wsws.org/francais

Visitez le site anglais du WSWS

SUR LE SITE :

Contribuez au WSWS

Nouvelles et Analyses
Luttes Ouvrières
Histoire et Culture
Correspondance
L'héritage que nous défendons

A propos du CIQI
A propos du WSWS

AUTRES LANGUES

Allemand

Français
Anglais
Espagnol
Italien

Indonésien
Russe
Turque
Tamoul

Singalais
Serbo-Croate

 

Rencontre avec Lutte ouvrière: la physionomie politique du centrisme en France

par David Walsh
17 juin 2002

Lors du premier tour des élections législatives françaises du 9 juin, l'organisation de gauche Lutte ouvrière avait un candidat dans toutes les circonscriptions de France. Elle a organisé des assemblées dans tous les départements pour présenter son programme aux électeurs. Nous avons assisté à une assemblée le 7 juin dans un local syndical de La Courneuve, une banlieue industrielle au nord-est de Paris, à quelques kilomètres de l'usine Alstom où travaille le candidat de LO, Michel Jouannin, là même où le WSWS avait interviewé des ouvriers quelques jours plus tôt. [Des ouvriers français discutent des élections législatives]

Lutte ouvrière (LO) est une des organisations en France qui déclarent adhérer aux idées et à la tradition du trotskysme. C'est un regroupement national qui a toujours refusé de se joindre à la Quatrième Internationale (QI), le parti international fondé par Trotsky en 1938. LO critiquait le caractère «petit-bourgeois» de la direction de la QI et défendait la conception que l'implantation dans la classe ouvrière française était tout ce qui comptait.

La principale représentante publique de Lutte ouvrière, Arlette Laguiller, a une certaine notoriété en France, surtout depuis le premier tour des élections présidentielles de 1995 où elle avait récolté 5,3 pour cent du vote. Au premier tour des élections présidentielles qui ont eu lieu ce 21 avril, Laguiller a reçu 1,6 million de votes, soit 5,7 pour cent du vote exprimé. Cette élection fut l'occasion de plusieurs événements remarquables : 10 pour cent du vote est allé aux partis de l'«extrême gauche» (y compris 4,25 pour cent à Olivier Besancenot de la Ligue communiste révolutionnaire [LCR]) et Jean-Marie Le Pen, le candidat du Front national, un parti néo-fasciste, a obtenu près de17 pour cent du vote pour finir en deuxième place, écartant le premier ministre socialiste Lionel Jospin du ballottage du second tour.

Cette nouvelle situation - un vote important pour la gauche socialiste et une mobilisation de masse de la jeunesse en opposition à Le Pen - imposait à la direction de LO une réponse révolutionnaire.

Le Comité International de la Quatrième Internationale et le World Socialist Web Site ont fait parvenir une lettre ouverte à LO, à la LCR et au Parti des travailleurs (PT, l'organisation dirigée par Pierre Lambert), appelant ces partis à unir leurs forces dans une campagne de boycott du second tour des élections présidentielles. La lettre ouverte du WSWS demandait que les jeunes et les travailleurs rejettent la fraude électorale qui ne leur offrait que deux défenseurs réactionnaires du capitalisme et d'utiliser le moyen du boycott comme façon de préparer la lutte contre celui des deux qui gagnerait l'élection.

Une telle campagne aurait positionné la classe ouvrière en tant que force indépendante non seulement en face de Le Pen, mais aussi en face de l'establishment politique, y compris le Parti socialiste et le Parti communiste, qui appelaient à voter pour le président sortant Jacques Chirac, ce gaulliste champion de l'élite du monde des affaires français.

Ni LO, la LCR ou le PT n'ont appuyé cet appel pour un boycott de la classe ouvrière. Chacun à sa manière, ils se sont plutôt adaptés à la campagne officielle d'appui à Chirac. Le candidat présidentiel de la LCR a annoncé qu'il voterait pour Chirac, le PT a déclaré qu'il n'avait aucune politique à avancer alors que LO tergiversait.

Près d'une semaine après le premier tour, LO a fini par prendre la position d'appeler les électeurs à se rendre aux urnes pour voter blanc ou nul. Au lieu de mener une campagne publique pour le rejet des élections - organiser des conférences de presse, des assemblées publiques, des manifestations - et d'éduquer le plus de gens possible sur ces questions, la LO a battu en retraite. Intimidée par la réaction à sa position dans les médias de «gauche» et dans les cercles syndicaux, l'organisation a défendu l'idée que la décision de voter ou non, et pour qui, revenait à chaque individu. Laguiller a écrit dans un éditorial : «Bien entendu, chacun doit faire le choix qui lui semble le plus justifié, mais chacun devra penser à ce que ce choix pourrait entraîner pour l'avenir.»

L'assemblée électorale du 7 juin à laquelle nous avons assisté n'avait pas attiré grand monde. Elle a commencé avec des discours du candidat de LO au poste de suppléant, Cécile Duchêne, et du candidat du parti au poste de député, Michel Jouannin. Duchêne, col blanc et membre de longue date de LO, a donné un bref discours dans lequel elle décrivait la détérioration des conditions de la région. Elle a dit que plusieurs grandes sociétés la quittaient et que de plus en plus, les fils et les filles des ouvriers de La Courneuve se retrouvaient sans avenir. La municipalité, parce que son assiette fiscale diminue sans cesse, peut à peine assurer le nettoyage des rues ou entretenir les voies publiques.

Jouannin, dont les remarques furent un peu plus longues, a fait référence au premier tour de l'élection présidentielle qui avait été «hors de l'ordinaire». Il a continué en se plaignant de la campagne pro-Chirac qui l'avait suivi, entraînant à sa suite «même, malheureusement, une partie de l'extrême gauche» (c'est-à-dire la LCR). Il a ajouté rapidement et défensivement, comme s'il craignait devoir affronter une ferme opposition de la salle dont il connaissait sans doute tous les visages, à part le mien, que LO pouvait «comprendre les sentiments de ceux qui voulaient s'opposer à Le Pen» en votant pour Chirac.

Il a ensuite tourné sa critique contre la coalition gouvernementale du Parti socialiste dirigée par Lionel Jospin pour avoir entrepris une série de mesures contre les travailleurs. Il a fait référence aux mises à pied à Alstom, une société qui reçoit de généreuses subventions de l'État. Jospin a continué les politiques de l'administration de droite d'Alain Juppé au pouvoir au milieu des années 1990. La gauche et la droite ont les mêmes politiques, a déclaré Jouannin. C'est ce qui a découragé les électeurs du Parti socialiste et du Parti communiste qui, à leur deux, ont perdu quatre millions de votes.

Jouannin a suggéré que la campagne en faveur de Chirac avait donné un «élan à la droite». Il a expliqué que LO avait demandé un «vote blanc». Lorsqu'il expliquait cette position, il n'a pas manqué d'ajouter sur un ton défensif que «même si nous avons été un peu isolés» et critiqués dans les médias, LO avait porté «le drapeau des travailleurs».

Peu importe lequel des partis est élu, continua Jouannin, la grande entreprise et les grands actionnaires seront les premiers servis. Nous avons besoin de nos propres politiques, a-t-il dit, citant le programme de LO demandant des mesures contre les mises à pied et la publication des livres des sociétés. Il a dit que LO cherchait à construire un parti comme le PS et le PCF «dans le passé» et a conclu par un appel pour le plus grand vote possible pour les candidats de son parti.

Il faut signaler quelques points au sujet des deux discours d'ouverture, à part leur caractère très routinier : la plupart des remarques auraient pu être faites il y a dix ou vingt ans. Pas un seul mot n'a été consacré à un événement hors de la France, et ce, alors que la guerre fait rage en Asie centrale, que le Moyen Orient s'enflamme, que la guerre nucléaire menace l'Inde et le Pakistan et que la situation du monde devient, en général, volatile. Ni l'un, ni l'autre des orateurs n'a mentionné que son propre parti venait d'obtenir plus d'un million et demi de votes dans une élection nationale. Il faut dire cependant que LO est une organisation convaincue de sa propre insignifiance.

Dans la période des questions et réponses qui a suivi, une femme a demandé plus de précisions sur la promesse du premier ministre par intérim, Jean-Pierre Raffarin, de diminuer les impôts de cinq pour cent si la droite obtenait une majorité à l'Assemblée nationale.

Jouannin a répondu en revenant sur l'importance de voter pour LO. Cela encouragerait les gens, surtout les militants syndicaux qui étaient démoralisés; cela ramènerait la «cohérence» de la classe ouvrière.

J'ai ensuite demandé : Pourquoi n'avez-vous pas appelé à une campagne active de boycott au second tour des élections présidentielles? Jouannin m'a demandé si telle était ma position, ce à quoi je répondis l'affirmative.

Une discussion d'une heure et demie s'en est suivie.

Au cours de la soirée, plusieurs réponses ont été données à ma question. La première, que nous avons souvent entendue en France au cours des sept dernières semaines, fait référence au «rapport de forces» défavorable. Duchêne a déclaré que LO n'était pas encore en position d'influencer les événements car lorsque Laguiller parlait, la population ne se levait pas.

La proposition du «vote blanc», a-t-elle reconnu, était une «alliance» avec ceux qui n'étaient pas d'accord avec les positions de LO, en d'autres mots, une adaptation aux difficultés politiques actuelles ou supposées. Avec une pointe de sarcasme, elle a ajouté que je devais croire, en soulevant la demande pour un boycott des élections, que la France s'était trouvée dans une «situation insurrectionnelle».

Jouannin a fait la lumière sur un autre aspect de la question. Il s'est plaint de la façon dont «les médias nous avaient traités», ou en clair, de la réponse hostile des médias à l'appel de LO pour un vote blanc. Mais pourquoi un soi-disant marxiste s'attendrait à un traitement favorable dans la presse capitaliste n'a jamais été expliqué.

Jouannin a dit qu'il y avait eu des «pressions immenses» pour se joindre au camp pro-Chirac. Il a demandé si j'avais participé à la manifestation du premier mai où le contingent de LO avait été hué et sifflé, même s'il a été forcé d'admettre que c'était par des gens de la classe moyenne du genre à appuyer le PS.

Les partisans du Comité International de la Quatrième Internationale et du WSWS étaient présents à Paris le premier mai et, se mêlant à la foule, ils ont distribué un tract intitulé «Non à Chirac et Le Pen! Pour un boycott des élections présidentielles en France par la classe ouvrière». Nous avons été accueillis avec hostilité par quelques représentants enragés de la petite bourgeoisie, mais en général, notre déclaration a été reçue avec sérieux et intérêt.

Lutte ouvrière a été intimidée par les médias et les réactions de la «gauche» et a fui le champ de bataille politique. Comme je l'ai fait remarquer à Jouannin au cours de la discussion, ce n'était pas une question de courage personnel mais de perspective politique. S'orientant vers la bureaucratie syndicale stalinienne et des forces similaires, LO ne peut tirer que les conclusions les plus pessimistes de la situation politique.

Jouannin a suggéré qu'il serait difficile pour les militants du PCF de comprendre un boycott et a décrit une dispute verbale avec une féministe qui lui reprochait la position abstentionniste de son parti. Il a reconnu que dans l'usine où il travaillait la situation était différente, qu'il y avait peu d'enthousiasme pour Chirac. L'appel pour un vote blanc était un «geste».

Duchêne est intervenue pour faire remarquer une fois encore que LO n'était pas un véritable parti. «Pour être compris, nous devons être partout. Le Parti communiste a des militants partout» a-t-elle ajouté, introduisant de cette façon l'autre thème de la soirée, l'obsession de LO pour le Parti communiste.

À ce point, j'ai demandé: Quelle analyse fait LO de la situation politique mondiale? Jouannin a roulé des yeux avec un sourire un peu embarrassé comme si cette question était parfaitement incongrue. J'ai précisé: «Quelle est votre perspective internationale?» Il a sauté sur l'occasion pour affirmer que son parti avait pour position que la société devait être changée partout. «Le capitalisme existe depuis longtemps», a-t-il noté, depuis au moins le dix-huitième siècle. Le système capitaliste exploite le peuple partout. Nous voulons des «partis communistes» dans tous les pays, pour que les travailleurs puissent faire la révolution dans plusieurs pays. «Nous sommes loin de là. Nous construisons un parti en France.» La stratégie de LO, laisse entendre Jouannin, est de construire un grand parti en France qui inspirera à faire de même dans d'autres pays. Ceci représentait l'ensemble de son analyse des événements mondiaux.

Duchêne est revenue sur la question de l'insignifiance de LO. «Nous croyons que nous sommes un petit groupe», a-t-elle dit. «Un véritable parti est quelque chose d'autre que ce que nous sommes.» Je lui ai demandé ce qu'elle signifiait par un «véritable parti», puisqu'elle avait jusqu'alors traité que des aspects quantitatifs du problème, laissant les aspects qualitatifs dans l'ombre.

Elle a répondu qu'un véritable parti existe lorsque les travailleurs écoutent, réfléchissent et agissent en ligne avec ce qu'il dit. Un parti, par exemple le PCF, qui a des militants partout: «Ça c'est un véritable parti. Nous n'avons pas un tel instrument.»

J'ai alors suggéré qu'un parti devait être construit sur de grands principes, peu importe qu'ils soient populaires ou non à tel ou tel moment.

C'est alors que deux travailleurs dans l'auditoire ont signalé que plusieurs anciens électeurs du PCF votaient maintenant pour le Front national. Une femme a dit qu'elle connaissait personnellement de telles personnes.

Non, déclara Jouannin en lui coupant la parole, les véritables militants du PCF n'appuyaient pas Le Pen aujourd'hui. «Ces militants ne sont pas des racistes», a-t-il dit, et il a continué sur ce thème.

Et voilà bien la situation: LO intervient pour défendre l'honneur du parti stalinien français face aux critiques de la classe ouvrière!

Le nom Trotsky n'a pas été prononcé une seule fois par ces gens de toute la soirée. Si un passant entrait dans la salle de réunion sans savoir qui l'organisait, il aurait pu aisément conclure que c'était une réunion d'un certain courant de «gauche» au sein de la mouvance stalinienne. En fait, tel est le caractère politique essentiel de LO.

Un peu plus tard, Jouannin a abordé un autre aspect du point de vue de LO: la glorification du manque de développement politique. «Nous n'avons pas les meilleurs orateurs, ni les gens qui en savent le plus, mais nous mettons de l'avant des travailleurs», comme si être un travailleur excluait être quelqu'un qui en sait «le plus».

Nous voulons de simples travailleurs, a-t-il continué, pas les plus éduqués ou les plus cultivés; en fait, nous préférons les travailleurs qui ne sont pas trop cultivés, a continué Jouannin. Ce qui rappelle ce que Marx avait répondu à Wilhelm Weitling, le porte-parole du communisme anti-intellectuel le plus cru : «L'ignorance n'a jamais aidé personne!»

Un autre membre de LO est revenu sur la question des «grands principes», expliquant que le parti était resté loyal à ses idées et à son programme depuis des dizaines d'années. Il n'y a «pas de raison de changer le programme» a-t-elle laissé entendre. Les gens nous reprochent parfois qu'Arlette dit toujours la même chose, nous croyons au contraire «que c'est une force». Elle continua: «Le Parti communiste a laissé tomber le drapeau et nous l'avons ramassé. Nous sommes honnêtes en disant que nous ne sommes pas un parti.»

Il y a un «grand principe» qui n'a jamais été discuté: celui de l'internationalisme. LO est demeurée loyale à son programme national de militantisme syndical, un programme qui fut toujours étranger au marxisme, mais qui est aujourd'hui plus que jamais impraticable et dépassé en vertu du développement d'une économie mondialement intégrée. Lutte ouvrière est indissociablement liée aux staliniens et aux syndicats français. Loin de gagner en confiance alors que les vieilles bureaucraties ouvrières arrivent à leur dernier souffle, LO est plutôt la proie de la crise et du désespoir. Ses membres ont plutôt l'impression d'être sur un bateau qui coule à pic.

Duchêne et Jouannin sont revenus encore une fois sur la grandeur passée du parti stalinien français. La candidate au poste de suppléant a déclaré: nous essayons de rejoindre la base du Parti communiste parce que ce sont des gens de principes, nous avons besoin d'eux. Jouannin a ajouté: nous trouvons cette conscience de la lutte des classes dans la base du Parti communiste, c'est naturel pour eux, ils ont le «sens de classe». Ce sont là des travailleurs qui défendent des principes, a-t-il dit.

Même de la part d'une organisation complètement en faillite, ces mots ont de quoi surprendre. Le PCF avait autrefois attiré plusieurs travailleurs sérieux et d'orientation socialiste, mais des éléments de cette même «base» stalinienne pour laquelle Jouannin et Duchêne sont si enflammés, avaient pris l'habitude de s'en prendre aux trotskystes, y compris les membres de Lutte ouvrière, avec des pierres et des bâtons.

De plus, il y a longtemps que la base des militants d'orientation socialiste du PCF s'est érodée, ne laissant plus que des sections de moins en moins nombreuses de travailleurs désorientés, dont la conscience politique a été corrompue par les préjugés nationalistes et opportunistes constamment renforcés par la direction stalinienne. Si quelqu'un avait encore des doutes là-dessus, l'effondrement électoral des staliniens des dernières semaines aurait dû les dissiper. LO, toutefois, en dépit de tous ses soi-disant liens avec le «véritable monde» des travailleurs, semble vivre dans un monde de fantasmes.

La réunion s'est terminée sur cette touche de nostalgie stalinophile. Les membres de LO ont semblé dans l'ensemble sincères et bien intentionnés; plusieurs ont de façon évidente trimé dur pendant des dizaines d'années en ligne avec le type d'activisme syndical que prône leur organisation. Ils ont l'air de gens déterminés à prendre leur mal en patience et à l'endurer. Pourtant, les seules bonnes intentions, comme Lénine l'a fait remarquer il y a plusieurs années, ne peuvent être prises au sérieux en politique. Il faut avoir une appréciation juste de la société et des événements politiques et historiques, et un programme qui peut attirer et gagner les travailleurs, les jeunes et les intellectuels les plus avancés.

Il est possible de résumer un certain nombre des tendances idéologiques du groupe Lutte ouvrière: (a) un point de vue entièrement national, si ce n'est étroitement provincial; (b) une obsession et même une admiration pour le stalinisme; (c) un manque de compréhension de son propre rôle objectif et le manque d'appréciation du rôle des idées et de la conscience dans la lutte pour le socialisme; (d) le refus de faire de faire une analyse des événements contemporains et le fait de se contenter des truismes les plus élémentaires sur la société capitaliste; (e) la glorification du manque de développement politique, ce qui a plus en commun avec le populisme et les autres formes du radicalisme petit-bourgeois qu'avec le marxisme; (e) et conséquemment à tous les points précédents, un profond pessimisme et un tout aussi profond fatalisme sur la perspective d'une révolution socialiste.

Lutte ouvrière, en somme, est un regroupement dont l'être social est essentiellement petit-bourgeois et dont la politique est nationaliste et centriste. Des activités de cette organisation, rien de progressiste ne peut sortir.

Voir aussi :


 

Untitled Document

Haut

Le WSWS accueille vos commentaires


Copyright 1998 - 2012
World Socialist Web Site
Tous droits réservés