La formation d’un nouveau gouvernement par le
président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et la déclaration
de l’état d’urgence après une semaine de guerre civile entre le
Fatah et le Hamas à Gaza qui s’est terminée par la victoire du mouvement
islamiste, ont abouti à la consolidation de facto de la division politique
entre la Cisjordanie et la Bande de Gaza.
Le gouvernement qui a été formé par décret présidentiel est
placé sous la tutelle directe des Etats-Unis et d’Israël et sera dirigé
par leurs agents, Abbas et son premier ministre Salam Fayad, un ancien
fonctionnaire de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.
Le premier pas consiste à mettre en place un régime client
dirigé par Abbas et dont la première tâche est d’éradiquer
l’influence politique du Hamas en Cisjordanie, en commençant par
l’arrestation et l’emprisonnement de son personnel dirigeant. Des
hommes armés du Fatah ont déjà pris d’assaut les institutions contrôlées
par le Hamas à Ramallah et à Naplouse. Abbas a publié une série de décrets
présidentiels proclamant illégale la branche armée du Hamas, les brigades
Izzedine Al Kassam, et son exécutif paramilitaire.
Les Etats-Unis, Israël et l’Union européenne ont déjà
fait savoir qu’ils fourniraient un soutien financier à Abbas et lèveront
les sanctions internationales pour la Cisjordanie. Mais le blocus commercial et
militaire de Gaza, où un million et demi de Palestiniens font face à une accablante
pauvreté et à une pénurie de nourriture, va lui, être renforcé.
Ces démarches ne sont que le prélude à une campagne politique,
économique et militaire visant la bande de Gaza.
Les frontières de Gaza ont été fermées par Israël et
l’Egypte. Israël menace de bloquer l’approvisionnement en carburant.
Mardi, des chars israéliens sont entrés dans Gaza pour la
première fois depuis que les combats ont commencé entre le Fatah et le Hamas.
Les chars ont franchi le point de passage d’Erez (Beit Hanoun) où quelque
500 partisans en fuite du Fatah ont été pris au piège pendant cinq jours. Un
bulldozer de l’armée israélienne a démoli une barrière en dur et il y a eu
un échange de tirs.
De sources israéliennes, on apprend que les chars ne
resteront à Gaza que durant un « temps limité ». Mais le journal britannique
Sunday Times a rapporté qu’Israël préparait une attaque majeure dans
les prochaines semaines.
Le Times a cité des sources provenant de la
hiérarchie militaire israélienne et détaillant une offensive à laquelle
participeraient 20.000 soldats. Celle-ci aurait pour objectif d’anéantir
« en quelques jours le gros de la capacité militaire du Hamas » et
serait probablement « déclenchée par des attaques de missiles sur Israël
ou une reprise des attentats suicides. » L’on rapporte que le
ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, du Parti travailliste, aurait
demandé des plans détaillés pour le déploiement de deux divisions blindées et
d’une division d’infanterie, auxquelles s’ajouteront des
drones et des avions de combat F-16. Une source proche de Barak a dit,
« La question n’est pas de savoir si, mais quand et comment»
une telle attaque serait organisée.
Plus inquiétantes encore sont les allusions constantes faites
dans les médias à un « choc des civilisations » et qui lient un
soutien aux tentatives d’Israël d’écraser le Hamas à des exigences
d’action militaire contre l’Iran.
Les Etats-Unis et
Israël provoquent la guerre civile
Le Hamas est arrivé au pouvoir aux élections de janvier 2006
principalement en raison du vaste mécontentement engendré par la corruption et
le népotisme du Fatah, considéré par beaucoup comme le représentant d’une
poignée de multimillionnaires et comme un gendarme au service des Etats-Unis et
d’Israël.
Les puissances occidentales ont refusé de reconnaître le résultat
d’un vote démocratique, elles ont imposé des sanctions visant à renverser
le gouvernement en place et à en installer un qui soit totalement contrôlé par
Abbas. Les calculs d’Israël et des Etats-Unis avaient toujours pour base d’obliger
le Fatah et les forces de sécurité considérables d’Abbas à s’attaquer
au Hamas. Mais leur erreur résidait dans une sous-estimation du degré d’hostilité
de la population de Gaza à l’encontre du Fatah et dans une surestimation
de la capacité de combat du Fatah
Le Hamas profite de l’opposition politique aux efforts
entrepris par le Fatah pour rallier les Palestiniens à la « Road Map »
(« Feuille de route ») du gouvernement Bush et à un accord conclu
dont les termes étaient dictés par Israël, comprenant l’annexion
permanente de la plus grande partie de la Cisjordanie et le refus du droit au
retour des immigrés palestiniens.
Mais le Hamas n’offre aucune alternative viable au peuple
palestinien. Sa perspective, avec son adoption de l’intégrisme religieux
est, en essence, une forme plus extrême de nationalisme. Il exprime les
intérêts de sections de la bourgeoisie arabe et non les intérêts des
travailleurs et des paysans.
Sa défense du fanatisme religieux, d’un antisémitisme
véhément et des attentats terroristes est rejetée par un très grand nombre de
Palestiniens qui ne se font guère d’illusions sur le Fatah. D’autre
part, il écoeure profondément les centaines de milliers de travailleurs
israéliens qui aspirent à la paix avec leurs voisins arabes. En effet, il est
impossible d’imaginer une politique plus apte à empêcher toute
possibilité de lutte politique unifiée entre travailleurs juifs et arabes.
De plus, malgré sa rhétorique et ses actions armées
sporadiques, le Hamas n’est pas sérieusement opposé au système des Etats
tel qu’il est dicté par l’impérialisme au Proche-Orient ; il cherche
à parvenir à son propre accord, tant avec les Etats-Unis qu’avec Israël.
L’impasse du
nationalisme
Ces événements ont mis fin, une bonne fois pour toute, à la
promesse contenue dans les Accords d’Oslo de 1993 d’aboutir à la
cohabitation de deux Etats, Palestine et Israël, et qui furent signés par le
Fatah sous la direction de Yasser Arafat ; on avait appelé cela la
« solution des deux Etats ». Les Palestiniens évoquent à présent avec
amertume une « solution des trois Etats. »
Sur un plan plus fondamental, la division entre Gaza et la
Cisjordanie représente le naufrage final de la perspective nationaliste sur
laquelle s’est fondée la lutte des Palestiniens contre l’usurpation
et la répression israéliennes.
Il y a une dimension extrêmement tragique à ce conflit
fratricide entre Palestiniens qui ont lutté pendant six décennies contre
l’expulsion et l’occupation militaire. Mais l’effondrement du
projet national palestinien encouragera inévitablement la jeunesse et les
travailleurs palestiniens ainsi que leurs homologues israéliens à rechercher
une issue au cycle de l’oppression, de la mort et de la violence qui tourmente
la région depuis la création d’Israël en tant qu’Etat juif.
Il est impératif de tirer les leçons politiques de l’échec
historique du Fatah et de sa transformation en un instrument docile de
Washington. La débâcle infligée aux masses palestiniennes n’est pas avant
tout la conséquence de la corruption, mais découle de l’impossibilité de
sauvegarder leurs droits démocratiques et leurs aspirations sociales sur la
base de la perspective nationaliste bourgeoise du Fatah.
L’impasse actuelle démontre l’impossibilité de
garantir les droits démocratiques et les besoins sociaux des masses
palestiniennes sans un programme qui unisse les travailleurs arabes et juifs
dans une lutte commune pour un Proche-Orient socialiste, contre
l’ensemble de l’establishment impérialiste et contre tous
les régimes qui le soutiennent, c'est-à-dire les Etats bourgeois arabes, autant
qu’Israël.
Leçons historiques
Le Fatah a pris la direction de l’OLP (Organisation de
libération de la Palestine) car il était le plus radical des divers mouvements nationaux
qui étaient alors en concurrence. Il s’est constitué une base populaire
parmi de vastes sections de la population palestinienne en raison de sa défense
déterminée d’une lutte armée contre Israël.
Mais sa perspective d’établir une Palestine
démocratique et laïque n’a jamais été en mesure de servir de base à
l’unification des travailleurs juifs et arabes, indispensable au
renversement d’Israël en tant qu’Etat sioniste. Une telle lutte
politique fondamentale doit nécessairement être basée sur une perspective de la
révolution socialiste se donnant pour objectif la libération non seulement des
Palestiniens et des Juifs, mais encore de tous les peuples du Proche-Orient, libération
tant de l’oppression impérialiste que de l’oppression de classe.
La bourgeoisie israélienne n’est qu’un agent
local, parmi d’autres, par lequel l’impérialisme exerce sa
domination sur le Proche-Orient. Il y a aussi les divers Etats arabes qui
imposent leur propre régime despotique aux masses.
Mais le Fatah et l’OLP dans son ensemble ne pouvaient pas
organiser une mobilisation politique indépendante de la classe ouvrière et de
la paysannerie contre la bourgeoisie juive et arabe. Bien qu’il renfermât
des éléments sociaux disparates et qu’il ait comporté un important cadre
ouvrier et paysan, le Fatah était en fin de compte dominé par la bourgeoisie
palestinienne en exil dont il devint le représentant politique.
En dépit de la glorification de la « lutte armée »
par une multitude de tendances radicales, la campagne militaire de
l’OLP, y compris son recours au terrorisme, fut lancée dans le but
d’aboutir à un accord négocié avec l’impérialisme qui garantirait à
la bourgeoisie palestinienne une place au sein du système d’Etats du Proche-Orient,
dominé par l’impérialisme.
L’opposition du Fatah à l’impérialisme a
toujours eu pour condition d’empêcher que ne se développe dans la classe
ouvrière un mouvement menaçant la domination du capital. L’OLP insistait
à cette fin sur sa position d’« unique représentant légitime du
peuple palestinien » et sur le principe que la lutte nationale excluait
tout autre conflit entre Palestiniens. Sa charte insistait sur le fait
qu’elle allait « coopérer avec tous les Etats arabes »,
qu’elle allait « adopter parmi eux une politique neutre» et n’allait
« s’ingérer dans les affaires intérieures d’aucun Etat
arabe. »
Le refus de l’OLP de défier l’élite dirigeante
arabe a rendu impossible le développement d’un mouvement anti-impérialiste
sur une base de classe et qui dépasse toutes les divisions nationales,
ethniques et religieuses, notamment entre Juifs et Arabes. Au lieu de cela,
malgré tout l’héroïsme et le sacrifice personnel manifestés par Arafat et
ses alliés les plus proches, le Fatah en fut réduit à une politique de la manœuvre
permanente ayant pour but l’obtention de soutien des divers régimes
arabes pour que ceux-ci placent « la question palestinienne » au
cœur de leurs conflits territoriaux avec Israël.
L’amère expérience historique devait démontrer que
l’assujettissement du peuple palestinien fut perpétué, en grande partie, grâce
à la bourgeoisie arabe.
A l’échelle mondiale, sa perspective nationaliste a
rendu l’OLP tributaire des manœuvres, visant à déterminer qui
dominerait un Proche-Orient riche en pétrole, entre la bureaucratie stalinienne
soviétique et l’impérialisme américain. La capacité des Etats arabes à
défier Israël dépendait, en fin de compte, soit du soutien militaire de
l’Union soviétique, soit de leur capacité à faire pression sur les
Etats-Unis en se servant de la menace d’un accroissement de l’influence
soviétique.
1973, la guerre du
Yom Kippour
La guerre du Yom Kippour de 1973 s’avéra être un
tournant dans la politique mondiale et celle du Proche-Orient, et en
conséquence dans la destinée politique du mouvement national palestinien. Après
quelques premiers succès militaires de l’Egypte et de la Syrie, les Etats-Unis
entreprirent résolument d’empêcher la défaite d’Israël. De son
côté, afin de sauvegarder « l’équilibre des pouvoirs » au
Proche-Orient et sur le plan international, l’Union soviétique rejoignit
Washington pour insister sur un cessez-le-feu qui permettrait à Tel-Aviv de garder
le contrôle des territoires qu’ils occupaient depuis la Guerre des Six
Jours de 1967 (la Cisjordanie et Gaza).
Le président égyptien, Anwar Sadate, conclut que la défense
d’Israël était à présent la pierre angulaire de la politique américaine
au Proche-Orient et qu’un conflit direct avec Israël ne pouvait plus être
envisagé sérieusement. Il signa les Accords de Camp David en 1978 et le Traité
de paix entre l’Egypte et Israël en 1979 et fut ainsi le pionnier de la
reconnaissance d’Israël.
L’Egypte fut critiquée pour cela par divers Etats
arabes mais, à l’exception du conflit avec la Syrie sur la question du
contrôle du Liban, Israël ne fut plus jamais sérieusement mis au défi par les
Etats arabes après 1973. Au lieu de cela, l’Irak, la Libye, la Syrie et
l’Arabie Saoudite se limitèrent à une opposition bruyante à la
reconnaissance d’Israël en organisant des tendances oppositionnelles au
sein de l’OLP tel que le Front du refus (contre les démarches initiales
de l’OLP pour avancer une « solution de deux Etats »).
Ces poses prises par les régimes arabes contrastaient de
façon ostensible avec leur complicité dans la persécution des Palestiniens par
Israël, et les attaques directement perpétrées contre l’OLP, dont le
« Septembre noir », le massacre de Palestiniens par la Jordanie en
1970, et la complicité de la Syrie dans le massacre par les Phalangistes
libanais des camps palestiniens de Karantina et de Tel al-Zataar en 1976.
En 1982, lorsqu’Israël, soutenu par les Etats-Unis,
envahit le Liban dans le but d’en expulser l’OLP, le régime
bourgeois syrien ne fit rien et l’OLP, forcée de s’exiler à Tunis fut
laissée sans défense. Le prix payé par les réfugiés palestiniens pour cette
trahison furent les massacres de Sabra et Chatila.
Ce fut le virage de la bureaucratie stalinienne vers la
restauration capitaliste puis la liquidation de l’Union soviétique qui
s’ensuivit, qui mit définitivement fin à toute possibilité de la part de l’OLP
de résister à un accord avec Israël. Sur fond d’Intifada (le soulèvement
spontané de la jeunesse et des travailleurs palestiniens des Territoires
occupés pour protester contre les conditions déplorables auxquelles ils sont
confrontés) Arafat tenta un dernier coup de dés : une tentative de s’assurer
le soutien de Washington — même pour parvenir à un accord avec Israël.
Le gouvernement Clinton répondit en forçant Arafat à signer
la déclaration de 1998 garantissant la sécurité d’Israël, et à accepter
qu’un accord de paix avec Israël était une « stratégie et non une
tactique provisoire » et à renoncer à toute forme de terrorisme. Au cours
d’une conférence de presse où on lui demandait de déclarer qu’il
acceptait Israël, Arafat posa la fameuse question, « Qu’est-ce que vous
voulez ? Que je fasse du strip-tease ? »
L’acceptation par Arafat des dictats américains ouvrit
la voie, par les Accords d’Oslo signés en 1993 par Abbas avec Arafat comme
témoin, à l’établissement de l’Autorité palestinienne. Ces Accords
donnèrent naissance à une entité entièrement dépendante d’Israël et chargée
du maintien de l’ordre sur les masses palestiniennes, mais confiant au
seul Etat d’Israël la responsabilité de la politique étrangère, de la
défense, de la protection des colonies israéliennes et du contrôle des
frontières et des points de passage vers Israël.
L’AP se caractérisa par un népotisme débridé, la
bourgeoisie palestinienne cherchant à s’enrichir, notamment en accaparant
l’aide et les prêts internationaux, au milieu de la pauvreté et de la
dégradation des conditions de vie effroyables dont souffraient les travailleurs
et les paysans. Des exigences de plus en plus draconiennes furent adressées à
l’AP afin qu’elle cesse toute opposition à Israël ce qui, en plus
du ressentiment généré par la corruption officielle, créa un vide politique que
le Hamas fut en mesure de combler.
Abbas devint le représentant favori des Etats-Unis et
d’Israël qui œuvrèrent pour mettre à l’écart les éléments les
plus radicaux au sein du Fatah. Ceci prit avant tout la forme d’une
campagne virulente pour dénigrer et isoler Arafat en raison de son refus
d’opprimer son propre peuple et d’accepter de signer des conditions
de plus en plus draconiennes pour une acceptation finale d’un Etat
palestinien purement nominal, comprenant l’abandon du droit au retour et
de toute revendication sur Jérusalem-Est.
Lorsque débuta la seconde Intifada en septembre 2000, Abbas lança
un appel à y mettre fin et il fut dûment soutenu par Israël et les Etats-Unis
dans sa démarche pour devenir premier ministre en 2003. Par contraste, au
milieu d’incursions militaires israéliennes répétées de la part
d’Israël, Arafat fut maintenu prisonnier dans son quartier général
jusqu’à sa mort, survenue dans des circonstances restées inexpliquées, en
novembre 2004. Abbas lui succéda en tant que président en janvier 2005. L’apogée
de sa présence au pouvoir est la guerre civile et l’imposition d’une
quasi-dictature personnelle en Cisjordanie.
L’héritage
désastreux du sionisme pour les travailleurs israéliens
La tragédie palestinienne se trouve en même temps au centre
d’une autre tragédie qui se déroule actuellement et qui affecte la classe
ouvrière israélienne. La perspective du nationalisme s’est révélée non
moins désastreuse pour les Juifs que pour leurs homologues arabes.
L’élite dirigeante israélienne est totalement en faillite, n’ayant
d’autre perspective que celle de provocations militaires de plus en plus
irresponsables et incendiaires.
La création d’Israël par l’expulsion des
Palestiniens a été un crime qui a déterminé l’ensemble de son histoire et
de son évolution ultérieure. Considéré avec animosité par ses voisins, Israël
s’est développé comme un Etat fondé sur la discrimination à
l’encontre des non-Juifs et qui, pendant des décennies, fut responsable
de brutalités dans les Territoires occupés et au Liban. Non viable du point de
vue économique, Israël fonctionne à ce jour comme un Etat-caserne, un bastion
militaire des Etats-Unis, dominé politiquement par des tendances droitières et ultra
religieuses profondément hostiles aux intérêts sociaux et politiques de la
classe ouvrière.
Seule la perspective de l’internationalisme socialiste
peut offrir une voie pour aller de l’avant et pour sortir de
l’impasse historique à laquelle sont confrontées les masses du
Proche-Orient. La classe ouvrière doit unir à elle les paysans pauvres dans une
lutte commune contre l’impérialisme et ses agents bourgeois au sein des
élites arabes et israéliennes.
Les Etats-Unis socialistes du Proche-Orient, comme partie
intégrale de la lutte pour le socialisme mondial, doivent devenir
l’objectif programmatique essentiel de la classe ouvrière, par lequel les
Arabes, les Juifs et tous les autres groupes ethniques et religieux peuvent
vivre en harmonie et partager les bénéfices des riches ressources de la région.
C’est à cette perspective que se consacre le Comité international de la
Quatrième Internationale.