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Le Parti de l'égalité sociale (Partei für soziale Gleichheit - PSG) se présente aux élections européennes

Déclaration du Parti de l'égalité sociale (Allemagne)
Le 7 février 2004

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Le Parti de l'égalité sociale se présente avec sa propre liste pour toute l'Allemagne aux prochaines élections européennes du 13 juin. Les membres du parti prirent la décision de participer à cette élection et choisirent les candidats début janvier.

En tête de liste figure Ulrich Rippert (52 ans) de Berlin, secrétaire national du PSG et membre de la rédaction du World Socialist Web Site. Se présentent également Helmut Arens (54 ans), travailleur dans l'industrie chimique à Francfort, Dietmar Gaisenkersting (37ans), pédagogue à Duisburg, Elisabeth Zimmermann (47ans), employée de bureau à Duisburg, Celia Sokolowsky (30ans), professeur de langues à Bielefeld, et Christoph Vandreier (23ans), étudiant en psychologie à Berlin.

Le PSG se sert des élections européennes pour inciter à une large discussion sur un programme politique qui réponde aux problèmes urgents auxquels sont confrontées quotidiennement des millions de personnes ­ menace de guerre, pauvreté croissante, chômage et insécurité sociale, ainsi que le démantèlement des droits démocratiques.

Bien que notre parti ne présente des candidats qu'en Allemagne, notre campagne électorale s'étendra à toute l'Europe. En tant que section allemande de la Quatrième internationale, le PSG travaille en collaboration étroite avec son parti frère britannique, le Socialist Equality Party (SEP). Un élément central de la campagne électorale sera aussi la coopération avec le SEP aux USA qui se présente avec ses propres candidats à l'élection présidentielle américaine cette année.

Au centre du programme du PSG se trouve l'unité internationale de la classe ouvrière. Il rejette résolument l'Union européenne, ses institutions et la constitution qu'elle envisage, ainsi que le processus d'élargissement sous la régie de l'Union européenne. Il rejette tout aussi catégoriquement toute forme de nationalisme et de chauvinisme. L'exigence de la souveraineté nationale et du renforcement des frontières vis-à-vis de l'Europe de l'Est et de la Turquie ne constitue pas une alternative à la politique de l'Union Européenne mais au contraire elle la complète. Elle divise la population selon des critères nationaux, ethniques et religieux et facilite son oppression. Le PSG oppose à une Europe des banques et des grosses entreprises une Europe unie et socialiste.

Les tentatives du gouvernement américain de soumettre la terre entière à sa domination menacent non seulement les pays du soi-disant Tiers-monde mais remettent aussi à l'ordre du jour le danger d'un conflit armé entre les grandes puissances. Le 15 février de l'année dernière, des millions de personnes ont protesté contre la guerre en Iraq dans la plus grande manifestation internationale de l'histoire, une guerre qu'elles ressentirent - avec raison - comme une menace directe à leur encontre.

Les gouvernements européens sont, cependant, complètement incapables de résister à l'impérialisme américain. Si quelques-uns ­ comme les gouvernements britannique, italien, espagnol et polonais ­ se rangèrent sans réserve derrière Washington, ceux qui s'opposèrent à la guerre, comme les gouvernements allemand et français, le firent sans le moindre sérieux. Ils ne prirent pas même en considération de fermer les bases militaires américaines sur le territoire européen ­ ce qui aurait gêné considérablement les préparatifs de guerre. Depuis, ils ont exprimé leur soutien total à l'occupation de ce pays opprimé. La ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie déclara récemment que « personne ne pouvait avoir intérêt » à une défaite des Etats-Unis en Iraq. Selon elle, cela représenterait une défaite « pour tous ».

Le refus de la guerre contre l'Iraq par Berlin et Paris fut exclusivement motivé par leurs propres intérêts impérialistes. Tous deux ont considéré cette ruée unilatérale des Etats-Unis, dans une région où eux-mêmes ont d'importants intérêts économiques et stratégiques, avec peur et méfiance. N'ayant pas pu empêcher la guerre, ils forcent maintenant le pas pour armer l'Europe et préparent leurs propres interventions militaires en Afrique, en Asie et dans d'autres parties du monde. Même le stationnement de leurs propres troupes en Iraq n'est plus exclu.

Pour se battre contre la guerre il faut en comprendre les causes. En fin de compte, elle est le résultat de la crise profonde du système capitaliste à l'échelle mondiale. Le gouvernement américain agit non pas à partir d'une position de force mais bien de faiblesse. Pour surmonter les contradictions internes du capitalisme américain, il se voit forcé de mener un combat acharné au niveau mondial pour les marchés, les profits et la main-d'oeuvre à bon marché. Avec la conquête de l'Iraq, il poursuivait, comme le manifeste électoral de notre parti frère américain l'explique, trois buts : « L'accès à des réserves pétrolières qui sont les secondes en importance dans le monde ; le stationnement de forces militaires américaines au centre du Moyen-orient, gagnant ainsi un avantage géostratégique sans précédent sur tous ses rivaux potentiels ; la création d'une diversion outre-mer au mécontentement social croissant à l'intérieur des USA. »

Le PSG base son combat contre l'impérialisme et la guerre sur un programme socialiste. Il s'efforce de mobiliser la classe ouvrière internationale, y compris américaine ; c'est-à-dire tous les salariés ­ travailleurs, employés, intellectuels ­ qui ne peuvent vivre que par la vente de leur force de travail et dont les conditions de vie sont inconciliables avec un système social dont le principe suprême est l'obtention du profit.

Le PSG défend énergiquement les droits démocratiques et sociaux qui sont menacés par le réarmement de l'Etat et la destruction des gains sociaux. Il se bat pour la réorganisation de la vie économique sur des bases socialistes ­ le transfert du contrôle des banques et des grosses entreprises à la société et l'organisation de la production en accord avec les besoins sociaux existants et non pas avec les profits d'une riche minorité.

La social-démocratie a toujours justifié sa défense du capitalisme en prétendant qu'il pouvait être réformé dans l'intérêt des travailleurs et organisé socialement. De tout cela il ne reste rien. Le SPD et les autres partis sociaux-démocrates d'Europe se sont complètement discrédités. Ils se trouvent au premier rang pour lancer des attaques contre les acquis sociaux et les droits démocratiques et ne se différencient plus de leurs adversaires conservateurs. Le New Labour de Blair a repris le programme de Margaret Thatcher ; l' « Agenda 2010 » de Schröder surpasse de loin les attaques du gouvernement Kohl, son prédécesseur.

Il en va de même pour les Partis communistes staliniens en Italie et en France. En ce qui concerne le Parti du socialisme démocratique (PDS) en Allemagne, son bavardage socialiste se volatilise proportionnellement à la responsabilité politique qu'il assume. La coalition SPD-PDS qui régit Berlin se place en tête, au niveau national, dans ses attaques contre les droits sociaux et les employés de la fonction publique.

L'objectif du PSG n'est ni de faire pression sur ces partis, ni de les réformer, ni d'en séparer les éléments « progressistes ». Une telle perspective serait à la fois impossible et réactionnaire. Elle ne servirait qu'à leur donner une caution de gauche. Le PSG cherche à libérer la classe ouvrière de leur influence politique et de développer un mouvement de masse qui soit politiquement indépendant et qui se base sur un programme international socialiste.

Notre parti s'appuie en cela sur les leçons du vingtième siècle. En tant que section allemande de la Quatrième internationale, il se place dans la tradition de l'Opposition de gauche construite par Léon Trotski et qui défendit les fondements socialistes de l'Union soviétique contre la bureaucratie stalinienne. Elle n'a jamais accepté l'idée que la dictature despotique d'une caste bureaucratique pouvait être identique au socialisme. Celui-ci ne peut être construit que sur la base d'une participation large et démocratique de la population travailleuse.

Le PSG mettra en avant son propre manifeste électoral dans les prochaines semaines. Ce document expliquera de façon détaillée les perspectives esquissées ici.

Nous appelons tous les lecteurs du World Socialist Web Site à soutenir la campagne électorale du PSG. La première étape de cette campagne consiste à récolter 4000 signatures de soutien valides jusqu'à la fin mars, la condition pour obtenir le droit de se présenter à ces élections. La deuxième étape est la propagation la plus large possible de notre programme électoral que nous traduirons dans plusieurs langues, ainsi que l'organisation de discussions et de réunions. Toutes les informations sur les particularités, les formulaires pour les signatures et le matériel pour la campagne électorale seront mis à disposition sur un site web élections.

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