Pour la liberté d’expression à l’Université Humboldt

Voici une lettre ouverte du Parti de l’égalité sociale (Partei für Soziale Gleichheit—PSG) et des Etudiants et Jeunes internationalistes pour l’Egalité sociale (EJIES) à l’Université Humboldt à Berlin. 

Cher professeur Olbertz,

L’Université Humboldt (HU) a publié sur son site internet officiel [1] une « Prise de position publique en faveur de Jörg Baberowski » qui accuse le Partei für Soziale Gleichheit (Parti de l’Egalité sociale) et son organisation étudiante et de jeunesse, l’EJIES, de tenir des propos « diffamatoires de la pire sorte », « calomnieux » et « salissant la réputation » de Jörg Baberowski, professeur titulaire de la chaire d’Histoire de l’Europe orientale. Cette lettre est signée par vous-même en qualité de doyen de l’Université Humboldt ainsi que par vingt-six autres professeurs.

Nous rejetons avec indignation ces accusations. Une atteinte fondamentale à la liberté d’expression et d’opinion a lieu sous prétexte de défendre la réputation d’un professeur. Cette « prise de position » est une tentative d’intimider, de réprimer et de criminaliser des critiques exprimées à l’encontre de conceptions politiques controversées avancées par un membre de l’université.

Par cette « prise de position », l’Université Humboldt crée un dangereux précédent dont la signification dépasse de loin l’actuel conflit. Si on ne s’y opposait pas, elle ouvrirait la voie à une « Gleichschaltung » (mise au pas) politique de l’université: la suppression de toute critique politique et, par-là même, de tout travail scientifique sérieux. Elle renoue avec le passé ignominieux de l’HU, et de l’Université Friedrich Wilhelm avant elle, qui avait servi de bastion idéologique de la propagande de guerre durant la Première et la Seconde Guerre mondiale.

Les accusations que vous portez contre notre parti et notre organisation étudiante sont dénuées de tout fondement. Elles reposent sur des insinuations, des allégations non fondées et des mensonges purs et simples. Vous ne faites nullement référence au contenu de nos critiques à l’égard du professeur Baberowski et ce, bien qu’elles soient documentées publiquement et accessibles à tous.

La profession de foi du professeur Baberowski en faveur d’Ernst Nolte

Vous présentez le professeur Baberowski comme un érudit consciencieux injustement attaqué. Ce n’est pas ici le cas. Jörg Baberowski est une personnalité de la vie publique. Il est régulièrement cité dans les médias et prend des positions sans équivoque sur des questions politiques controversées.

En février l’année dernière, il avait publiquement déclaré son soutien à Ernst Nolte. Nolte est, parmi les universitaires allemands, l’apologiste de Hitler et du nazisme le plus en vue. Il ne s’agit pas là d’une question de point de vue mais d’un fait. En 1986, Nolte avait provoqué la « querelle des historiens » par sa minimisation des crimes commis par le national-socialisme, qu’il présenta comme une réaction compréhensible au bolchevisme. De nos jours, il évolue comme ardent défenseur d’Adolf Hitler dans les cercles néonazis.

Un film diffusé le 13 janvier 2013 sur la chaîne allemande BRalpha montre Nolte, après une allocution tenue devant le club étudiant pratiquant le duel « Thuringia », en pleine conversation amicale avec Horst Mahler, l’avocat bien connu du NPD néofasciste, qui fut condamné plusieurs fois pour déni de l’Holocauste et pour déclarations antisémites. [2] A la fin de l’année dernière, Nolte s’était plaint dans le magazine The European de « la masse de haine et de condamnation » qui avait fait « du ‘libérateur’ d’antan [Hitler] un représentant du ‘mal absolu’ » [3]. Il avait fait l’éloge de Hitler en tant que « représentant oublié de tendances ‘auto affirmatives’… qui manquent dans la politique officielle du gouvernement allemand. » [4]

Les vues d’extrême-droite de Nolte sont connues de longue date. C’est précisément pour cette raison que la présidente de la CDU, Angela Merkel, avait refusé de lui décerner en 2000 le prix Konrad Adenauer de la « Deutschlandstiftung » (Fondation proche de la CDU, ndt). Ceci n’a toutefois pas empêché quatorze ans plus tard Baberowski de soutenir publiquement Nolte. Au début de l’année, il avait déclaré dans le magazine Der Spiegel: « Nolte a subi une injustice. Du point de vue de l’histoire, il avait raison. » Baberowski a aussi dit à ce magazine d’information avoir déjà défendu les arguments de Nolte en tant qu’étudiant et avoir été hué en 1986 pour cette raison durant un cours magistral, au plus fort de la querelle des historiens. [5]

Dans ce même article du Spiegel, Baberowski banalise Hitler par l’affirmation provocatrice : « Hitler n’était pas un psychopathe, il n’était pas cruel. Il ne voulait pas que les gens parlent de l’extermination des juifs à sa table. » Nous n’avons pas sorti cette citation, qui compare Hitler à Staline, hors de son contexte. Elle est conforme à l’argument central de Nolte comme quoi les crimes commis sous le national-socialisme n’étaient qu’une réaction de défense à la menace soviétique.

L’objection selon laquelle Baberowski défendait le Nolte de 1986 et non celui de 2014, ne résiste pas non plus à l’examen. La transformation de Nolte en défenseur déclaré de Hitler avait déjà été anticipée en 1986. Jürgen Habermas, Hans-Ulrich Wehler, Hans et Wolfgang J. Mommsen ainsi que d’autres historiens influents l’avaient compris à l’époque et avaient discrédité Nolte comme l’apologiste des crimes nazis qu’il était durant la querelle des historiens. Habermas avait reproché à Nolte de considérer « l’extermination des juifs comme n’étant que le résultat malheureux d’une réaction néanmoins compréhensible de ce que Hitler a pu ressentir comme la menace d’un anéantissement. »

Dans nos publications et nos conférences, nous avons à de multiples reprises attiré l’attention sur la profession de foi de Baberowski en faveur d’Ernst Nolte. Il s’agissait là d’un élément central de nos critiques. Apparemment, ses positions ne dérangeaient pas l’université. En nous accusant de tenir des propos « diffamatoires » et « salissant [sa] réputation », vous vous déclarez vous-même l’allié d’Ernst Nolte. Ce n’est pas là simplement une défense de Baberowski, c’est une défense de Nolte – ce qui a de considérables implications. Par cette déclaration, l’Université Humboldt s’est alliée à un apologiste impénitent du nazisme. Beaucoup de gens dans le monde le comprendront, que vous le reconnaissiez ou non.

Nous ne savons pas si tous les signataires de cette « prise de position » sont conscients de ce contexte, ou s’ils se sont simplement sentis obligés de signer une lettre publiée par un professeur influent de l’Université Humboldt au carnet d’adresses fourni. Mais, de par leurs signatures, ils assument une responsabilité politique, intellectuelle et morale pour les positions d’Ernst Nolte.

Le professeur Baberowski banalise les crimes de guerre

L’accusation que le professeur Baberowski banalise les crimes commis durant la Seconde Guerre mondiale n’est pas, comme vous l’écrivez, une diffamation. Nous ne sommes pas les seuls à le lui avoir reproché, des publications universitaires l’en accuse également. Elle s’appuie sur de nombreux passages des écrits de Baberowski. Le 23 octobre 2014, nous en citions un lors d’une réunion de l’EJIES sur le thème « Pourquoi les élites allemandes veulent-elles à nouveau la guerre? », qui avait suscité un vif intérêt. Plus de 200 personnes avaient entièrement rempli l’amphithéâtre à l’Université Humboldt pour suivre la conférence.

Vous mentionnez cette conférence dans votre « Prise de position », mais vous évitez soigneusement de citer le passage auquel vous faites référence. Vous y déclarez que, le 25 octobre 2014 [sic], lors d’un séminaire de l’EJIES, une « Présentation PowerPoint avait affiché une photo montrant des partisans pendus, utilisant comme légende des citations de Jörg Baberowski délibérément sorties de leur contexte. »

La citation en question était la suivante: « L’Armée rouge a laissé à une Wehrmacht qui avançait des villes et des villages détruits et dont personne n’était en mesure de nourrir la population affamée… Dans ces conditions, les régiments d’infanterie de la Wehrmacht, en quête de nourriture et de logement, se transformèrent rapidement en hordes de maraudeurs pillant les paysans et les habitants des villes, non pas parce qu’ils rêvaient d’exterminer des « Untermenschen » slaves, mais parce qu’aucune autre alternative ne s’offrait à eux. » [6]

La Wehrmacht avait donc terrorisé et anéanti la population soviétique parce que l’Armée rouge ne lui avait pas laissé d’autre choix et non pas parce que le régime hitlérien et son état-major avaient planifié dès le début une guerre d’anéantissement et donné leurs ordres en conséquence. Les procès de Nuremberg ainsi que la recherche historique ont prouvé de façon concluante que c’est cette dernière affirmation qui correspond à la vérité.

Par conséquent, cette citation ne fut nullement « sortie délibérément de son contexte ». Dans les écrits de Baberowski se trouve un grand nombre de déclarations identiques. C’est ainsi qu’il écrit dans le même livre de 2007 que, « Staline et ses généraux ont imposé une guerre d’un nouveau type à la Wehrmacht, qui n’a plus épargné la population civile. » [7]

Cinq ans plus tard, Baberowski écrivait dans Verbrannte Erde [Terre brûlée]: « Dans toute guerre, de telles conditions [comme celles prévalant sur le front Est] sont une raison suffisante pour que l’ennemi résiste et commette des atrocités. Un tel comportement ne peut s’expliquer sur la base de convictions idéologiques. Les soldats d’Hitler n’ont pas mené une guerre idéologique, au contraire, ils ont bien plutôt fait une guerre à la dynamique de laquelle ils ne pouvaient plus échapper. » [8]

Nous n’étions pas les seuls à avoir critiqué Terre brûlée pour avoir minimisé la guerre d’annihilation des nazis. Le livre a aussi suscité une opposition parmi les spécialistes de la question. C’est ainsi que, suite à la pubication du livre, la revue Osteuropa a publié trois commentaires distincts s’opposant à ses thèses. [9]

Benno Ennker a reproché au livre « une exonération implicite de la Wehrmacht » et écrit au sujet de l’affirmation de Baberowski comme quoi les nationaux-socialistes n’avaient plus été en mesure de maîtriser leur guerre d’extermination: « Une telle disculpation – que rien ne prouve – de la politique d’extermination idéologiquement planifiée à l’Est au moyen de la situation et des circonstances n’était jusque-là connue que de la part de Bogdan Musial, l’historien polonais à scandale. » [10]

Jürgen Zarusky a remarqué: « Baberowski n’a jusqu’à présent fourni aucune preuve de son affirmation téméraire comme quoi la direction soviétique avait favorablement accueilli la guerre. Il a ignoré très largement les plans allemands qui ont fait de la guerre une guerre d’annihilation. » [11]

Christoph Dieckmann a reproché à Baberowski de ne « pas avoir présenté une étude équilibrée et différenciée mais au contraire un récit polémique de 500 pages dans lequel sont formulées des accusations et des positions polarisées … » [12] Il sous-estimait « la recherche qui a démontré l’existence d’un large consensus dans la direction allemande et chez les chefs de la Wehrmacht avant l’agression contre l’Union soviétique pour condamner de nombreux millions de citoyens soviétiques à mourir de faim en l’espace de quelques mois. » Etant donné cette recherche, la version des événements de Baberowski avait un caractère « apologétique.» [13]

Accusez-vous aussi le journal Osteuropa avec lequel nous n’avons aucun lien de calomnier et de diffamer Baberowski ?

La justification par Baberowski des méthodes associées aux guerres d’annihilation ne se limite pas qu’au passé. Le 1er octobre 2014, lors d’un panel de discussion sur le thème « L’Allemagne force d’intervention? », qui eut lieu au Schlüterhof du Musée de l’histoire allemande, il avait dit au sujet de la lutte contre des groupes djihadistes: « Et si l’on ne veut pas prendre des otages, brûler des villages, pendre les gens et semer la peur et la terreur, comme le font les terroristes, si l’on n’est pas prêt à faire de telles choses, alors on ne pourra jamais gagner ce genre de conflit et il vaut mieux ne pas s’en mêler. » [14]

Ni vous ni Baberowski n’avez jamais pris position sur ces justifications patentes de méthodes qui enfreignent toutes les règles et normes du droit international. Au lieu de cela, vous nous lancez des invectives parce que nous contribuons à y sensibiliser l’opinion publique.

Une accusation fabriquée de toutes pièces

Parce que vous ne voulez pas vous interroger sur le contenu de notre critique, vous fabriquez de fausses accusations dans le but de nous discréditer. Vous affirmez que lors d’une conférence au Centre fédéral pour l’éducation politique (Bundeszentrale für politische Bildung), qui s’est déroulée du 25 au 27 janvier 2015 à Berlin, Baberowski a été « décrié comme négateur de l’Holocauste » par un « participant qui cachait son visage. »

Nous nous demandons si cet incident a jamais eu lieu. Comment une personne se cachant le visage a-t-elle pu assister à une conférence publique? Quoi qu’il en soit, le PSG et l’EJIES n’ont absolument rien à voir avec cet incident. Nous associer à un tel fait est une insinuation infondée.

Aucun représentant de notre organisation n’a participé à cette conférence. Nous n’avons jamais qualifié Baberowski de « négateur de l’Holocauste ». Nous exprimons nos critiques publiquement et non « en nous cachant le visage » et nous sommes par principe contre le fait de perturber des réunions de la manière exposée ici. 

La biographie de Trotsky par Robert Service

Vous écrivez que nous avons vilipendé Baberowski « notamment pour son examen scientifique d’une biographie controversée de Trotsky. » C’est vraiment le monde à l’envers. Au lieu de procéder à un « examen scientifique » de la biographie de Trotsky par Robert Service dont il est question ici, Baberowski a eu recours à des moyens scandaleux pour étouffer un tel examen critique.

Lorsque Baberowski avait invité Robert Service pour qu’il parle le 12 février 2014 de sa biographie de Trotsky, publiée en 2009, à un colloque public à son institut, la biographie était déjà foncièrement discréditée.

Dans son livre Défense de Léon Trotsky (In Defense of Leon Trotsky) le marxiste connu David North, avait prouvé que la biographie de Service contenait une multitude d’erreurs factuelles, de demi-vérités, de déformations, de falsifications et de calomnies pures et simples.

Le professeur Bertrand Patenaude (Université de Stanford) avait entièrement confirmé l’évaluation faite par North dans la revue renommée The American Historical Review et souscrit à l’affirmation que le livre de Service était « un travail bâclé ». Patenaude tire cette conclusion: « Dans son enthousiasme à abattre Trotsky, Service commet de nombreuses distorsions de l'histoire ainsi que de véritables erreurs factuelles à tel point que l'on peut s'interroger sur l'intégrité intellectuelle de toute l'entreprise. » Patenaude poursuit en disant : « Par moments, les erreurs [vous] laissent bouche bée. » [15]

Quatorze historiens de renom et spécialistes des sciences politiques ainsi que des journalistes d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse avaient adressé une lettre à la maison d’Edition Suhrkamp afin de lui conseiller de ne pas publier cette biographie parce qu’elle « violait les normes les plus élémentaires en matière de recherche historique. » Les signataires de cette lettre comprenaient des spécialistes de réputation internationale tels le professeur Hermann Weber (Mannheim), le directeur de l’Institut d’Histoire contemporaine de l’Université de Vienne, le professeur Oliver Rathkolb, le directeur du Mémorial de la Résistance allemande, le professeur Peter Steinbach (Berlin), le professeur Heiko Haumann (Bâle) et le professeur Mario Kessler (Potsdam). [16]

Toute examen scientifique de la biographie de Service aurait du tenir compte de ces critiques. Pour empêcher cela, Baberowski a eu recours à des méthodes tout à fait antidémocratiques. Pour s’assurer que Service ne soit pas soumis à des questions critiques, il avait annulé le colloque au dernier moment et l’avait transféré du lieu annoncé à un emplacement gardé secret, dans le bâtiment principal de l’HU. Au nouvel endroit, Baberowski, refusa, avec l’aide d’agents de sécurité, l’accès à la réunion à tous les visiteurs soupçonnés de vouloir poser des questions critiques.

Parmi les personnes interdites d’entrée – dont un certain nombre d’étudiants en histoire de l’HU – il y avait David North, l’auteur de la plus importante critique de la biographie de Service, ainsi que le professeur Mario Kessler, un signataire de la lettre ouverte à la Maison Suhrkamp.

L’EJIES s’était activement efforcée d’obtenir un examen scientifique du livre de Service. Elle avait informé par avance Baberowski de son projet de participer au colloque; elle avait familiarisé les étudiants de l’HU avec le fond de la controverse; et elle avait soumis des questions par écrit. Lorsque la rumeur circula que l’EJIES projetterait de perturber l’événement, nous avions écrit à Baberowski pour lui indiquer clairement que ce n’était aucunement notre intention.

Toutes ces lettres restèrent sans réponse, y compris une lettre qui vous était adressée, Professeur Olbertz, et dans laquelle nous nous étions plaints de ce que le comportement de Baberowski remettait en cause « les droits démocratiques élémentaires et la liberté d’expression » à l’Université Humboldt. Cette attitude se reproduisit tout au long de la dispute: Baberowski et la direction de l’université refusèrent toute discussion sur le contenu, il n’y eut pas de réponse à nos lettres et on affirma par la suite, sans la moindre preuve, que nous menions une campagne de dénigrement.

A l’automne dernier déjà, la chaire d’Histoire à Humboldt avait publié une « Prise de position sur les attaques à l’encontre du Dr Jörg Baberowski », qui prônait expressément la censure politique. Elle précisait que les critiques à l’égard des déclarations publiques de Baberowski ne seraient pas tolérées dans « les salles de cours de l’Université Humboldt », et appelait les « professeurs et les étudiants de l’Université Humboldt à s’opposer à la campagne menée contre le professeur Baberowski. » A l’époque également, nous avions protesté à cet égard dans une lettre qui vous était adressée, Professeur Olbertz, et à laquelle, une fois de plus, il n’y eu pas de réponse. [17]

La toute récente « Prise de position » dont vous êtes signataire constitue un nouveau point culminant dans les tentatives faites pour réprimer les opinions critiques à l’Université Humboldt. Pour la première fois, la direction de l’université s’est elle-même rangée derrière la tentative de réprimer le droit à la critique et à la liberté d’expression.

Nous espérons, dans l’intérêt de l’université, que vous, ainsi que tous les autres signataires de la « Prise de position », réconsidérerez votre position et retirerez votre signature.

Soyez assurés que nous ne nous accommoderons pas de cette situation. Nous informerons de ces événements les étudiants et les enseignants de l’université tout comme l’opinion publique allemande et internationale et nous les engagerons à émettre des protestations.

Salutations distinguées

Ulrich Rippert, Partei für Soziale Gleichheit

Christoph Dreier, Etudiants et Jeunes internationalistes pour l’Egalité sociale

Notes:

1) https://www.exzellenz.hu-berlin.de/de/exzellenzinitiative/gremien-1/forum-geisteswissenschaften/oeffentliche-stellungnahme-fuer-joerg-baberowski

2) „Ernst Nolte – Ein deutscher Streitfall“ par Andreas Christoph Schmidt, à écouter sur: https://www.youtube.com/watch?v=0l2ZWRqDtZc. Discours de Thuringia et la séquence avec Horst Mahler, à voir à partir de la 2ème minute.

3) Ernst Nolte, „Das Tabu brechen“, The European 4/2014, 70

4) Ibid, 71

5) „Der Wandel der Vergangenheit“, Der Spiegel 7/2014, en anglais en ligne sur

http://www.spiegel.de/international/world/questions-of-culpability-in-wwi-still-divide-german-historians-a-953173-2.html

6) Jörg Baberowski, „Kriege in staatsfernen Räumen: Russland und die Sowjetunion 1905-1950“, in: Beyrau, D.; Hochgeschwender, M.; Langewiesche, D. (Editeurs), Formen des Krieges. Von der Antike bis zur Gegenwart, Paderborn 2007, pages 305 et suivantes

7) Ibid, 305

8) Jörg Baberowski, „Verbrannte Erde – Stalins Herrschaft der Gewalt“, München 2012, 403

9) Osteuropa, année de parution 62, cahier 4, avril 2012

10) Ennker, Benno (2012): Ohne Ideologie, ohne Staat, ohne Alternative? – Questions posées à Jörg Baberowski, in: Osteuropa, année de parution 62, cahier 4, April 2012, 112

11) Zarusky, Jürgen (2012): Schematische Übertragungen – Stalinismus und Nationalsozialismus par Jörg Baberowski, in: Osteuropa, année de parution 62, cahier 4, avril 2012, 124

12) Dieckmann, Christoph (2012): Die Suche geht weiter – Stalin, der Stalinismus und das Rätsel der Gewalt, in: Osteuropa, année de parution 62, cahier 4, avril 2012, p. 131

13) Ibid, 134

14) Fichier audio: https://www.dhm.de/fileadmin/medien/relaunch/AUDIO/Schlueterhofgespraeche_01.10.2014_1.mp3

15) The American Historical Review, Vol. 116, No. 3, p. 900-902, Oxford University Press

16) https://www.wsws.org/francais/News/2011/dec2011/suhr-d15.shtml

17) https://www.wsws.org/fr/articles/2014/dec2014/hubl-d04.shtml

 

 

 

(Article original paru le 29 avril 2015)

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