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Déclaration électorale du PSG (Parti de l'égalité sociale) d'Allemagne

Pour la construction d'un mouvement politique indépendant de la classe ouvrière


Le 21 septembre 2002
(Première partie)

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Les élections parlementaires au Bundestag vont se dérouler le 22 septembre dans des circonstances dramatiques. Au Moyen-Orient, les menaces de guerre se font de plus en plus pressantes. Une attaque de l'Irak par les Etats-Unis pourrait mettre la région tout entière à feu et à sang et il est difficile d'en prévoir les conséquences dans le reste du monde. Le chômage, la pauvreté, la misère de l'éducation ont atteint des proportions inquiétantes et la crise des marchés financiers pourrait à tout moment déclencher une récession à l'échelle mondiale. Les droits démocratiques les plus élémentaires subissent des attaques incessantes. Les catastrophes écologiques sont de plus en plus nombreuses. Mais aucun des partis politiques en lice dans ces élections n'a de réelles solutions à proposer pour résoudre ces problèmes.

La CDU/CSU (Union chrétienne-démocrate et Union sociale-chrétienne) et le FDP (Parti libéral démocrate) durent abandonner le pouvoir il y a quatre ans suite au bilan social catastrophique de leur passage au gouvernement. Après seize années de gouvernement CDU/CSU-FDP, le mécontentement qui s'était accumulé contre les mesures de démantèlement social, la montée du chômage et la chute du niveau de vie avaient permis le retour du SPD (Parti social démocrate allemand) au pouvoir, allié pour la première fois aux Verts. On n'en revint cependant pas à la politique réformiste de l'époque de Willy Brandt, mais on continua la politique du gouvernement conservateur précédent - à la différence près qu'on l'appliqua avec un rythme beaucoup plus soutenu.

A présent il n'y a pratiquement plus aucune différence entre les programmes des différents partis représentés au Bundestag. Les promesses électorales se ressemblent toutes fortement. Tous ces partis se font concurrence pour savoir qui peut mieux représenter les intérêts des grosses entreprises, faire les yeux doux à la classe moyenne, exiger des emplois sous-payés ou s'en prendre aux droits des salariés. C'est à qui fera les meilleures propositions pour tenir les immigrés à distance et pour augmenter les pouvoirs de l'appareil d'Etat. Des expressions telles que "démocratie" ou "droits des citoyens" ont pratiquement disparu du vocabulaire politique.

La classe politique tout entière n'a jamais été aussi éloignée des soucis quotidiens de la population. Il n'y pas un seul parti capable d'offrir une réponse sérieuse aux problèmes qui préoccupent des millions de gens ordinaires ­ sécurité économique, chômage, destruction du système éducatif. Au cours de la campagne électorale, slogans creux et disputes factices entre principaux candidats ont remplacé tout débat de fond.

On ne peut laisser l'avenir politique entre les mains de ces partis. Ils mènent la société au désastre. Tout dépend maintenant de la construction d'un nouveau parti politique qui permettra à la classe ouvrière d'intervenir de façon indépendante dans les événements politiques. C'est le but du Parti de l'égalité sociale.

La politique étrangère et la guerre contre l'Irak

Au cours des dernières semaines, la guerre que prépare les Etats-Unis contre l'Irak est devenue le thème central de la campagne. Gerhard Schröder, le leader du SPD, a déclaré que s'il était réélu l'Allemagne ne participerait pas à une telle guerre, avec ou sans l'aval des Nations unies. Ces déclarations ont fait grimper les intentions de vote pour le SPD et pour les Verts. Même si, jusque-là, la CDU/CSU et le FDP étaient nettement en tête, une victoire électorale de la coalition sortante SPD et Verts semble maintenant possible.

De larges fractions de la population rejette les préparatifs de guerre contre l'Iraq et Schröder et son ministre des Affaires étrangères Vert, Joschka Fischer, vont au devant d'une telle attitude. Toutefois, il serait fatal de leur faire confiance dans ce domaine. Les buts qu'ils poursuivent sont totalement différents de ceux de la majorité de la population, très sceptique vis-à-vis des raisons avancées officiellement en faveur d'une guerre et qui rejette avec véhémence toute intervention militaire pouvant causer la mort de centaines de milliers d'innocents.

La position du gouvernement allemand devient plus claire quand on considère son attitude vis-à-vis d'une guerre dans le contexte de la politique étrangère et sécuritaire qu'il a poursuivie jusque-là. Cette politique vise à rétablir l'Allemagne dans son rôle de grande puissance, capable de damner le pion aux autres grands, en particulier aux Etats-Unis, dans le domaine économique mais aussi sur le plan politique et surtout militaire. Les militaires de premier plan considèrent ceci comme une évidence. L'inspecteur général des armées, Harald Kujat, nommé par l'ex- ministre de la Défense, Rudolf Scharping (SPD), a résumé ainsi ce point de vue dans son discours inaugural en novembre 2000: " Si l'Allemagne doit jouer le rôle qui correspond à sa position en Europe et au-delà, à ses intérêts et au poids d'une population de 80 millions de personnes au centre de l'Europe, alors ses forces armées doivent avoir le volume, les moyens, les équipements et les capacités nécessaires."

Un bilan politique dans ce domaine montre qu'en quatre ans, la coalition SPD-Verts a fait plus pour transformer l'armée allemande en un instrument obligé de la politique étrangère que les conservateurs au cours des seize années précédentes. Cette coalition a participé à deux conflits ­ en Yougoslavie en 1999 et en Afghanistan en 2001- elle a envoyé des soldats allemands dans seize pays et régions différents - des Balkans jusqu'en Afghanistan en passant par la Corne de l'Afrique. Elle a multiplié par dix les dépenses pour des opérations militaires internationales et a lancé un énorme programme d'armement. Les dépenses prévues pour la période allant de 2001 à 2015 s'élèvent à 110 milliards d'euros.

Sans le SPD et les anciens pacifistes dans le parti des Vert il n'aurait pas été possible de surmonter la profonde aversion nourrie par la population allemande pour le militarisme. Sous un gouvernement conservateur, de telles mesures auraient provoqué un tollé général.

La politique étrangère allemande rejette l'action unilatérale des Etats-Unis contre l'Iraq parce qu'elle suit ses propres buts impérialistes dans le Golfe Persique. Ce rejet n'a pas empêché le gouvernement d'apporter son soutien aux sanctions contre l'Iraq qui ont coûté la vie à des centaines de milliers d'enfants où à envoyer plusieurs milliers de soldats au Moyen-Orient dans le cadre de la "guerre contre le terrorisme".

Si une guerre contre l'Iraq était déclenchée, Schröder et Fischer pourraient changer très rapidement d'attitude. Dans un discours devant l'assemblée des Nations unies, Fischer s'est déclaré en faveur d'un nouvel ultimatum envers l'Iraq dont le seul but devrait être, selon l'interprétation des Etats-Unis, de servir de prétexte à une intervention militaire. Le seul moyen efficace dont dispose le gouvernement allemand pour empêcher une guerre - la fermeture de bases américaines en Allemagne - a jusqu'ici été soigneusement exclu par Schröder et Fischer.

L'opposition aux plans de guerre des Etats-Unis ne peut s'appuyer sur l'impérialisme allemand. Pour arrêter les fauteurs de guerre à Washington et à Berlin, il faut bâtir un vaste mouvement international contre le militarisme et la guerre sous la direction de la classe ouvrière, un mouvement qui doit être dirigé contre toute l'élite politique au pouvoir, y compris le gouvernement SPD-Verts.

L'assurance avec laquelle Schröder et Fischer se détachent de l'ombre des Etats-Unis et mettent en avant les intérêts allemands a des implications profondément réactionnaires. Le bruit fait par Schröder à propos d'une "voie allemande" n'intensifie pas seulement le conflit avec les Etats-Unis mais elle engendre également des tensions au sein de l'Europe. Nombreux sont les pays européens où l'on n'a pas encore oublié que c'est à partir du sol allemand que deux guerres mondiales furent déclenchées au siècle dernier et que ces guerres ont fait du continent tout entier un champ de ruines.

Une fois de plus, il paraît évident que l'unification harmonieuse de l'Europe ne peut se réaliser par le haut ­ par l'intermédiaire des gouvernements, des grandes sociétés et des banques qui dictent leur loi à la bureaucratie de Bruxelles. De plus en plus, les simples citoyens d'Europe de l'Ouest comme d'Europe de l'Est perçoivent l'Union Européenne comme un pouvoir despotique qui dicte les conditions dans lesquelles ils vivent, qui n'est soumis à aucun contrôle démocratique et qui suit les instructions des grandes puissances européennes - en particulier de l'Allemagne. Ceci aggrave non seulement les tensions entre les gouvernements européens, mais renforce encore les éléments de la droite nationaliste qui rêvent d'un balkanisation du continent ­ le FPÖ de Jörg Haider en Autriche, la Ligue du Nord en Italie, le Vlaams Blok en Belgique et plusieurs mouvements fascistes en Europe de l'Est.

L'unification de l'Europe ne peut être réalisée qu'à partir de la base, par l'intermédiaire d'un mouvement de travailleurs qui placent les besoins sociaux avant les intérêts des grandes firmes et qui rejettent catégoriquement les aspirations impérialistes des grandes puissances européennes. Ceci n'est possible que sous la forme des Etats-Unis socialistes d'Europe.

L'armement de l'Etat

Il y a un lien inséparable entre politique étrangère et politique intérieure. On voit également que le rejet par Schröder d'une guerre avec l'Iraq n'a rien à voir avec une politique de paix au fait qu'il a quasiment déclaré la guerre à sa propre population. Sous la coalition SPD-Verts l'Etat a renforcé ses pouvoirs comme jamais auparavant tout en réduisant de façon draconienne les dépenses sociales.

Il y a quatre ans, le Parti de l'égalité sociale faisait cette mise en garde: «Aucun changement de politique ne peut être attendu d'un gouvernement conduit par le SPD. Si le SPD reprend le pouvoir après 16 ans, ce n'est pas en tant que parti de réformes sociales, mais en tant que parti de la confrontation sociale. Il n'y a qu'une chose qui différencie le SPD de la coalition Chrétienne-démocrate et Libérale paralysée par un conflit interne: il n'entreprendra des attaques contre les travailleurs qu'avec plus d'énergie, plus de consistance et plus de ruse.» (Manifeste du PSG pour les élections au Bundestag de 1998).

Cet avertissement s'est vu entièrement confirmé. Pendant ses quatre années au gouvernement, la coalition SPD-Verts a adopté une politique plus droitière dans tous les domaines sociaux et politiques.

Les deux trains de lois sécuritaires passés à la hussarde au parlement après les attentats du 11 septembre suppriment toute une série de droits démocratiques fondamentaux et de principes de l'Etat de droit. Sans ambiguïté possible ces lois ouvrent la voie à un Etat totalitaire.

La séparation de la police et des services de renseignement instaurée à l'Ouest à la suite de l'expérience tragique de la Gestapo de Hitler et à l'Est après celle de la Stasi stalinienne a été supprimée; la séparation des pouvoirs entre la police et la magistrature a été affaiblie. Les enquêtes assistées par ordinateur, qui font de milliers de citoyens sans reproches des suspects potentiels ont été étendues tandis que la protection contre les abus de l'informatique a été pratiquement supprimée. Selon les nouvelles règles régissant les contrôles de sécurité, un simple soupçon ou même une vieille note sans actualité des services de renseignement suffit à imposer une interdiction de travail à vie sans que la personne concernée (ou son avocat) ait le droit de savoir de quoi elle est accusée. Des centaines de milliers de gens travaillant pour les entreprises d'approvisionnement et de transport sont potentiellement concernées.

Il serait naïf de croire que ces mesures ­ planifiées depuis longtemps ­ ne représentent qu'une réaction aux événements du 11 septembre. La psychose entourant les mesures sécuritaires et le réarmement de l'Etat sont bien plutôt des préparatifs en vue de conflits de classe qui sont inévitables dans des conditions de contradictions sociales croissantes. Les inégalités sociales grandissantes sont incompatibles avec la démocratie.

En ce qui concerne la politique d'immigration, le gouvernement SPD-Verts a aussi viré à droite. La dernière loi sur l'immigration représente un nouveau durcissement de la législation existante. Certains assouplissements seront prévus uniquement pour les immigrés, peu nombreux, considérés comme «utiles» à l'économie. Pour tous les autres, les conditions justifiant l'immigration et la naturalisation ont été aggravées. La loi ne permet pas plus d'humanité dans le traitement des immigrés mais renforce l'étanchéité des frontières.

Les étrangers sont encore ceux qui sont les plus durement touchés par les nouvelles lois sécuritaires. Ils ne sont plus protégés par les sauvegardes juridiques les plus élémentaires. Photographies, empreintes digitales et même empreintes vocales peuvent être stockées pendant de longues années. Le moindre prétexte peut entraîner la déportation. Sous le gouvernement SPD-Verts on a étendu la pratique inhumaine des expulsions qui, tous les ans, coûtent des dizaines de vies en Allemagne et en Europe..

Pour ce qui est de l'amélioration de la situation sociale dans les pays d'origine, l'aide au développement, sous la responsabilité de Heidemarie Wieczoreck-Zeul (qui fait partie de la «gauche» du SPD) n'a augmenté en quatre ans que d'un pour mille ­ soit de 0,26 à 0,27 pour cent du produit intérieur brut. Cette aide s'élève à cinq milliards d'euros par an. Cela représente à l'échelle mondiale moins de la moitié des sommes débloquées en peu de temps pour indemniser les victimes des récentes inondations en Saxe et en Bavière. La somme bien trop modeste recommandée par l'ONU s'élève à 0,7 pour cent du PIB.

Inégalités sociales

Les inégalités sociales étaient déjà en augmentation permanente depuis vingt-cinq ans quand le SPD et les Verts gagnèrent les élections en 1998. Alors qu'entre 1973 et 1998 le revenu national avait plus ou moins quadruplé, les salaires réels n'avaient augmenté que de sept pour cent. Ce furent seulement les détenteurs de capital ou les revenus indépendants qui en profitèrent. En 1998 par conséquent, les dix pour cent de ménages les plus riches possédaient quarante-deux pour cent de toute la richesse, tandis que les cinquante pour cent des ménages les plus pauvres ne possédaient que 4,5 pour cent de cette richesse. Un ménage sur dix était considéré comme vivant en-dessous du seuil de pauvreté, et 2,9 millions de personnes dépendaient d'aides sociales.

Cette redistribution des richesses et des revenus des pauvres vers les riches s'est poursuivie grâce à la politique fiscale et sociale de la coalition SPD-Verts.

La réforme fiscale, introduite en 2000, à baissé le taux d'imposition le plus élevé de 53 à 42 pour cent, permettant aux revenus d'un million et plus d'épargner 100 000 euros par an. Le taux d'imposition le plus bas fut bien baissé lui aussi mais les économies pour les ménages à petit ou moyen revenu sont bien moindres et sont restreintes par l'augmentation de nombreuses taxes indirectes telles que l'impôt sur l'environnement et les impôts sur le tabac et les assurances. Reniant leur promesse électorale, le SPD et les Verts ont refusé de rétablir l'impôt sur la fortune, aboli par le gouvernement Kohl.

Les grosses sociétés furent quasiment libérées de l'impôt sur les bénéfices par les nouvelles lois sur l'amortissement de l'impôt. Les recettes fiscales en provenance des sociétés ont chuté de 23,6 milliards d'euros en 2000 à moins 4 millions d'euros en 2001 ­ le fisc fut même obligé de rembourser de l'argent aux sociétés. Les recettes issues de la taxe commerciale ont baissé fortement elles aussi, dans certaines villes, de plus de cinquante pour cent.

Les municipalités et les Laenders, déjà à court d'argent et obligés de compenser les pertes de recettes par des réductions budgétaires supplémentaires, des réductions de personnel dans les écoles, les crèches, les maisons de retraite et les organismes de loisirs en subissent les conséquences. Ces milliards d'euros de cadeaux fiscaux sont ainsi offerts aux grandes banques et aux grandes sociétés aux dépens des familles, des enfants et des personnes âgées, c'est-à-dire de ceux qui dépendent le plus des services sociaux.

La réforme de la santé introduite par le SPD et les Verts avait elle aussi pour seul objet l'allègement de la charge fiscale des sociétés. Le coût de la main-d'uvre devait être abaissé au moyen d'une réduction de la contribution patronale à l'assurance-maladie. Pour éviter tout conflit avec le puissant lobby des sociétés pharmaceutiques le changement prit la forme d'une réduction supplémentaire des prestations sociales. Ce sont, là aussi, les bas revenus qui sont les plus durement touchés car ils n'ont plus les moyens de financer de nombreuses prestations.

Avec la soi-disant « retraite de Riester » (ainsi nommée d'après le ministre SPD du Travail) la coalition SPD-Verts a pour la première fois ouvert une brèche dans le principe du financement paritaire des retraites. Avec la réduction drastique des prestations provenant du régime général des retraites, les salariés sont obligés de prendre des retraites complémentaires privées qu'ils financent de façon individuelle, sans la participation des employeurs.

Le nombre de chômeurs, dont le chancelier Schröder avait dit qu'il serait la mesure de sa réussite, a dépassé les 4 millions et est aussi élevé à la fin de son mandat qu'au début. Si l'on considère la situation de l'emploi de plus près on s'aperçoit que la situation a encore empiré. Le chômage des jeunes notamment a beaucoup augmenté. Plus d'un demi million de chômeurs a moins de 25 ans. En même temps, beaucoup de CDI (contrats à durée indéterminée) ont été remplacés par des emplois à bas salaire. La situation sociale des chômeurs s'est nettement dégradée du fait de la réduction constante de l'allocation chômage.

A présent tous les partis cherchent une sortie à cette situation déplorable par la promotion des emplois à bas salaire. S'appuyant sur des suggestions faites par la commission Hartz, le SPD veut se servir des bureaux de chômage pour faire embaucher 780 000 travailleurs à bas salaires par les entreprises; le candidat CSU/CDU, Stoiber, quant à lui. propose d'investir 3 milliards d'euros pour créer entre 600 000 et 800 000 emplois à bon marché. De telles mesures ne combattent pas le chômage mais font fonction de levier pour miner les contrats de travail existants. Quelle entreprise continuera encore à embaucher des travailleurs avec des contrats à durée indéterminée si elle peut les louer pour une courte durée avec des salaires subventionnés?

 

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