'impression d'être passé dans un filtre.

Les personnages eux-mêmes posent problème. Zao est gentil et bienveillant, même s'il est malicieux et un peu roublard, ses amis ne sont que gentillesse et s'intéressent aux autres avec maladresse, la fille est bonne, trop bonne. La méchante belle-mère et son misérable fils sont des caricatures.

D'une part, Zhang montre un état de détresse et de dévastation économique ­une usine vide aux installations rouillées, des ouvriers licenciés qui se démènent pour s'en sortir, tous les personnages ont désespérément besoin d'argent - et d'autre part, il dresse un tableau de relations amicales et bienveillantes qui règne au sein de la population, au moins parmi les " couches les plus défavorisées ". Cependant ce n'est pas en embellissant le comportement des gens qu'on s'oppose à l'attitude qui consiste à rejeter cyniquement et brutalement les difficultés des autres. Il y a quelque chose de condescendant dans la présentation du groupe d'ouvriers licenciés. Ils sont " amusants ", inefficaces et un peu clownesques.

Bien sûr, si l'on considère les faiblesses de l'oeuvre de Zhang et celles de n'importe quel réalisateur chinois sérieux dans leur traitement des problèmes sociaux critiques, on doit reconnaître en toute honnêteté que les événements historiques ont contribué à poser des obstacles idéologiques énormes sur le chemin des artistes. Il est évident qu'il existe une grande confusion quant à la nature exacte de la révolution de 1949, du développement ultérieur de celle-ci, du régime actuel de Pékin, du communisme, du capitalisme et de la démocratie, de la route à prendre pour se sortir de la pauvreté et du sous-développement.

Ceci, néanmoins, n'excuse pas ce qui est devenu maintenant une tendance réellement complaisante dans les films de Zhang. Il est difficile de dire combien cette tendance a été imposée ou encouragée, pour ainsi dire par les pressions extérieures (l'opinion publique officielle en Chine, la menace de la censure, les intimidations de toutes sortes, etc.), ou combien celle-ci est " organique " (L'absorption même de Zhang par l'industrie internationale du film). En tout cas, ses films donnent l'impression de quelqu'un qui a décidé de se conformer et qui ne peut que donner des conseils faciles à son public: restez calme, utilisez votre tête, soyez gentils les uns avec les autres, ne soyez pas obnubilés par la poursuite de l'argent, etc.

Il semble que dans Happy Times, Zhang prenne la défense des valeurs de solidarité et de communauté contre la cupidité et la commercialisation. Mais sans force, ni grande persuasion, plutôt à la façon de quelqu'un qui ne croit pas vraiment la cause qu'il défend. Après tout, l'inévitable question se pose: " Quelle serait la base sociale ou la perspective d'une telle cause? " Ses protestations morales semblent faibles et inefficaces face aux dimensions potentiellement immenses de la tragédie sociale qui frappe la Chine avec l'introduction du " marché libre ".

Lors du débat qui a suivi la projection de son film à San Francisco, Zhang a fait le commentaire suivant: " Il est difficile de traiter certaines questions sociales. La censure existe encore en Chine. On ne peut pas traiter les choses trop en profondeur." Des questions lui ont été posées quant à la présence de panneaux publicitaires dans pratiquement toutes les scènes du film. Il a répondu " La publicité est omniprésente en Chine. On ne peut pas y échapper. "

En réponse à une question directe concernant les inégalités sociales en Chine, Zhang a répondu : " L'écart entre les riches et les pauvres est très grand. Cela vous met en colère quand les journaux parlent de la corruption (officielle). La plupart des gens mènent une vie très simple. Avec le temps, cet écart diminuera. C'est ce que j'espère. " Le moins que l'on puisse dire c'est que des espoirs et des illusions aussi vagues ne constituent pas les bases les plus solides pour l'art, ni pour rien d'autre d'ailleurs.

Quelques autres films asiatiques

Un autre film chinois, traitant plus ou moins des mêmes questions, Go for Broke (Wang Guangli) est une reconstitution fictive des efforts de six fonctionnaires licenciés pour mettre en place leur propre entreprise, une société de restauration de propriétés. Il apparaît clairement que les personnages principaux ont mis de côté un certain capital, qu'ils ont accumulé on ne sait trop comment. En tout cas, on assiste aux tribulations de la mise en route d'une nouvelle entreprise, avec des problèmes tels que les transactions avec des entrepreneurs véreux, les difficultés financières ou les problèmes familiaux.

Dans une scène, particulièrement remarquable, un client / homme d'affaires exigeant insulte les ouvriers qui rénovent sa maison parce qu'il leur reproche de gaspiller trop de clous entre autres. Pendant un instant le tableau sociale brutal est mis en évidence, mais cela ne dure qu'un instant.

A la fin, un billet de loterie gagné va peut être sauver nos héros. Ceci est au moins approprié, les perspectives d'une petite entreprise n'apparaissant pas trop brillantes sans une espèce d'intervention divine.

On ne voit pas bien ce qu'a voulu démontrer le metteur en scène Wang Guangli, si ce n'est que la détermination et que le courage finissent toujours par payer. Etant donné que dans la vie réelle ce n'est souvent pas le cas, le message du film semble avoir une portée limitée pour le spectateur.

Failan, un film sud-coréen, est à bien des égards un bon film. Il raconte l'histoire triste, ou les histoires tristes, d'un truand à la petite semaine malchanceux, Kangjae, et de Failan, une jeune chinoise du continent, qui essaie de rester en Corée, et avec qui Kangjae conclut un mariage blanc contre de l'argent. Ils ne se rencontrent en fait jamais et la seule chose qu'elle reçoive de lui est une écharpe rouge.

Après le mariage bidon, Failan est emmenée dans un club où le seul avenir qui lui est proposé est celui d'entraîneuse de bar. Quand elle crache du sang, le patron du club ne veut plus d'elle et à la place on lui offre un travail dans une blanchisserie, où elle travaille très dur. La vieille femme coréenne avec qui elle travaille commente: " Tu es une machine à laver sur pieds. "

Pendant ce temps, la vie de Kangjae s'effondre. Son patron est un petit chef mesquin qui bat les membres de son gang quand le moindre problème survient. " Tu n'es même pas un être humain " dit il à Kangjae, quand il lui donne une bonne correction. Plus tard, ils se saoûlent ensemble et quand le chef voit son rival, il finit par tuer celui-ci. Kangjae accepte d'endosser la responsabilité du meurtre.

La santé de Failan se dégrade encore plus. Elle demande au patron de l'agence de l'emploi à qui elle doit beaucoup d'argent, si elle peut prendre cinq mois de congés, pour recouvrer la santé. Celui-ci lui répond: " Je ne peux même pas attendre un mois ". Elle parle à la photo que Kangjae lui a donnée. " Sais-tu à quel point j'ai peur en ce moment ? ". Elle est sur le point d'aller voir son " mari " mais il est en ce moment précis sur le point d'être arrêté.

Failan n'entre dans la conscience de Kangjae qu'une fois morte. Comme il est son mari, les autorités l'informent de sa mort et lui donne ses cendres. Il passe à tabac le directeur de l'agence qui a fait travailler Failan comme une esclave. L'employée de laverie le réprimande: " Comment peux-tu oser te manifester maintenant ? Elle t'a attendu. Elle a travaillé si dur. ". Il a deux lettres d'elle. Dans la première elle le remercie pour l'écharpe. Dans la deuxième, envoyée de l'hôpital, elle écrit: " Je suis en train de mourir. Viendras-tu me voir quand je serais morte ? ". Il pleure en lisant la lettre. Auparavant, il avait dit: " Il y a tant de salauds dans le monde. ". Il décide maintenant de ne plus faire partie des " salauds " et de retourner dans son village de pêcheurs. Quand il annonce à son patron qu'il n'ira pas en prison à sa place, le dénouement tragique se met en marche.

Choi Min-Shik, qui serait un acteur coréen populaire, est remarquable dans le rôle de Kangjae. La tristesse du sort de la jeune fille fait mal à voir. Elle n'a rien et attend très peu de la vie. La seule chose qu'elle demande est qu'on lui fasse une faveur après sa mort. Elle meurt dans la solitude la plus absolue.

Le film rappelle un peu Green Fish et Pepermint Candy du réalisateur sud-coréen Lee Chang-dong, en ce qu'il est un peu trop facilement cousu de fil blanc, un peu sentimental mais surtout dans sa force émotionnelle et son sens profond de protestation.

Je ne suis toujours pas impressionné (ou si peu) par la majorité des films d'art et d'essai japonais, y compris par les oeuvres de Hirokazu Kore-eda (Maborost, After Life) qui font l'admiration de tant de critiques. Son dernier film, Distance, parle des conséquences d'une attaque terroriste menée par une secte religieuse qui se nomme l'Arche de la Vérité. Il est probable que Kore-eda s'est inspiré des événements de 1995, quand des membres de la secte Aum Shinriko ont lâché du sarin, un gaz neurotoxique, dans le métro de Tokyo, tuant 11 personnes et en blessant plus de 5.000.

Dans Distance, les membres de la famille des criminels morts, lors de leur pèlerinage annuel du souvenir à la cabane isolée où la secte vivait, se font voler leur camionnette. Ils sont contraints de passer la nuit sur place, avec un membre du groupe dissident qui lui aussi est venu. Par des retours en arrière, le film essaie de retracer le parcours des membres de la secte jusqu'à leur fatale décision de mourir. Distance fournit quelques explications sur l'aliénation des membres de la secte par rapport à la société, ainsi que de leurs pathologies personnelles.

Néanmoins, le film n'offre aucun éclairage sur les circonstances qui ont produit l'aliénation ou la pathologie. Il reste superficiel, et si l'on retirait les silences relativement dénués de tout sens, les apports du film pourraient être réduits de moitié. On a toujours l'impression dominante que Kore-eda cherche à impressionner plutôt qu'à éclairer. Il est de toute évidence doué, mais il n'y a pas de signe évident qu'il comprenne la société contemporaine. Ses visions sont clairsemées, exagérées. Le résultat est quelque chose de froid et d'abstrait.

Somewhere on Earth (Kiseki Hamada) est un film beaucoup moins fort. Ridicule et prétentieux, le film suit les activités d'un reporter pour un magazine sordide d'information, qui quitte son travail pour ouvrir un magasin d'objets étranges de toutes sortes et invendables. Quand un client se présente et demande quelque chose il répond invariablement: " La maison ne fait pas ce genre d'article ". Ce magasin de " Fin du Monde " attire Koma, une lycéenne. Le couple finit par fuir la ville. Le film est nombriliste, complaisant, peu soigné. Une fois de plus, aliénation, de la jeunesse en particulier. Une fois de plus, peu de discernement.

Duras et Staline

L'écrivain français, Marguerite Duras (1914-1996) n'a peut-être pas été un monument de la littérature du vingtième siècle, mais elle mérite un meilleur traitement que l'épouvantable Cet amour là (Josée Dayan). Ce film de fiction raconte sa relation avec Yann Andréa Steiner, un homme qui était son cadet de 38 ans et avec qui elle a vécu de 1980 jusqu'à sa mort en 1996. Il fut son secrétaire et il fut également acteur dans ses films. Duras (Hiroshima, Mon Amour, India Song, Moderato Cantabile) était une représentante du nouveau roman et était une femme de gauche. Un de ses biographes a écrit: " Après la révolte des étudiants de mai 1968, l'écriture de Duras est devenue de plus en plus abstraite. " Il y a bien plus de choses à dire sur ce chapitre, mais on n'apprendra rien de neuf à ce sujet dans le film de Dayan.

Cet amour-là est le genre de film qui exige la parodie. Duras (Jeanne Moreau) est présentée comme continuellement contradictoire et méchante, largement de façon gratuite. Quelques exemples: " Les gens qui n'aiment pas les poireaux me laissent perplexe " (C'est certainement un morceau d'anthologie !) " J'aime les peupliers. J'aime danser. Les gens qui ne savent pas danser me dérangent ". " Je dis des choses fascinantes et tu ne m'écoutes pas "," L'écriture vous rend brutal. On ne peut y échapper ". " Nous avons besoin d'argent. Il faut écrire un livre: 'Le livre qui n'a jamais existé'". " Essayons de trouver des mots pour décrire notre amour, il n'y en a peut-être pas ". Elle chasse parfois Steiner de son appartement, en criant: " Je ne sais pas qui tu es ", mais il revient toujours, on ne sait pas pourquoi. Il est évident qu'il y avait quelque chose chez Duras, du moins à un certain moment. On cherche en vain à trouver dans le film ce que c'était.

Staline, Dieu Rouge est une contribution de plus (même si elle est mineure) à la compréhension et à l'interprétation erronées de la Révolution d'Octobre et de l'ex-Union Soviétique. Ce documentaire cynique, de Frederick Baker, est un amalgame décousu d'images dont le but avoué est d'examiner la dévotion quasi-religieuse générée par Joseph Staline. Dans la Géorgie d'aujourd'hui, un culte nationaliste vénère l'image de Staline. Le petit-fils de Staline, qui est interdit de toute activité politique choisit le portrait " social-réaliste " de son grand père qu'il préfère. Vitaly Komar et Alex Melamid, artistes et anciens " dissidents " soviétiques qui ont eux-mêmes fait une carrière lucrative grâce au mauvais goût et au kitsch sont une fois de plus présents. Boris Yefimov, caricaturiste à la Pravda et maintenant centenaire, exprime ses sentiments mitigés sur un homme qui fit exécuter son frère, mais qui lui accorda la vie sauve.

Il est impossible de déterminer le genre d'argument ou d'analyse qui est fait dans ce film. Tout est ramené au niveau de la raillerie. Le réalisateur ne sait, à l'évidence, que faire de Staline, de son rôle historique de fossoyeur de la révolution, de la dégénérescence et de la fin de l'URSS, ni d'aucune autre question pertinente.

À suivre (deuxième partie)


 

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