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  WSWS : Nouvelles et analyses : Asie

Le SEP sri lankais répond à l’United Socialist Party

Par Wije Dias
19 février 2010

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Visiblement piqués au vif par le fait que le Socialist Equality Party (SEP) a révélé leurs manigances avec l’United National Party droitier (UNP), [« Les élections au Sri Lanka: les deux visages de l’United Socialist Party »], les anciens gauchistes de l’United Socialist Party (USP) ont ressenti le besoin de défendre publiquement leur politique sordide [« Reply to slanders against heroic United Socialist Party (USP). »]

La réponse de l’USP qui est une défense ouverte de leur « Platform of Freedom » (Plateforme de la Liberté) commune avec l’UNP soulève des questions importantes pour la classe ouvrière. L’USP affirme, en se vantant même, que c’est par son attitude « héroïque » à mettre sur pied ce « front uni » qu’il a défendu les droits démocratiques. Le SEP insiste pour dire que l’alliance de collaboration de classe de l’USP n’a non seulement présenté à tort les dirigeants de l’UNP comme des « démocrates » mais qu’il a, dans la mesure où les travailleurs ont été dupés par cette ruse, miné leur capacité à défendre leurs droits par leur propre action indépendante. Après l’élection présidentielle au Sri Lanka, et au moment où le président Mahinda Rajapakse intensifie son assaut contre les droits démocratiques, il est essentiel que la population laborieuse en tire l’enseignement politique indispensable.

Avant de passer aux questions plus fondamentales, il est impératif de parler des déformations sur lesquelles repose la réponse de l’USP. L’auteur dénonce l’article du SEP comme étant « obscène » car « accusant de manière diffamatoire l’USP et son candidat présidentiel, Siritunga Jayasuriya, de faire campagne pour Sarath Fonseka, » le candidat présidentiel de l’UNP. Aucune citation n’est présentée et n’aurait pu l’être d’ailleurs. L’article du SEP a expliqué tout à fait clairement le processus : l’USP n’a pas directement soutenu Fonseka mais, en participant à la « Plateforme de paix » en janvier 2009, a contribué à fournir à ce parti bourgeois discrédité des références démocratiques de crédibilité. A son tour, celles-ci furent d’une grande utilité à l’UNP quand le parti soutint le général Fonseka en le présentant comme son candidat présidentiel lors de l’élection du mois dernier.

L’auteur de l’article de l’USP élude la question en déclarant qu’au moment où la « Plateforme de la Liberté » fut formée, « le facteur Fonseka n’existait pas encore. » Il est sûrement vrai qu’en janvier 2009, Fonseka n’était pas encore candidat mais le plus important général du pays partage en tant que tel la responsabilité avec Rajapakse pour les crimes de guerre et les violations des droits démocratiques commis par l’armée. En fait, l’assassinat brutal de Lasantha Wickrematunge, le rédacteur en chef du journal Sunday Leader, et qui avait diligenté la formation de la Plateforme avait très certainement été l’œuvre des escadrons de la mort pro-gouvernementaux et ce en collaboration avec l’armée.

Un an plus tard, toutefois, Fonseka s’étant brouillé avec Rajapakse, démissionnait de son poste de chef des armées pour devenir le « candidat commun » de l’UNP et du parti extrémiste cinghalais Janatha Vimukthi Peramuna (JVP). En dépit du rapprochement de l’UNP avec le général, Jayasuriya de l’USP n’eut pas de scrupules à rejoindre le dirigeant de l’UNP, Ranil Wickremesinghe, pour célébrer avec lui le premier anniversaire de la création de la Plateforme. Jayasuriya n’a pas saisi l’occasion pour dénoncer le soutien que l’UNP prodiguait à Fonseka mais en a profité pour se donner mutuellement des tapes dans le dos en se félicitant du « succès » de la Plateforme et en promettant de la poursuivre indépendamment de qui remportera les élections présidentielles.

Une grande partie de la réponse de l’USP est consacrée à énumérer les accomplissements « héroïques » du parti et de son dirigeant. L’héroïsme, toutefois, n’est pas un critère politique. Les fascistes, par exemple, sont capables de faire preuve d’un grand courage physique en luttant pour leurs objectifs réactionnaires. De manière générale, les travailleurs devraient se méfier des politiciens petits bourgeois qui se gonflent d’orgueil en se vantant de leur courage et qui en général ne sert qu’à obscurcir leur politique. Ce qui s’applique dans ce cas.

Le Front Uni

En plus de la liste de ses prouesses, l’USP affirme que sa « plateforme de la Liberté n’est pas une alliance politique mais plutôt une plateforme pour rassembler des voix contre l’énorme répression… Les membres de l’USP ont refusé de rester silencieux et sont prêts à participer non pas à un bloc politique mais à une campagne pratique et concrète pour la défense des droits démocratiques. Il avait été correct de n’en exclure aucunes des forces pas même celles qui refusent de quitter le cadre du capitalisme. »

On est en droit de se demander : quelle est la campagne pratique qui a été menée par la Plateforme, mis à part une quantité de promesses en l’air au sujet de la « démocratie » faites collectivement par Jayasuriya et ses alliés droitiers? Aucune partie de la classe ouvrière ne fut mobilisée pour s’opposer aux opérations des escadrons de la mort pro-gouvernementaux et pour défendre les travailleurs et leurs organisations et aucune grève politique ne fut menée contre le gouvernement. Chose qui n’aurait d’ailleurs pas pu se produire. L’UNP étant un parti ouvertement bourgeois est organiquement hostile à toute action de la classe ouvrière qui menacerait le pouvoir capitaliste.

En dépit de ses dénégations, la « charte de la Plateforme de la Liberté » montre clairement que l’USP avait formé un bloc politique avec l’UNP en n’engageant aucun des participants à quelque action politique que ce soit. Ce bref document parle dans les termes les plus vagues de la défense « du droit à la vie » et « de la liberté d’expression » aux « quatre coins et dans les neuf provinces de ce pays, parmi les populations de toutes races et de toutes croyances. » Pas un mot ne fut dit sur des mesures pratiques.

Dans sa réponse, l’USP invoque les noms de Lénine et de Trotsky en tant que défenseurs de cette ignominie politique. D’un ton sarcastique, l’auteur déclare même qu’il est capable de mettre les citations nécessaires à la disposition « des professeurs experts du WSWS ». Ce n’est pas la peine. Le SEP connaît parfaitement les différences qui existent entre la tactique du Front Uni, qui a une longue histoire dans le mouvement marxiste, et le genre d’alliance opportuniste avec laquelle l’USP a été associé tout au long de son existence politique et qui s’est toujours révélée être désastreuse pour la classe ouvrière.

L’essence du Front Uni est l’unification et la mobilisation de la classe ouvrière afin de défendre ses droits face à l’ennemi de classe en recourant aux méthodes de la lutte de classes. Ce faisant, les marxistes saisissent chaque opportunité pour exposer les vacillations et le double discours tenu par les dirigeants opportunistes de la classe ouvrière. La condition indispensable à la formation d’un Front Uni est l’indépendance politique du parti révolutionnaire, pas de programme commun, pas de slogans communs et pas de mélange de bannières.

Léon Trotsky l’avait parfaitement bien expliqué dans les années 1930 lors de sa campagne en faveur d’un Front Uni entre le Parti communiste allemand et les sociaux-démocrates contre les nazis: « Aucune plateforme commune avec la social-démocratie ou les dirigeants des syndicats allemands, aucune publication, aucun drapeau, aucune affiche commune ! Marcher séparément, frapper ensemble ! Se mettre d’accord uniquement sur la manière de frapper, sur qui et quand frapper ! On peut se mettre d’accord sur ce point avec le diable, sa grand-mère et même Noske et Grzensinki. A la seule condition de ne pas se lier les mains. »

C’était exactement pour cela que la Revolutionary Communist League (RCL), le prédécesseur du SEP, avait lutté à la fin des années 1980 au moment où l’UNP était au gouvernement. L’UNP, qui avait déclenché la guerre contre les Tigres de Libération de l’Eelam tamoul (LTTE) en 1983, avait signé l’accord indo-sri-lankais pour permettre aux soi-disant forces de paix indiennes de pénétrer dans le Nord et donner ainsi aux forces de sécurité la liberté d’écraser l’agitation croissante dans le Sud. Il instaura la loi martiale au motif d’assujettir le JVP qui était opposé à l’accord du point de vue réactionnaire du chauvinisme cinghalais. Des centaines de travailleurs, des syndicaliste et des activistes politiques furent assassinés tant par les forces de sécurité que par les bandes du JVP fasciste.

La RCL avait en son temps écrit au Lanka Sama Samaja Party (LSSP), au Parti communiste de Sri Lanka et au Nava Sama Samaja Party (NSSP), duquel Jayasuriya était déjà le dirigeant, pour proposer un Front Uni et prendre des mesures pratiques, former des unités de défense des travailleurs, des piquets de grève communs, des manifestations et organiser une grève commune contre le gouvernement UNP.

Le NSSP avait catégoriquement rejeté la proposition en accusant la RCL de « sectarisme » pour avoir exclu le Sri Lanka Mahajana Party (SLMP) qu’il avait qualifié de « nouvelle tendance de masse réformiste prolétarienne ». Le SLMP, comme l’avait expliqué la RCL à l’époque, était un parti bourgeois et qui voulait fusionner avec le Sri Lanka Freedom Party (SLFP). Sa dirigeante, Chandrika Kumaratunga, devint la présidente du pays. L’actuel dirigeant du SLFP n’est personne d’autre que l’actuel président Rajapakse dont les méthodes antidémocratiques sont notoires.

Les différences sont on ne peut plus claires. A l’encontre de l’appel de la RCL pour un Front Uni, le NSSP avait farouchement défendu le type de bloc politique que Lénine et Trotsky avaient toujours qualifié de façon non équivoque d’inadmissible pour un parti marxiste révolutionnaire. Comme l’avait noté la RCL, le NSSP avait formé un bloc électoral avec le SLMP bourgeois sur la base d’un programme gouvernemental commun intitulé « Perspectives et comment aller de l’avant. » Ce type d’alliance de Front populaire, promu par les staliniens, avait conduit dans les années 1930 la classe ouvrière en France et en Espagne dans des catastrophes politiques. Le résultat fut le même au Sri Lanka dans les années 1980 en paralysant la classe ouvrière précisément au moment où sa mobilisation politique indépendante était plus qu’indispensable.

Après avoir caressé l’idée de faire entrer le JVP au gouvernement, le président de l’UNP, Ranasinghe Premadasa, lança en 1989 les forces de sécurité contre le JVP et la jeunesse rurale cinghalaise dans le Sud de l’île. Approximativement 60.000 jeunes furent massacrés par l’armée, par ses escadrons de la mort et par son réseau de chambres de torture secrètes et de prisons. Il est à remarquer que l’actuel dirigeant de l’UNP, Ranil Wickremesinghe, avec lequel Jayasuriya partage les plateformes et qu’il présente comme un défenseur de la démocratie, avait été ministre dans ce gouvernement UNP et porte la responsabilité politique directe pour ses crimes.

De l’histoire

L’USP est toutefois indifférent à toutes les questions historiques. Il déclare : « Dans presque tous leurs articles sur le Sri Lanka, le WSWS se réfère à certains événements historiques en imputant tout le mal à la trahison du Lanka Sama Samaja Party (LSSP) et en disant peu de choses sur sa tradition healyiste dont il n’a vraiment pas de raison d’être fier. Même des événements récents sont présentés comme étant des séquelles de la trahison du LSSP. L’histoire est bien plus complexe que cela. En tant que marxistes il est important de comprendre les défaillances historiques mais il est aussi important de prendre en considération l’époque dans laquelle nous nous trouvons en appliquant les méthodes marxistes pour comprendre cette époque plutôt que de rejeter toute la faute sur un seul événement de l’histoire. »

Quiconque souhaite en apprendre plus est laissé en plan. Rien n’est expliqué. Cette attitude désinvolte à l’égard des questions historiques est une marque de fabrique des organisations petites bourgeoises. Jayasuriya préférerait ne pas tenir compte du tout de l’histoire, notamment de celle de sa propre organisation dont le bilan est une longue litanie de manigances opportunistes et de naufrages politiques qui ont coûté très cher à la classe ouvrière. La classe ouvrière toutefois ne peut aller de l’avant que dans la mesure où elle tire les leçons essentielles de ses propres expériences stratégiques au Sri Lanka et internationalement. Cette histoire montre clairement que l’USP n’a rien à voir avec le marxisme ou une politique révolutionnaire fondée sur des principes.

La trahison du LSSP, qui avait rejoint le gouvernement bourgeois de Madame Sirama Bandarainaike en 1964 en plein milieu de vastes luttes sociales de la classe ouvrière, avait eu un impact considérable sur la classe ouvrière au Sri Lanka et internationalement. C’était la première fois qu’un parti en apparence trotskyste avait ouvertement abandonné ses principes de l’internationalisme socialiste. En conséquence, en l’absence d’une lutte pour l’unification de la classe ouvrière, la politique communautariste, y compris la guerre de guérilla petite bourgeoise du JVP et du LTTE, prospéra. Même si la trahison du LSSP n’a pas déterminé toute l’histoire ultérieure, il est impossible de comprendre les développements ultérieurs, y compris l’éclatement de la guerre civile, sans en assimiler les conséquences.

En 1964, Gerry Healy, le dirigeant de la Socialist Labour League (SLL), la section britannique du Comité International de la Quatrième Internationale (CIQI), s’était rendu à Colombo pour mener une campagne à l’occasion du congrès du LSSP et rejeter la décision de celui-ci d’entrer dans le gouvernement Bandaranaike. Healy avait reconnu que la trahison avait ses racines dans la tendance opportuniste qui avait émergé au sein de la Quatrième Internationale au début des années 1950 sous la direction de Michel Pablo et d’Ernest Mandel. Les pablistes s’étaient adaptés à la stabilisation d’après-guerre du capitalisme et à la prédominance des directions staliniennes, social démocrates et nationalistes bourgeoises.

Le CIQI, dont le SEP est la section sri lankaise, fut fondé en 1953 pour combattre l’opportunisme pabliste et défendre les principes du trotskysme. Le Comité pour une Internationale ouvrière, l’« Internationale » opportuniste avec laquelle l’USP forme actuellement une alliance, remonte à feu Ted Grant qui avait partagé des vues identiques à celles de Pablo et de Mandel et qui pendant un temps fut le représentant de la section britannique au sein de l’Internationale pabliste.

Dans sa brochure Ceylon: The great betrayal (Ceylan: la grande trahison), Healy avait expliqué : « La dégénérescence [du LSSP] est étroitement liée à la lutte au sein du mouvement trotskyste international. Elle constitue l’exemple le plus complet de la trahison de Pablo et de ses alliés européens, Germain [Mandel] et Pierre Frank. » Il souligna : « La réponse se trouve non pas à Ceylan mais dans une analyse internationale de la lutte contre le révisionnisme pabliste. Les véritables architectes de la coalition se trouvent à Paris. » Les pablistes qui avaient approuvé et excusé des années de politique opportuniste du LSSP, avaient préparé la voie à la coalition gouvernementale à Colombo.

La RCL, qui fut créée en 1968, avait été fondée sur ces enseignements et avait défendu fièrement cet héritage de Healy. Ce n’est que sur cette base que la RCL, aux côtés du CIQI, fut en mesure de mener une lutte politique contre la dégénérescence politique ultérieure de Healy et qui conduisit en 1985-86 à la scission avec le Workers Revolutionary Party britannique (WRP), le successeur de la SLL. Bien que le CIQI ait examiné en détail et tiré les leçons nécessaires des trahisons du WRP, il a néanmoins reconnu l’énorme rôle politique joué par Healy, notamment dans les années 1960 en défendant les principes du troskysme.

Il n’est pas étonnant que l’USP préférât que la trahison du LSSP soit oubliée. Jayasuriya, tout comme le dirigeant du NSSP, Wickremabahu Karunaratna, passèrent encore plus de dix ans au sein du LSSP. Le gouvernement Bandaranaike s’était effondré en 1965 mais une deuxième coalition gouvernementale était venue au pouvoir en 1970 et dans laquelle le LSSP occupa des postes ministériels clés. Jayasuriya et Karunaratna étaient restés au sein du LSSP pendant que la coalition gouvernementale réprimait en 1971 le soulèvement organisé par le JVP et qui coûta la vie à quelque 15.000 jeunes, imposait une constitution communautariste érigeant le bouddhisme en religion d’Etat, imposait à l’encontre des Tamouls des mesures discriminatoire dans le système éducatif en accélérant le rapatriement forcé vers l’Inde des travailleurs tamouls des plantations.

En tant qu’opportunistes authentiques, ils ne quittèrent le parti qu’après que le LSSP ait été discrédité parmi les travailleurs au point qu’il fut annihilé lors des élections législatives de 1977.

Jayasuriya et Karunaratna formèrent en 1978 le NSSP et se séparèrent plus tard pour diriger chacun leur propre organisation mais sans jamais rompre avec la politique de coalition, à savoir de collaboration de classes.

En effet, il ne serait pas possible de prévoir, à partir d’un « seul événement de l’histoire », en l’occurrence la trahison du LSSP en 1964, toutes les pirouettes politiques à l’envers et à l’endroit exécutées par le NSSP ainsi que l’USP né d’une scission. Mais, le caractère de classe de toutes ces manigances est en conformité avec l’attitude qu’ils avaient adoptée en 1964, de subordonner la classe ouvrière à l’une ou à l’autre section de la bourgeoisie et d’empêcher sa mobilisation politique indépendante. Ces partis sont de plus en plus intégrés à l’establishment politique même de Colombo.

Il est temps que les travailleurs et les jeunes fassent le bilan de ces expériences avec la politique opportuniste. Depuis l’élection présidentielle du 26 janvier, les événements ont clairement montré que le régime Rajapakse intensifie ses attaques contre les droits démocratiques tout en préparant un assaut de grande envergure contre les conditions de vie de la classe ouvrière. Alors que le rival de Rajapakse, le général Sarath Fonseka, est en premier lieu apparemment la cible, les méthodes de plus en plus autocratiques du gouvernement sont en fait dirigées contre la classe ouvrière. C’est une nouvelle période de luttes révolutionnaires qui s’ouvre à nous et dans laquelle la subordination de la classe ouvrière à la bourgeoisie se révèlera mortelle. Les travailleurs et les jeunes doivent emprunter une voie  nouvelle: étudier sérieusement les leçons de l’histoire du Sri Lanka et internationalement, se former aux principes de la politique marxiste et rejoindre le SEP, la section sri lankaise du CIQI, et lutter pour le socialisme en Asie du Sud et internationalement.

(Article original paru le 4 février 2010)

 

 

 


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