Pour la réintégration immédiate du chauffeur d’autobus londonien David O’Sullivan!

La résolution suivante a été discutée et adoptée à l’unanimité lors de la dernière réunion du Comité de sécurité pancanadien du personnel scolaire de la base, qui lutte pour mobiliser les éducateurs et le personnel de soutien contre la gestion criminelle de la pandémie par l’élite dirigeante. Pour vous impliquer dans le travail du CSPPB, contactez-nous à cersc.csppb@gmail.com ou visitez notre page Facebook.

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Le Comité de sécurité pancanadien du personnel scolaire de la base condamne le licenciement pour des raisons politiques de David O’Sullivan, chauffeur de bus à Londres, en Angleterre, qui a été victime parce qu’il s’est battu pour obtenir des protections contre le COVID-19 sur son lieu de travail. Nous nous joignons aux appels de nos frères et sœurs en Grande-Bretagne, en Allemagne et ailleurs pour exiger sa réintégration immédiate.

David O’Sullivan

O’Sullivan a été licencié par Metroline, un opérateur de bus privé, après avoir exercé son droit légal de refuser un travail dangereux alors que le COVID-19 sévissait dans le garage des bus de Cricklewood en janvier. Alors que la direction et le syndicat Unite s’entendaient pour dissimuler les infections, O’Sullivan a courageusement cherché à informer ses collègues conducteurs de bus de leur droit de refuser un travail dangereux. Ce chauffeur de 30 ans d’ancienneté a été licencié après que Unite a présenté des preuves contre O’Sullivan lors d’une audience disciplinaire de l’entreprise: un tribunal de pacotille qui a finalisé son licenciement.

Le CSPPB affirme sans équivoque que le combat d’O’Sullivan est le même que le nôtre. Tout au long de la pandémie, nous, les enseignants, le personnel de soutien à l’éducation et les éducateurs et éducatrices en milieu de garde, avons été contraints de travailler dans des conditions dangereuses parce que l’establishment politique veut que les «écoles ouvertes» servent de services de garde d’enfants afin que les parents soient obligés d’aller travailler dans des conditions dangereuses pour générer des profits pour les grandes entreprises. Comme O’Sullivan et ses collègues chauffeurs de bus, nous sommes confrontés à un gangstérisme de nos employeurs sous la forme de gouvernements provinciaux de droite avec les syndicats. Ils collaborent pour s’assurer que les écoles restent ouvertes aussi longtemps que possible et pour réprimer toute opposition des travailleurs à des conditions de travail qui mettent leur vie en danger.

Chaque fois que des éducateurs ont pris une position courageuse et ont refusé de travailler dans des conditions d’épidémie de COVID-19 dans leurs écoles, leur action de protestation a été isolée par les syndicats d’enseignants et maintenue dans le carcan des réglementations des relations de travail pro-employeur qui ne nous donnent aucune protection. Les syndicats donnent également leur appui à la politique homicide des écoles ouvertes avec une propagande frauduleuse prétendant que les salles de classe, les couloirs et les réfectoires bondés peuvent être organisés «en toute sécurité» pendant une pandémie qui a fait plus de 25.000 victimes au Canada.

Nous nous engageons à tout faire pour faire connaître le cas de M. O’Sullivan auprès de nos collègues à travers le Canada. Il s’agit d’une partie essentielle de la lutte continue de notre comité pour des lieux de travail sûrs, qui doit être intensifiée alors que l’élite dirigeante cherche à faire reculer les dernières restrictions limitées de COVID-19 pour protéger les profits des sociétés. Nous mènerons cette lutte en solidarité avec nos collègues organisés au sein du London Bus Rank-and-File Committee et avec les travailleurs organisés dans des comités similaires aux États-Unis, en Europe et dans le monde. Nous appelons tous les éducateurs et éducatrices du Canada qui soutiennent cette lutte à se joindre à notre comité dès aujourd’hui en nous écrivant à cersc.csppb@gmail.com.

Cliquez ici pour en savoir plus et rejoindre la campagne pour la réintégration de David O’Sullivan. Vous pouvez faire un don pour la défense juridique de O’Sullivan ici.

(Article paru en anglais le 27 mai 2021)

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