Sont invités tous ceux qui veulent
lutter contre les bas salaires, les coupes sociales, le chômage, la xénophobie
et le danger de la guerre et qui ne veulent pas accepter les dictats que
l'aristocratie financière impose à la société.
Cette réunion discutera d'une réponse
socialiste à la crise capitaliste. En plus des candidats du PSG, des
représentants de la Quatrième Internationale d'autres pays interviendront lors
de la conférence.
Le PSG n'est pas en quête d'aumône et de
réformes. Il vise à construire un nouveau parti qui permettra aux travailleurs
d'intervenir dans les événements politiques. Le capitalisme se trouve dans sa
plus profonde crise de ces quatre-vingts dernières années. Une catastrophe
menace l'humanité si on laisse aux directeurs des banques et à leurs laquais
politiques le soin de prendre les décisions qui affectent le sort de milliards
de gens.
Dans les années 1930, la crise
économique a mené à la dictature nazie et à la Deuxième Guerre mondiale. Ces
expériences amères menacent de se répéter. Le déclin de l'économie mondiale
s'accompagne du démantèlement des droits démocratiques, d'une xénophobie
croissante, de tensions nationales grandissantes, de l'effondrement de l'Union
européenne et de guerres impérialistes de plus en plus brutales en Afghanistan,
en Irak et en Libye.
La crise actuelle est même encore plus
fondamentale qu'il y a quatre-vingts ans. A l'époque, l'Europe s'enfonçait dans
le gouffre alors que les Etats-Unis réussissaient grâce au New Deal à reprendre
la situation en main et parvenaient à émerger de la Deuxième Guerre mondiale
comme la puissance économique dominante. De nos jours, les Etats-Unis eux-mêmes
sont au cour de la crise et aucun pays ou aucune alliance ne peut assumer son
rôle d'ancre de l'économie mondiale capitaliste.
Seule une révolution sociale peut
empêcher une nouvelle catastrophe. Tant que le pouvoir de décision sur des
ressources de plusieurs milliards restera entre les mains de propriétaires
privés et que des spéculateurs boursiers décideront du sort d'économies
nationales entières, aucun problème social ne pourra être résolu. C'est
pourquoi, les institutions financières et les grands groupes doivent être
expropriés et placés sous contrôle démocratique. On ne peut laisser la vie
économique à l'anarchie des marchés et aux intérêts de profit des capitalistes.
Les partis représentés au parlement et
les syndicats ne préconiseront jamais une telle perspective ; un millier
de liens les lient à l'élite dirigeante.
Un programme socialiste ne peut être
réalisé en exerçant une pression sur les institutions d'Etat existantes. Ceci
requiert la mobilisation indépendante de millions de travailleurs de par le
monde, la mise en place de gouvernements ouvriers et l'établissement des Etats
socialistes unis d'Europe.
La crise économique et ses causes
L'économie capitaliste est hors de
contrôle. Les gouvernements sont poussés par les événements. Un sommet
d'urgence en chasse un autre, et pourtant les taux d'intérêt des emprunts
publics montent en flèche. La panique sur les marchés boursiers annonce une
profonde récession. Les grands groupes réagiront par de nouvelles vagues de
licenciements, les gouvernements par de nouvelles réductions budgétaires.
Se référant à la forte dette publique,
les plans d'austérité se succèdent. Personne ne peut vivre en permanence
au-dessus de ses moyens, nous annonce-t-on comme justification. Mais les dettes
ne sont pas tombées du ciel. Elles sont la conséquence de réductions d'impôts
incessantes pour les riches et de programmes de sauvetage à hauteur de
milliards de dollars pour les banques. A présent, les banques ont inversé les
rôles. Il y a trois ans, elles ont pu se faire renflouer par l'argent public,
maintenant elles exigent que les trous ainsi faits dans les budgets soient
bouchés par des mesures d'austérité brutales.
L'argent ne manque pas, mais il se
trouve dans la poche des riches. En Europe, plus de trois millions de
millionnaires détiennent des actifs d'un montant de 7,5 milliers de milliards
d'euros. Un prélèvement spécial unique de 4,7 pour cent sur cette fortune
suffirait à rembourser d'une seule traite l'ensemble de la dette souveraine de
la Grèce.
En Allemagne, le montant de la richesse
privée a augmenté ces 15 derniers mois de 350 milliards d'euros, et ce malgré
la crise financière. Cela aussi correspond exactement à ce dont la Grèce aurait
besoin pour s'acquitter de toutes ses dettes.
Les divisions de classes de la société
n'ont jamais été aussi profondes qu'aujourd'hui. Les salaires annuels et les
primes s'élevant à des dizaines de millions de dollars ne sont pas
exceptionnels pour ceux qui se trouvent au sommet de l'échelle hiérarchique. Le
patron d'une grande entreprise gagne entre 300 et 500 fois le salaire d'un
travailleur - il y a quarante ans, il était tout juste de 20 à 40 fois
supérieur. Le 10 pour cent le plus riche de la population possède à présent 60
pour cent de la fortune privée.
De l'autre côté, il y a toute une
génération qui n'a aucune perspective d'avenir. En Espagne, un jeune sur deux
entre 15 et 24 ans est sans emploi, en Europe c'est un sur cinq. En Allemagne,
le nombre de jeunes au chômage est plus faible, mais seulement parce que la
plupart travaillent dans des emplois précaires et mal payés.
Pour maîtriser cette crise et la
dépression imminente il faut mettre en route un énorme programme de travaux
publics se chiffrant à des milliards d'euros. Les profits spéculatifs, les
revenus élevés et la fortune doivent être taxés en conséquence ou confisqués.
Mais de telles mesures ne sont même pas discutées et encore moins appliquées.
En ce qui concerne l'économie, les
médias et la politique c'est l'aristocratie financière qui décide tout. Elle
refuse de céder volontairement sa fortune et ses privilèges, aussi farouchement
que l'aristocratie française à la veille de la révolution de 1789.
Rien n'illustre mieux ceci que les
récents événements survenus en Angleterre. Le gouvernement britannique a réagi
avec une main de fer à la révolte sociale de jeunes gens désespérés. Quelque
3.000 personnes ont été arrêtées pour avoir commis principalement des
infractions mineures dont un jeune de onze ans. Certains ont déjà été condamnés
à de longues peines de prison. Les réseaux sociaux et les téléphone portables
sont surveillés par les services secrets. La police dispose d'un total de 30
000 noms sur ses listes de personnes recherchées.
La défense des
droits démocratiques
Les événements survenus en Angleterre
prouvent qu'inégalité sociale et démocratie sont inconciliables. Partout en
Europe, les droits démocratiques sont la cible d'attaques. Les pouvoirs des
Etats sont renforcés dans le but de surveiller et de contrôler la population.
Les grèves sont interdites, les travailleurs sont congédiés pour des fautes
mineures et l'on se sert de la justice pour intimider et réprimer les
protestations. Au parlement, les représentants élus approuvent sans discuter
les décisions prises pour octroyer des milliards aux banques.
Dans le même temps, des groupes
antimusulmans et d'extrême droite sont activement encouragés à détourner
l'indignation sociale vers des canaux réactionnaires en incitant les éléments
désespérés à s'élever contre la classe ouvrière.
En Hongrie, en Italie et aux Pays-Bas,
des organisations d'extrême droite sont impliquées dans le gouvernement. En
France, le Front national est systématiquement renforcé. En Allemagne, des
semaines durant Thilo Sarrazin a eu droit à une tribune publique pour propager
ses vues racistes. Le Parti d'extrême droite allemand NPD a bénéficié d'une
subvention de l'Etat s'élevant à plusieurs millions pour mener sa campagne
électorale ; l'ampleur de l'infiltration du parti par les services secrets
est telle qu'un juge de la Cour constitutionnelle l'a même qualifiée d'« affaire
gérée par l'Etat. »
Ceux qui sont responsables de la montée
de la droite sont le Parti social-démocrate (SPD), le parti Die Linke (La
Gauche) et les syndicats qui, au nom d'une « politique de gauche »,
attaquent les personnes socialement faibles, traitent les réfugiés avec dureté
et sabordent les luttes des travailleurs en abandonnant les questions sociales
à l'extrême droite.
Le Parti de l'Egalité sociale défend
tous les droits démocratiques fondamentaux. Nous défendons tout
particulièrement les droits démocratiques et sociaux des immigrés et des
réfugiés. Chaque travailleur doit avoir le droit de vivre et de travailler dans
le pays de son choix, sans restrictions.
La défense des droits démocratiques et
l'opposition à l'extrême droite sont intimement liées à la lutte contre la
dictature des banques. Lorsque les travailleurs commenceront à intervenir
massivement dans les événements politiques, ils saperont la droite.
La lutte contre le militarisme et
la guerre
Soixante-cinq ans après la Deuxième
Guerre mondiale, l'Europe est une fois de plus déchirée par des Etats-nations
rivaux. La classe dirigeante se querelle quant à la meilleure façon de
satisfaire l'appétit insatiable des marchés financiers soit par l'émission
d'obligations européennes communes soit par l'abandon de l'Union européenne à
son destin.
Le PSG rejette les deux versions. La
première assujettit tout aux dictats des institutions financières les plus
puissantes en exigeant l'introduction de mesures d'austérité sanguinaires
auxquelles des pays tels la Grèce, l'Irlande et le Portugal doivent d'abord se
soumettre avant qu'elles ne soient étendues au reste de l'Europe. La seconde
version ferait éclater l'Europe en plongeant le continent dans des rivalités
nationalistes, des conflits et des guerres.
La ligne de partage en Europe ne se
situe pas entre les nations mais entre les classes. Seule une lutte unie de
tous les travailleurs européens peut briser la domination de l'aristocratie
financière, qui est défendue à la fois par les promoteurs d'une UE forte et par
leurs détracteurs nationalistes, et unifier l'Europe sur une fondation
progressiste.
Alors que l'UE est en train de se
désagréger, les grandes puissances européennes reviennent sur leurs vieux
objectifs coloniaux. La guerre contre la Libye est une pure guerre de conquête.
Sous le prétexte cynique de protéger la population civile, les puissances
occidentales ont bombardé le pays pendant six mois, en tuant des milliers de
civils et en affermissant un régime qui sert plus docilement leurs intérêts que
ne l'avait fait la dictature Kadhafi. A présent, elles se ruent pour contrôler
le pétrole libyen et les milliards d'avoirs gelés dans des comptes bancaires
occidentaux.
L'Allemagne ne s'était abstenue dans
cette guerre que pour des raisons tactiques parce qu'elle ne voulait pas mettre
en péril ses relations avec la Russie et la Chine. A présent, elle veut être
partie prenant au partage du butin et aussi participer aux futures guerres. La
guerre en Libye est le prélude à un repartage de l'ensemble du Moyen-Orient,
une région qui au siècle dernier était déjà le centre d'intrigues
impérialistes. Les prochaines cibles des puissances occidentales sont la Syrie
et l'Iran.
Le soi-disant mouvement de la paix s'est
totalement effondré. Nombre de ses anciens représentants soutiennent à présent
explicitement la guerre en Libye. Les Verts voulaient y participer dès le
départ. Leur passage du côté de l'impérialisme est lui-même le résultat d'une
profonde crise du capitalisme. On ne peut résoudre les fortes différences de classes
par des demi mesures.
La lutte contre la guerre est
indissolublement liée à la lutte contre ses racines dans le système
capitaliste. Seule une offensive socialiste de la classe ouvrière peut arrêter
le militarisme.
Le PSG appelle à la fin immédiate des
guerres en Afghanistan, en Irak et en Libye et au retrait de toutes les troupes
étrangères, notamment de la bundeswehr allemande.
En Egypte et en Tunisie, nous
préconisons une deuxième révolution qui non seulement renverserait les
dirigeants de l'ancien régime mais le régime même en portant la classe ouvrière
au pouvoir. Les travailleurs arabes, juifs et autres de la région doivent
s'unir pour le renversement des dirigeants monarchiques et bourgeois et pour
expulser les puissances impérialistes. Seuls les Etats socialistes unis du
Proche et du Moyen Orient peuvent instaurer la démocratie, la paix et le
progrès dans la région.
La construction d'un nouveau
parti ouvrier
Les partis qui autrefois prétendaient
préconiser la justice sociale et les intérêts des travailleurs se prosternent
devant les marchés financiers. Nulle part ceci n'est mieux démontré qu'à Berlin
où le Parti social-démocrate (SPD) et Die Linke ont gouverné ensemble ces dix
dernières années.
Le Sénat, formé par la coalition SPD-Die
Linke, a accumulé un bilan social catastrophique. Le taux de chômage officiel
est de 13,5 pour cent à Berlin, le plus élevé de tous les Länder allemands.
Près d'un demi million de personnes dépendent des misérables allocations
chômage Hartz IV. Les emplois mal rémunérés ont considérablement augmenté.
L'infrastructure sociale a été détruite, et des bibliothèques et des écoles
sont laissées dans un état de délabrement ou bien fermées. Il en est de même
des piscines et des équipements sportifs, culturels et de loisirs ainsi que du
S-Bahn de Berlin (système de transport urbain.)
Le Sénat SPD-Die Linke de Berlin a
injecté des milliards dans la Berliner Bankgesellschaft de Berlin, société
bancaire criblée de dettes, dans le but de protéger les actifs financiers de la
brochette de célébrités de Berlin. Il a complété cette générosité à l'égard des
riches par une longue liste d'attaques impitoyables contre la population. Il a
réduit de 12 pour cent le salaire des employés du service public, il a supprimé
un emploi municipal sur trois, il a réduit les subventions accordées aux
universités de Berlin, il a mis fin à la fourniture gratuite de matériel
scolaire dans les écoles, il a augmenté les frais de garderie et prolongé les
heures de travail des enseignants. Il a drastiquement réduit les frais de
personnel de la compagnie des transports berlinois, Berliner Verkehrsbetriebe,
et des universités et il a vendu presque un logement public sur deux à des
requins de la finance, provoquant ainsi une augmentation dévastatrice des
loyers.
Cette orgie de rigueur a été soutenue
par les syndicats dont les responsables sont souvent porteurs d'une carte de
membre du SPD et de Die Linke.
Le SPD et Die Linke sont étroitement
liés à l'élite dirigeante, partageant leur fortune et leurs privilèges. Partout
dans le monde, des partis semblables pratiquent la même politique. Il est
impossible de leur faire adopter une autre forme de politique en exerçant sur
eux une pression au moyen de manifestations dans la rue. Quiconque affirme le
contraire ne fait que semer des illusions. C'est en cela que réside le rôle
joué par des groupes tels Socialist Alternative (SAV) et marx21. Ils
travaillent au sein de Die Linke, masquant leur politique droitière par une
rhétorique de gauche.
Le Parti de l'Egalité sociale condamne
fermement ces magouilles politiques. Sans une rupture avec le SPD, Die Linke et
l'appareil syndical, la classe ouvrière ne pourra parvenir à aucune réalisation
sociale et encore moins lutter pour une politique socialiste.
Nous construisons un nouveau parti fondé
sur le long héritage du marxisme révolutionnaire. Le PSG est la section
allemande de la Quatrième Internationale qui a été fondée par Léon Trotsky en
1938 pour défendre le programme de l'internationalisme socialiste contre le
stalinisme. Ses racines remontent à l'Opposition de Gauche qui a lutté dès 1923
contre la dégénérescence stalinienne de l'Union soviétique
Notre candidature à la chambre basse du
gouvernement de la ville offre aux Berlinois une alternative à la politique du
SPD et de Die Linke. Toutefois, l'importance et la pertinence de cette campagne
va au-delà de la capitale allemande. Si nos camarades sont élus, ils se
serviront de leur présence à la chambre des députés pour mobiliser la classe
ouvrière en Allemagne et internationalement pour un programme socialiste.
Le programme du
PSG
La condition préalable à une
transformation socialiste de la société sont les luttes sociales qui sont déjà
en cours. Notre programme est fondé sur les besoins actuels des travailleurs et
il défend leurs droits et leurs acquis contre les attaques de la classe
dirigeante, et contribue ainsi au développement de la conscience politique au
sein de la classe ouvrière.
Nos revendications ne se limitent pas à
ce que le capitalisme prétend pouvoir ou ne pas pouvoir réaliser. Notre point
de départ est la concrétisation des besoins actuels de la société de masse
moderne. Nous refusons de limiter nos exigences à ce que les opportunistes à
l'esprit obtus prétendent être « faisable ici et maintenant. » Ce
qu'il est possible de réaliser dans une situation donnée est déterminé par la
lutte politique. Ceux qui ne veulent pas lutter n'arriveront à rien.
Le PSG met en avant un programme de
droits fondamentaux inaliénables :
Le droit au
travail
Le droit le plus fondamental est le
droit au travail. Sans un emploi permanent et bien payé il est impossible de
satisfaire d'autres besoins. Au lieu de consacrer des milliards d'euros au
renflouement des banques, nous réclamons des programmes de travaux publics à
salaire plein et régulier. Il reste beaucoup à faire. Il y a pénurie de
personnel dans le secteur médical, chez les infirmiers et le secteur de
l'éducation. L'infrastructure de nos établissements scolaires et de nos villes
est dans un état précaire.
Les emplois existants doivent être
défendus par principe. Ceci ne peut être laissé aux syndicats et aux comités
d'entreprise qui sont étroitement liés à la direction et prêts à saborder toute
lutte sérieuse. Nous préconisons la mise en place de comités d'action qui -
sans avoir recours aux syndicats - prendront contact avec les ouvriers des
usines, occuperont les usines menacées de fermeture et prendront des mesures
pour instaurer un contrôle démocratique de la production.
Le droit à un salaire décent et
un revenu adéquat
La pauvreté grandissante
a des conséquences désastreuses tant pour la jeune génération que la génération
vieillissante. Nous exigeons un salaire de base de 1.500 euros pour tous,
financé par une augmentation des impôts pour les riches et les ultra-riches
ainsi qu'une limite pour les revenus de la tranche la plus élevée. Un revenu de
20.000 euros par mois devrait être suffisant pour tout le monde.
Le droit au logement
Nous revendiquons le droit à un logement
adéquat et à un approvisionnement abordable en électricité et en gaz ainsi
qu'en eau !
Le droit aux loisirs
Les travailleurs ont droit à un temps
adéquat avec leurs familles, ainsi que pour les loisirs et les activités
culturelles. Ceci inclut le droit aux vacances ainsi qu'à un service gratuit de
garde d'enfants et l'accès gratuit à des activités récréatives et d'espaces
éducatifs pour les jeunes.
Le droit à l'éducation
Dans une société où l'accès à
l'éducation dépend en grande partie du revenu, toute discussion sur l'égalité
des chances est une plaisanterie. L'éducation ne devrait pas être réduite aux
besoins immédiats du marché. Elle est une base importante pour la participation
démocratique à la vie sociale. C'est pourquoi, le PSG appelle à la fin des
coupes dans les services sociaux et, au lieu de cela, à un investissement
massif dans les garderies, les écoles et l'éducation des adultes ainsi que dans
les musées, les bibliothèques et les théâtres. L'accumulation de toutes les
connaissances de l'humanité doit être librement mise à la disposition de tous
sur Internet.
Le droit à la santé et à un
environnement sain
La santé et le bien-être dépendent d'un
environnement sain. Toutefois, il est impossible d'empêcher la destruction de
l'environnement si les décisions sociales sont dictées par des motifs de
profit.
La catastrophe nucléaire de Fukushima
révèle les conséquences catastrophiques de l'énergie nucléaire. Seule
l'expropriation des entreprises énergétiques permet une sortie de l'énergie
nucléaire et le passage à des formes alternatives et renouvelables d'énergie.
L'abolition des lois
discriminatoires sur l'immigration
Ces droits s'appliquent à tout le monde
indépendamment de leur origine et croyance religieuse. Nous luttons pour la
défense les droits démocratiques et sociaux illimités des réfugiés et des
immigrants. Chaque travailleur doit avoir le droit de vivre et de travailler
dans le pays de son choix sans aucune restriction.
Pour la construction du Parti de
l'Egalité sociale et la Quatrième Internationale !
La condition préalable la plus
importante à une transformation socialiste de la société est la construction du
Parti de l'Egalité sociale en un parti de masse.
Que tous ceux qui sont d'accord avec nos
objectifs votent pour le PSG le 18 septembre, viennent à la réunion des
Travailleurs européens, lisent le World Socialist Web Site, étudient les
« Fondements historiques du Parti de l'Egalité sociale » et adhèrent
au PSG.
Heure et lieu de la réunion des
Travailleurs européens :
Samedi, 17 septembre 2011, à 15 heures
30
Tempodrom (Möckernstrasse 10, 10963 Berlin)