La CGT défend l’impérialisme et l’OTAN sur la guerre russo-ukrainienne

La déclaration de la Confédération générale du travail (CGT) sur la guerre russo-ukrainienne pose des questions politiques essentielles aux travailleurs en France et à l’international. Elle confirme le soutien illimité accordé par la bureaucratie cégétiste aux opérations politiques et militaires de l’impérialisme, qui menacent à présent de déclencher une guerre mondiale avec la Russie. En France comme à travers le monde, la lutte nécessairement internationale contre la guerre nécessite la mobilisation des travailleurs indépendamment des syndicats.

«Le risque de déclenchement d’une guerre mondiale est réel», avoue la CGT. Mais elle n’appelle pas à mobiliser les travailleurs et faire grève contre le risque d’une guerre nucléaire. Saluant les opérations des milices nationalistes et des militaires ukrainiens armés par l’OTAN, elle appelle à l’instauration d’un régime russe pro-OTAN.

«Le principal espoir réside donc dans la résistance de la population ukrainienne et dans l’aspiration au changement des peuples de Russie et du Belarus», déclare la CGT, qui cible le président russe Vladimir Poutine: «La condamnation de la CGT doit quant à elle frapper avant tout l’agresseur, en l’espèce Vladimir Poutine».

Le Parti de l’égalité socialiste (PES) s’oppose à la guerre lancée par Poutine en Ukraine, qui divise les travailleurs russes et ukrainiens et a coûté des milliers de vies. Mais le PES maintient une opposition marxiste à toute tentative de rejeter la responsabilité pour le danger de guerre mondiale sur une ou autre puissance capitaliste. Comme lors des deux guerres mondiales du 20e siècle, l’ensemble du système d’États-nation capitalistes est responsable et doit être renversé. Dans cette lutte, les puissances impérialistes de l’OTAN sont les ennemis les plus dangereux des travailleurs.

La CGT, elle, vise à bloquer la mobilisation en lutte des travailleurs de son propre pays et, ainsi, l’unification internationale des travailleurs contre la guerre. La CGT propose de mobiliser non pas les travailleurs contre la guerre, mais les banques et les médias de l’Europe contre la Russie.

La CGT propose un «convoi syndical pour l’Ukraine» pour ravitailler les soldats et miliciens nationalistes ukrainiens, armés par l’OTAN à la hauteur de plusieurs milliards d’euros. Tout en avouant l’effet dévastateur des sanctions sur l’économie et donc sur les travailleurs, la CGT applaudit les tentatives des banques américaines et européennes d’étrangler la Russie:

«Les effets possibles d’une privation d’accès des banques russes au système bancaire international de transactions (appelé ‘SWIFT’) peuvent provoquer une déstabilisation totale de l’économie russe aux lourdes conséquences pour la population et pour l’économie mondiale. La question de l’intensification des sanctions économiques se pose donc et plusieurs voix en Russie nous laissent entendre qu’il s’agit d’une piste à explorer.»

La CGT mène ainsi une politique de sanctions commerciales et financières visant la Russie, sachant qu’elle aura de «lourdes conséquences» pour les travailleurs du monde entier. En clair, l’embargo que tente d’imposer l’OTAN au pétrole, au gaz et au blé russe fait exploser les prix du carburant, du chauffage et de l’alimentation et dévastent les ménages ouvriers en France comme ailleurs.

Cette politique violemment anti-ouvrière et antirusse de la CGT est d’autant plus frappante qu’elle avait auparavant fait état d’une certaine opposition aux néonazis ukrainiens. Après la chute du régime nazi en Europe à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la CGT avait été étroitement liée à la bureaucratie stalinienne contre-révolutionnaire de Moscou. Ces liens ont survécu à la dissolution de l’Union soviétique en 1991 par la bureaucratie stalinienne et sa restauration du capitalisme à travers l’Europe de l’Est.

En 2014, la CGT, qui cultivait encore des liens avec le régime capitaliste post-stalinien russe, avait envoyé des syndicalistes cheminots, Axel Persson et Matthieu Bolle-Reddat, visiter les zones séparatistes pro-russes en Ukraine. Dans la zone séparatiste de Louhansk, pour le 70e anniversaire de la grève insurrectionnelle du 10 août 1944 lancée par les cheminots parisiens contre l’occupation nazie, Bolle-Reddat avait déclaré:

« Notre syndicat s’est battu contre les nazis, c’est pourquoi nous sommes ici, avec les travailleurs du Donbass, qui se battent contre les fascistes qui ont pris la tête du gouvernement ukrainien … Je ne suis pas venu en touriste. Mon syndicat va témoigner de ce qui se passe ici, et nous ferons pression sur le gouvernement français ».

La CGT, qui a désavoué Persson et Bolle-Reddat dans la foulée de leur visite à Louhansk, vire à présent vers un soutien affiché pour les néonazis ukrainiens, Macron et l’OTAN. Elle se moque de l’impact de l’inflation sur les niveaux de vie des travailleurs en France comme ailleurs, et du danger de guerre mondiale nucléaire qu’elle avoue être réel. Cette politique réactionnaire et téméraire reflète le caractère de classe de la CGT, et plus largement de ce que la presse bourgeoise traite faussement de « mouvement ouvrier ».

La CGT représente non pas les travailleurs, mais des couches privilégiées et pro-impérialistes des classes moyennes qui peuplent la bureaucratie syndicale. Depuis la dissolution stalinienne de l’Union soviétique en 1991, elle a évolué très loin vers la droite. Avec l’effondrement de leur base ouvrière, les syndicats français se sont fait financer quasi-exclusivement par les fédérations patronales et l’État, alors que les patrimoines individuels des bureaucrates étaient de plus en plus liés aux cours des marchés financiers internationaux.

La CGT lave l’alliance entre l’OTAN et le néofascisme ukrainien

En 30 ans depuis la dissolution de l’Union soviétique, les bureaucrates cégétistes ont complété leur alignement sur l’impérialisme. Il est impossible de ne pas percevoir dans leur déclaration l’écho des visées géopolitiques des stratèges et des propagandistes de l’impérialisme américain. Dénonçant à présent les principaux pays ciblés par le Pentagone, à savoir, la Russie et la Chine, la CGT prétend que seul le renversement de Poutine par l’OTAN rétablira la paix :

« Le retour à la paix passe par la chute de Poutine. Sa victoire serait catastrophique. Si elle se trouve avalisée par un accord de paix avec une partition de l’Ukraine, l’agresseur se trouverait alors conforté dans sa politique impérialiste et belliciste. … Et que dire de l’exemple donné à d’autres puissances majeures et notamment à la Chine dont on connaît les prétentions sur Taïwan ! Un match nul ou même une défaite russe sans le départ de Poutine laisserait planer la menace d’une résurgence de la guerre ».

Prétendre ainsi que la Russie est le principal obstacle à la paix, c’est laver les crimes de l’impérialisme. La dissolution de l’Union soviétique par le régime stalinien en 1991 a levé l’obstacle militaire à une offensive militaire néocoloniale des puissances impérialistes. L’OTAN a pu livrer une série de guerres sanglantes, visant souvent des pays alliés de l’ex-Union soviétique. Des millions de personnes sont mortes et des dizaines de millions ont dû fuir leurs foyers en Irak, en Somalie, en Yougoslavie, en Afghanistan, en Libye, en Syrie ou encore au Mali.

Le renversement de Poutine par l’OTAN ne se solderait pas par la paix, mais par l’écrasement de la Russie, l’installation d’un régime néocolonial collaborationniste à Moscou et une intensification des guerres et du pillage impérialiste de l’Eurasie.

La CGT martèle que le régime russe est totalement responsable de la guerre et traite Poutine de nouvel Hitler. Elle identifie la politique russe en Ukraine de Poutine à la politique nazie annexant les Sudètes en Tchécoslovaquie en 1938, approuvée par les premiers ministres britannique Neville Chamberlain et français Édouard Daladier lors du sommet à Munich de 1938. Établissant ainsi un amalgame politique monstrueux entre opposition à une guerre mondiale lancée contre la Russie et les partisans d’une collaboration avec Hitler, la CGT dénonce Poutine :

« Poutine est-il responsable de cette situation ? Il l’est absolument et en quasi-totalité. Cette guerre est sa décision. Il en a fixé lui-même l’ampleur et la temporalité. Il en rêve depuis des années et si les occidentaux sont responsables, c’est d’abord et surtout de l’avoir laissé faire l’annexion de la Crimée en 2014, en entérinant de fait cette situation au fil du temps, y compris sur un plan géopolitique. Son annexion des Sudètes ne pouvait que confirmer à ses yeux la faisabilité de son rêve d’annexion pure et simple ».

Ce n’est qu’une falsification visant à cacher l’alignement de la CGT sur les puissances impérialistes qui sont principalement responsables du conflit. Voulant maintenir une posture anti-impérialiste, la CGT critique un peu l’OTAN. Sur l’élargissement de l’OTAN vers l’est après la dissolution de l’Union soviétique en 1991, en dépit des promesses de l’OTAN à Moscou, la CGT avoue que les dirigeants russes « considéraient avec légitimité que les gesticulations et danses du ventre de l’OTAN étaient une violation des accords de 1991 ».

La CGT ne nie pas non plus le fait que les néofascistes ukrainiens combattent la Russie, et cela depuis l’installation de l’actuel régime ukrainien par le putsch de février 2014 à Kiev. Elle avoue même le rôle prépondérant du néonazisme dans ce putsch, qui a suivi les manifestations de Maïdan :

«il y a le fait bien réel qu’en 2014, lors des mobilisations de Maïdan qui ont conduit à la chute de Ianoukovitch, à la prise de la Crimée et à la guerre dans le Donbass (près de 14000 morts dont plus de 3000 civils), de nombreux groupes d’extrême droite ont occupé la rue, fait régner la terreur en pesant sur le président Porochenko et son administration. Plusieurs ministres d’extrême droite étaient même rentrés dans son gouvernement ».

Par contre, la CGT fait le silence sur le fait que cette révolte était approuvée et pilotée par les puissances de l’OTAN. Les diplomates américains, allemands et français sont allés à Kiev en 2014 encourager les manifestations et puis applaudir le régime d’extrême-droite installé par le putsch, dirigé par la milice néonazie Secteur droit. L’installation de milices antirusses et antisémites au cœur du régime ukrainien a provoqué une guerre civile en Ukraine entre le régime et les parties russophones du pays.

Si des éléments de la CGT en 2014 étaient un peu troublés par cette politique d’extrême-droite, la CGT s’y est vite ralliée depuis. En effet, le putsch à Kiev faisait partie d’une stratégie néocoloniale de l’OTAN et de la France, ouvertement épaulée par les syndicats français.

Le conflit entre Kiev et Moscou en Crimée, qui a voté son rattachement à la Russie après le putsch de Kiev, est étroitement lié à la guerre néocoloniale de l’OTAN en Syrie depuis 2011. En effet, en septembre 2013, des navires russes basés à Sébastopol, en Crimée, ont protégé les côtes syriennes de frappes que voulaient mener des navires américains et français. C’est après cela que Washington, Paris, Berlin et d’autres puissances de l’OTAN ont soutenu un putsch néofasciste pour installer un régime qui a tenté sans succès de conquérir la Crimée et Sébastopol.

Ce conflit en Ukraine dure depuis 2014, entrecoupé de diverses trêves, tout comme celui qui oppose l’OTAN d’un côté et la Russie et l’Iran, de l’autre, en Syrie. L’armement de l’Ukraine par l’OTAN contre la Russie pendant ce conflit correspond à une stratégie mondiale de Washington. En effet, en 2017, Washington a déclaré dans sa Stratégie de sécurité nationale que «la Chine et la Russie menacent la puissance américaine », et que les États-Unis devaient aller à l’affrontement avec ces pays, considérés comme « des concurrents hostiles ».

La position pro-impérialiste de la CGT sur l’Ukraine est le produit, dans l’analyse finale, de son soutien à la politique néocoloniale de l’impérialisme français dans ce conflit syrien. Dès 2012, cette centrale syndicale avait pondu une déclaration, « Halte aux massacres en Syrie », qui lavait le rôle des milices islamistes rebelles soutenues par l’OTAN et appelait à une intervention impérialiste. Dénonçant uniquement le régime syrien et exigeant des sanctions à son égard, la CGT avait écrit:

« Les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, UNSA, FSU et Solidaires saluent le courage incroyable du peuple syrien qui s’est soulevé pacifiquement contre le pouvoir despotique familial et corrompu de la famille Assad … La Syrie ne pourra désormais plus rester isolée ni le régime imposer sa terreur. Ce n’est qu’une question de temps. Mais combien faudra-t-il de morts pour que la communauté internationale puisse condamner ce régime sanguinaire et imposer des sanctions contre celui-ci et ses dirigeants» ?

Ayant soutenu l’intervention de la France et de l’OTAN dans le conflit syrien, l’appareil cégétiste récidive et s’aligne sur l’OTAN et les néofascistes ukrainiens dans la guerre russo-ukrainienne. L’argument selon lequel l’OTAN défendrait la partie plus faible luttant pour sa libération contre la puissance écrasante de la Russie est réfuté par le cours des combats. Armées jusqu’aux dents grâce à des milliards d’euros de crédits de l’OTAN, les milices et les forces armées ukrainiennes sont le fer de lance d’une guerre de l’OTAN contre la Russie.

Le rapport de forces dans la guerre livrée par l’OTAN à la Russie sur le sol ukrainien est massivement en défaveur de la Russie. L’OTAN a une population d’environ 900 millions dont 3,3 millions de soldats, la Russie 144 millions dont 1 million de soldats. Le PIB de l’OTAN, à environ 40 mille milliards de dollars, et 20 fois plus grand que celui de la Russie. Ainsi ce sont les banques américaines et européennes qui volent les recettes à l’exportation de la Russie, et non l’inverse.

Pour une lutte trotskyste contre le syndicalisme stalinien

On ne peut lutter contre la poussée du capitalisme vers la guerre et le néofascisme sans une mobilisation internationale de la classe ouvrière, en lutte pour le socialisme. La CGT essaie de bloquer l’émergence d’un tel mouvement. Elle tente de faire passer sa politique pro-impérialiste pour une politique socialiste en la parant de références creuses au communisme :

« Notre pacifisme, celui qui plonge ses racines dans la conférence de Zimmerwald en 1915, réactualisé par le refus du ‘campisme’, revient à rejeter ce jeu des alliances qui entraînent les peuples dans les conflits mondiaux au profit des bourgeoisies ou des aristocraties qui les gouvernent ».

Cette référence historique est cynique et fausse. La conférence internationale de Zimmerwald a rassemblé Lénine, Trotsky et d’autres opposants ouvriers à la Première Guerre mondiale. Deux ans plus tard, en octobre 1917, Lénine, Trotsky et les Bolchéviks dirigeaient les travailleurs dans le renversement du capitalisme russe et la fondation d’un État ouvrier basé sur les soviets, les conseils ouvriers. L’onde de choc mondiale produite par cette lutte a imposé la fin de la Première Guerre mondiale et permis la construction de l’Internationale communiste.

Est-il vraiment nécessaire de faire observer que la stratégie de la CGT est diamétralement opposée à celle des Bolchéviks et de Trotsky? L’appareil cégétiste, qui a approuvé la dissolution stalinienne de l’Union soviétique, fait sienne à présent la politique de guerre des puissances impérialistes. Elle s’aligne sur leur tentative d’instrumentaliser l’extrême-droite ukrainienne et de renverser Poutine pour installer un régime fantoche à Moscou, faisant fi du danger d’une guerre mondiale nucléaire.

En réalité, le gouffre de classe qui sépare la classe ouvrière de l’appareil de la CGT est celui entre la révolution et la contre-révolution. Cet appareil syndical intime toujours à ses soutiens de faire  « pression » sur l’État français pour une politique qui serait plus favorable aux travailleurs sur le sol national. Mais tous les grands problèmes de cette époque sont internationaux – la guerre, la pandémie, et le diktat des marchés financiers mondiaux dans la vie sociale – et la bureaucratie syndicale n’a aucune politique progressiste à proposer pour les résoudre.

La CGT a été carrément hostile à la principale mobilisation pour l’égalité sociale qui a rassemblé un grand nombre de travailleurs en France, celle des «gilets jaunes» en 2018-2019. Le chef de la CGT, Philippe Martinez, les a traités d’«infréquentables» et a bloqué des grèves des routiers en solidarité avec eux. Il s’est aligné sur la propagande de partis petit-bourgeois, comme le NPA, qui a traité les « gilets jaunes » de poujadistes néofascistes:

« On ne s’y trompera donc pas. Tout comme les syndicats CGT et Solidaires, samedi 17 novembre, nous ne mêlerons pas nos colères aux manœuvres des patrons et aux récupérations de l’extrême droite qui n'est pas une alliée de circonstance mais reste notre ennemie mortelle. … Mais nous ne pourrons pas le dire le samedi 17 novembre dans des actions ou des rassemblements prétendument ‘citoyens’ aux allures de foire poujadiste, dans lesquels nous nous retrouverions au côté des ennemis les plus farouches du mouvement ouvrier.»

La guerre russo-ukrainienne confirme que ce n’étaient pas les «gilets jaunes» qui étaient alignés sur les néofascistes, mais bien l’appareil petit-bourgeois de la CGT qui s’alignait avec l’impérialisme contre les travailleurs. A présent, la politique anti-ouvrière de la CGT s’élabore dans une alliance politique de fait avec les néonazis ukrainiens.

Quant à la pandémie de COVID-19, la CGT s’est alignée sur la politique d’infection de masse dictée par l’Union européenne (UE) et les banques. En juin 2020, la CGT a signé son soutien aux plans de relance européens qui accordaient des milliers de milliards d’euros aux banques, aux grandes entreprises et au renforcement des armées européennes. Pourtant, ces plans de relance étaient fondés sur le refus de toute stratégie de Zéro Covid, ou qui tenterait même de limiter sérieusement la contagion.

Le résultat est une politique sanitaire réactionnaire, approuvée par la CGT, qui a fait plus de 1,7 millions de morts en Europe dont plus de 140.000 en France. Les bureaucraties syndicales ne font toujours rien pour protéger les travailleurs alors que des dizaines de milliers de Français sont infectés chaque jour par un virus qui entraîne des séquelles sérieuses et encore mal comprises sur des masses de personnes infectées.

Ces positions donnent raison à la lutte historique du mouvement trotskyste, continuée par le Comité international de la IVe Internationale et sa section française, le Parti de l’égalité socialiste (PES), pour rompre le diktat des bureaucraties syndicales sur le mouvement de la classe ouvrière. Pour lutter contre la pandémie, le diktat des banques, et le danger de guerre, il faut mobiliser et unifier les travailleurs en lutte à l’échelle internationale. Ceci exige de rompre l’influence réactionnaire des appareils syndicaux nationaux, consciemment hostiles aux traditions d’octobre 1917.

Contre la CGT stalinienne et la guerre russo-ukrainienne, le PES met en avant la perspective de construire l’Alliance ouvrière internationale des Comités de base, et l’unification internationale des travailleurs dans une lutte pour la révolution socialiste mondiale.

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